Musée Sogossira Sanou

 

Les peulhs et les bôbô bien représentés à la rénovation

 

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade a inauguré les cases bôbô et peulh le vendredi 19 mars 2021 au musée communal Sogossira Sanou de Bobo-Dioulasso.

 

Les cases bôbô et peulh ont fait peaux neuves au musée communal Sogossira Sanou de Bobo-Dioulasso. En effet, suite à une sollicitation  de la commune de Bobo-Dioulasso, à laquelle l’ambassade de la France au Burkina  a répondu favorable, ces cases qui étaient en état de ruines, ont été réhabilitées, selon les confidences du 4e maire adjoint de la commune, Alain Sanou, par ailleurs chargé des affaires culturelles. L’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade a souligné que leur accompagnement est le symbole de l’appui de la France à la culture burkinabè. Il s’est réjoui de pouvoir rentrer dans l’habitat bôbô qui était  presque inaccessible. Il s’est convaincu que la réhabilitation du musée lui favorisera une meilleure visibilité. Il a annoncé les projets qui prendront forme très bientôt.

«Nous pourrions construire des cases d’autres communautés et aménager les jardins, mettre en valeur le marigot Houet » a-t-il dit. Il a ajouté que la culture est importante et c’est une racine à laquelle l’on doit s’attacher. Ces deux « joyaux » ont été inaugurés ce vendredi 19 mars 2021 en présence de l’ambassadeur de France Luc Hallade. Pour le maire Allain Sanou, c’est une fierté de recevoir les cases bôbô et peulh rénovées, tout en précisant que ce geste est plein de Symbolique parce que, entre bôbô et peulh, existe la parenté à plaisanterie. Alain Sanou a salué la contribution de l’ambassade française dont le geste montre toute l’importance qu’accorde la France à la promotion culturelle. A entendre M. Sanou, la coopération avec l’ambassade française apporte des changements très appréciables dans la commune. Il a rassuré l’ambassadeur Luc Hallade que les dispositions seront prises pour conserver les réalisations le plus longtemps possible. La directrice du musée communal, Tènè Gnini a déploré l’impact de la covid19 et de l’insécurité sur la fréquentation du musée. Mais le musée étant à but non lucratif, le musée favorise la visite des jeunes sans se figer sur les frais de visite, le musée étant un lieu d’enseignement. Selon la directrice, de nombreux jeunes, à savoir les élèves et les étudiants, y sont passés depuis la réhabilitation du musée. Elle s’est dite satisfaite que le musée arrive ainsi à remplir sa fonction d’éducation.

 

Léon MILLOGO          

                                                                                                      (Stagiaire)

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