Rentrée scolaire 2021-2022

 

Des contrôles de prix pour éviter la surenchère

 

Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a procédé au lancement de l’opération de contrôle des prix des fournitures scolaires dans l’après-midi du lundi 13 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette opération va permettre aux différentes équipes de contrôle de se rassurer du respect de la règlementation dans le secteur de la chaine de distribution des fournitures scolaires.

 

Vérifier le respect de la règlementation, notamment le respect des prix, de la facturation, des marges bénéficiaires autorisées, de la publicité des prix (affichage, marquage, étiquetage), des conditions d’importation, des dispositions au commerce de distribution chez les acteurs  de la chaine de distribution des fournitures scolaires, c’est la raison de la sortie de l’équipe de contrôle du ministère de l’industrie, du commerce, et de l’artisanat en cet-après-midi du lundi 13 septembre 2021, sous l’œil superviseur du ministre Harouna Kaboré dans deux magasins de vente de manuels scolaires et de bureau de la ville de Bobo-Dioulasso.

« La rentrée scolaire s’annonce dans un contexte marqué par une tendance à la hausse des prix des produits de grande consommation. Cette opération débutée depuis quelques semaines entend éviter cette surenchère et permettre aux parents d’élèves et étudiants de vivre une rentrée en toute quiétude », a justifié le ministre de l’industrie, du commerce, et de l’artisanat, Harouna Kaboré soulignant que certains commerçants pourraient être tentés de renchérir les prix. Le premier commerce visité, est la librairie Balaïra. Dans cette librairie qui vend aux détaillants, les prix des articles sont bien affichés, aux dires du directeur général de la règlementation et du contrôle des prix, Moumouni Doulkoum. « Par contre, la réglementation relative au commerce de distribution n’est pas respectée par ce commerçant », a regretté M. Doulkoum. Selon les termes du décret 2018/1199 relatif au commerce de distribution, a rappelé le directeur général de la règlementation et du contrôle des prix, il est fait obligation à tout commerçant  de préciser la catégorie de commerce dans lequel il exerce son activité.

C’est à dire, faire mention à la devanture de son magasin s’il est grossiste, demi-grossiste ou détaillant. Un manquement observé à la librairie Balaïra, selon Moumouni Doulkoum. Une faute qui a valu la convocation du commerçant dans les bureaux de l’équipe de contrôle des prix les jours à venir. Dans la seconde boutique, la librairie Classim, qui officie dans la catégorie de grossiste, Moumouni Doulkoum, a indiqué qu’il ne lui est pas fait obligation d’afficher les prix des articles. Cependant, poursuit-il, il est tenu à délivrer des factures conformes à ses clients détaillants. Une conformité, selon M. Doulkoum qui sera vérifiée au bureau. Comme chez le détaillant contrôlé cet après-midi, le grossiste n’a pas respecté lui aussi la règlementation relative au commerce de distribution. Des manquements susceptibles de sanctions pécuniaires allant de 500 000 à 500 000 000 FCFA, selon les révélations du ministre en charge du commerce.

Kamélé FAYAMA

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