Biennale des littératures d’Afrique noire

 

L’apport du numérique à la lecture

 

La 4e biennale des littératures d’Afrique noire se sont tenues du 17 au 20 mars 2021  sous le thème « Lire pour tous, lire partout une culture de la paix, l’apport du numérique ». La cérémonie d’ouverture de la biennale a eu lieu le mercredi 17 mars 2021, à la Maison de la culture Monseigneur-Anselme-Titianma-Sanon de Bobo-Dioulasso en présence de l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

 

Les portes de la 4ème édition de la biennale se sont ouvertes, le mercredi 17 mars 2021, à la Maison de la culture Monseigneur-Anselme-Titianma-Sanon de Bobo-Dioulasso. Sous le thème « Lire pour tous, lire partout une culture de la paix, l’apport du numérique », l’édition de 2021 a connu la participation des écrivains venus du Mali,  du Sénégal, et du Burkina Faso. Plusieurs activités étaient au programme de ce rendez-vous littéraire. Il s’est agi essentiellement de rencontres entre élèves, étudiants et écrivains, d’échanges sur le thème de la 4e édition entre les professionnels, etc. L’innovation de cette édition,  selon la déléguée générale de la biennale, Safiatou Faure/ Sissoko, a été l’organisation d’un  « battle littéraire » entre conteurs, slameurs et poètes pour donner plus d’éclat à l’évènement. La marraine de la biennale de l’année 2021, Bernadette Sanou/Dao, a souhaité un enracinement de l’évènement à Bobo-Dioulasso comme un prolongement de la semaine nationale de la culture (SNC). Concernant l’abandon de la lecture par les jeunes, Mme Sanou pointe du doigt les parents qui, selon elle, ne montrent pas l’exemple. «Nous devons montrer l’exemple aux enfants, les orienter vers les bibliothèques même s’il y a une responsabilité personnelle », a-t-elle suggéré, saluant la remise des livres aux écoles. La lecture sera ainsi boostée car dit-elle, pour lire il faut des livres. L’ambassadeur de la France au Burkina Faso, Luc Hallade, partenaire de la biennale, a déploré l’abandon de la lecture pour les écrans. Pour le diplomate français, il n’est pas question d’abandonner le numérique mais d’accorder plus d’importance à la lecture qui a d’énormes bienfaits. «La lecture permet de découvrir, d’apprendre », a-t-il laissé entendre, soulignant que  la lecture est un enrichissement personnel considérable. Il a, par ailleurs, salué cette initiative qui, selon lui, donnera le goût de la lecture aux élèves. La biennale des littératures d’Afrique noire est un événement littéraire qui a lieu à Bobo-Dioulasso dont le but est de promouvoir la lecture.

 

Boudayinga J-M THIENON

Léon MILLOGO

(Stagiaire)

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