BURKINA-FORMATION-ACTEURS-CRISE-MEDIATION-COMMUNICATION

Cohésion sociale : plus de 40 acteurs locaux outillés sur les techniques de la médiation, la négociation et la communication non violente

Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-L’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa) a formé du 16 au 18 avril 2024 à Kaya, région du Centre-nord, plus de 40 acteurs locaux sur les techniques et les principes de la médiation, la négociation et la communication non violente afin de prévenir et gérer durablement les conflits.

Plus d’une quarantaine d’acteurs locaux composés d’autorités religieuses et coutumières, d’organisations communautaires et de services techniques déconcentrés de la région du Centre-nord, ont été formés du 16 au 17 avril 2024 à Kaya, par l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Cette formation a été possible grâce au projet « Renfoncer la résilience et la cohésion sociale des populations affectées par les crises et les impacts du changement climatique dans la région du centre Nord ».

Elle entre dans le cadre du renforcement de la résilience de la population et du réseau d’acteurs locaux dans la région du Centre-nord pour un développement résilient et durable, ainsi qu’au renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

Afin de prévenir et gérer durablement les conflits, deux modules sur les techniques et les principes de la médiation, négociation et communication non violente ont été présentés par le communicateur et formateur, Harouna Ouédraogo.

Pour lui, le Centre-nord impacté par la crise sécuritaire a entrainé des déplacements massifs de populations des zones rurales vers les grandes villes notamment dans la commune de Kaya.

« A cela s’ajoute les conflits existants tels que le conflit éleveur-agriculteur, le conflit  lié à l’accès aux ressources naturelles, le conflit foncier », a-t-il indiqué.

Après la définition des concepts, qu’il s’agisse de la négociation entre les parties à un conflit, ou de l’intervention d’une tierce personne neutre pour assurer la médiation, le formateur a montré qu’une communication non violente sera nécessaire tout au long du processus pour une résolution efficace du conflit.

 

.

Les participants ont eu droit à la Communication non violente (CNV), une méthode et à la fois un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits.

A propos, Harouna Ouédraogo, pour promouvoir la cohésion sociale durable, a invité les acteurs locaux entre autres, à une écoute active et empathique des et favoriser une communication ouverte et transparente avec les parties au conflit, valoriser la diversité et le respect des différences culturelles, sociales et personnelles et promouvoir la collaboration entre les parties pour trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun de manière équitable et durable.

Le projet est financé par le Ministère Fédéral de la Coopération Economique et du Développement d’Allemagne ou Bundes Ministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ), à plus de 3 milliards F CFA pour une durée de 53 mois.

Il est mis en œuvre dans trois (3) communes (Kaya, Kongoussi et Boulsa) de la région du Centre-nord par Oxfam et ses partenaires techniques, l’Alliance technique et d’Assistance au Développement (ATAD) et l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Agence d’information du Burkina

HB/yo

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!