Cadre de concertation et d’orientation de dialogue Gouvernement/ Secteur privé

Le gouvernement s’engage à pour la mise en œuvre des conclusions

Le premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a procédé à la clôture des travaux du 4ème Cadre de Concertation et d’Orientation de Dialogue Gouvernement/ Secteur privé le samedi 2 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette rencontre s’est tenue sur le thème « l’Accord de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAF) : défis et opportunités pour la transformation structurelle de l’économie burkinabè ».

 

Ouvert le vendredi 1er octobre 2021, les travaux du 4ème Cadre de Concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/ Secteur privé se sont terminés  sur une note d’espoir et de satisfaction ce samedi 2 octobre 2021 à Bobo. Cette rencontre, aux dires du président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Sawadogo, a tenu ses promesses avec de nombreuses recommandations dont la mise en œuvre, s’est-il convaincu, permettra d’inscrire les entreprises Burkinabè dans la dynamique de la résilience et de l’amélioration de leur compétitivité face aux défis de la nouvelle zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

En effet, les participants de cette 4ème édition ont formulé 18 recommandations en rapport avec le thème, 10 recommandations d’ordre général, 4 recommandations diverses, et 94 autres recommandations spécifiques à des secteurs d’activité. Des recommandations en rapport avec le thème l’on peut noter l’application effective des textes organisant le commerce de gros, de demi-gros et de détaillant ; la mise en place d’un fonds de garantie dédié au financement des petites et moyennes entreprises (PME) affectées par la maladie à corona virus. La facilitation de l’écoulement des produits agricoles à travers des mesures appropriées, l’élimination des barrières tarifaires déguisées pratiquées par certains Etats, l’application rigoureuse des règles d’origine par les Etats ainsi que la réduction du coût des facteurs de production et le développement d’infrastructures routières pour le désenclaver des zones de production afin de faciliter le commerce transfrontalier,…

sont entre d’autres recommandations relatives au thème formulées à l’issue des 48 heures de travaux. Les recommandations d’ordre général s’articulent autour du renforcement du cadre juridique et infrastructurel en matière de commerce électronique, de l’application effective du décret instituant un quota de 15% des marchés publics en faveur des PME, du rapport du paiement de la TVA après encaissement des créances dues par l’Etat, du respect par les services de l’Etat de l’obligation d’obtention d’une autorisation  de construire auprès du Centre de Facilitation des Actes de Construire (CEFAC) avant démarrage des travaux de construction des bâtiments administratifs, du recours au levier fiscal pour rendre plus attractif l’investissement dans l’industrie, etc. Les recommandations diverses se résument à l’actualisation de la mercuriale des prix, à l’accès des PME aux opportunités du secteur minier, à l’accompagnement des acteurs de la filière bétail-viande pour la valorisation des sous-produits d’abatage, et à la recherche d’un compromis sur les points de désaccord dans la relecture du code de travail.

Satisfait de la qualité des conclusions auxquelles les participants sont parvenus à l’issue des échanges, dit-il, « nourris, riches en interventions multiformes », le premier ministre s’est engagé pour que les propositions pertinentes « soient traduites sans délai, en actions concrètes par les départements ministériels ». « Je puis d’ores et déjà, vous rassurer de l’engagement de mon Gouvernement à soumettre les conclusions de nos travaux à l’examen du Comité national de Pilotage du Cadre de Concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/ Secteur Privé, dont j’assure personnellement la présidence », a rassuré Christophe Joseph Marie Dabiré réaffirmant la volonté du gouvernement à poursuivre les efforts de sécurisation du pays. Aussi, le chef du gouvernement a réaffirmé l’engagement de l’exécutif au renforcement de la bonne gouvernance, de l’amélioration du climat des affaires et de la promotion des produits locaux, en vue du développement du marché intérieur.

Kamélé FAYAMA

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