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Reforestation
La forêt protégée de Paraouigué renforcée
Boulsa- (AIB)-L’association Wendkouni de Boulsa a bénéficié de l’appui de la jeunesse de Boulsa le 5 aoûtt 2021 pour renforcer la densité de la forêt protégée de Paraouigué, village de la commune de Boulsa, avec 30 mille pieds.
30 000 pieds d’acacias Albida ont été plantés pendant trois jours par l’association Wendkouni de Boulsa avec le soutien de la jeunesse de Boulsa. En fait, ils poursuivent le travail de reboisement du couvert végétal de la forêt protégée de Paragouigué, enclenché depuis plus de deux décennies.
Scarifiage, demi-lunes telles sont entre autres techniques employées sur cette superficie de 150ha, pour faciliter l’infiltration de l’eau de pluie.
«Il y a des motifs de satisfaction. Les arbres plantés grandissent bien. Elle est devenue, dans la plupart des endroits, dense. Les populations ont bien compris son importance et la protègent. Je profite de l’occasion pour remercier le Haut-commissaire Anastasie Sawadogo /Sawadogo et sa forte délégation et tous ceux qui nous accompagnent.», a déclaré Nonaba Dieudonné, président de l’association Wendkouni de Boulsa.
Sur le terrain, le travail est titanesque. Les femmes après avoir mis en terre, des pieds de baobabs, elles collectent les sachets des pots des plans. Les jeunes très enthousiastes, trouent, plantent et animent la séance. « Je vous béni de toutes mes forces», a fait savoir Naba Koanga, chef du village fier de la présence des autorités, de la jeunesse et de l’état actuel satisfaisant de la forêt de son village.
Le représentant des jeunes Jacques Kaboré a salué le dynamisme de l’association pour ses actions de développement qui sont citées en bien au plan régional et national.
«C’est ici que j’ai vu la plante que je cherchais. Je ne connais pas son nom botanique mais, elle a de nombreuses vertus thérapeutiques. Je vous assure que tout peut revenir à la vie pour peu que nous prenions des initiatives de planter et de planter utile. Sans quoi, les générations à venir n’auront pas la chance de connaitre certaines plantes. Beaucoup sont en voie de disparition sous l’action de l’homme. Pis, nous subirons atrocement les conséquences du changement climatique. Prenons garde notre survie dépend en grande partie de nous-même. Je vous félicite et souhaite que votre exemple soit dupliqué ailleurs», a exhorté Anastasie Sawadogo/Sawadogo à la jeunesse.
Jean-Baptiste DAMIBA
