Commission d’ l’informatique et des libertés
L’Université Nazi Boni et la CIL signent une convention
La Commission de l’Informatique et de Liberté (CIL) a signé le mercredi 11 novembre 2020 à Bobo-Dioulasso, une convention avec l’université Nazi Boni. L’objectif de cette convention est de sensibiliser les étudiants de l’université de Bobo à la reconnaissance des droits des étudiants et de renforcer les connaissances des étudiants.
L’université Nazi Boni(UNB) vient de parapher une convention le mercredi 11 novembre 2020 avec la commission de l’informatique et de liberté(CIL). Pour Marguerite Ouédraogo/Bonnané, présidente de la commission de l’informatique et des libertés (CIL), cette convention a été signée pour permettre aux étudiants et au personnel d’encadrement de connaitre leurs droits et leurs obligations. Selon elle, la loi portant protection des données à caractère personnel a été votée pour aider les populations à protéger leurs données et ainsi éviter d’éventuels préjudices. « Aucune institution aujourd’hui ne peut se départir de l’ère du numérique », se convainc Macaire Ouédraogo, président de l’UNB. Parce que, pousuit-il, quand on parle du numérique et la digitalisation « on est exposé à un problème de sécurité, à savoir la sécurisation du cyber espace ».
Selon lui, il y a des informations à caractère confidentiel actuellement qui sont en train d’être violées. Et pour mettre fin à ces violations, « il existe une structure qui est la commission de l’informatique et de liberté à même de sécuriser, de contrôler, et de réguler ces informations à caractère personnel et aussi de protéger les citoyens », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter « nous avons sollicité la (CIL) de nous accorder un partenariat à travers une convention afin de nous accompagner dans l’acquisition de l’excellence à travers une formation de qualité mais aussi la sensibilisation et le rappel aux étudiants de la gravité qu’il y a à gérer ses informations et à violer ses informations à caractère personnel ». M Ouédraogo explique que l’UNB compte près de 35 000 étudiants. C’est donc le lieu, dit-il, pour sensibiliser ces étudiants qui peuvent être amenés à violer les informations à caractère personnel. « Les enseignants, près de 500, sont aussi mis à contribution pour sensibiliser à la protection des informations à caractère personnel », a souligné le président de l’université Nazi Boni.
Assita OUEDRAOGO
