Surveillance de la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames

 

Un projet voit le jour

 

Le Projet d’appui à la surveillance et d’aménagement de la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames a été lancé le mercredi 11 novembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Le projet va servir à l’amélioration de la conservation de la forêt classée de la mare aux hippopotames de la région des Hauts-Bassins.

La réserve de biosphère de la  mare aux hippopotames située à 60 km au nord-est de la ville de Bobo-Dioulasso est « menacée ».  Pour faire face à cette menace, le Projet d’appui à la surveillance et d’aménagement des réserves de biosphère de la mare aux hippopotames a été lancé le mercredi 11 novembre 2020 à Bobo-Dioulasso. Ce projet est appuyé par la commission allemande pour l’UNESCO et du ministère fédéral des affaires étrangères. Selon le gestionnaire de la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames, le lieutenant-colonel Souleymane Yaméogo, la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames compte des hippopotames, des éléphants, des espèces d’oiseaux, des singes, des phacochères.

L’objectif du projet  est d’assurer une bonne protection de la réserve contre les menaces des braconniers de ces animaux, aux dires du point focal du Comité MAB de l’UNESCO au Burkina Faso, Ollo Théophile Dibloni. La réserve de biosphère de la mare aux hippopotames, poursuit-il, connait des difficultés depuis l’apparition du COVID-19 et avec l’insécurité. Cette situation a un effet néfaste sur le tourisme  de la zone, a-t-il déploré.  En effet, chaque année, la réserve reçoit  500 à 1000 visiteurs. Durant le projet, des agents forestiers et des pisteurs anti-braconnage seront formés. Des actions conjuguées par les forces de défense seront menées  dans toute la zone pour lutter contre le braconnage, a indiqué M. Dibloni. Les populations seront également formées à la collecte et à la transformation des produits forestiers ligneux. « Toute chose qui leur permettra de contribuer à la lutte contre le braconnage », a laissé entendre Ollo Théophile Dibloni.  Il est prévu de planter des plaques et des panneaux de signalisations pour ne pas les visiteurs ne s’égarent dans la zone. Le représentant du directeur de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Zakaria Traoré, pour sa part, a souligné que le projet va contribuer à renforcer les capacités des acteurs, accroitre le potentiel en terme de richesse et diversité biologique.

 

Boudayinga J-M THIENON

Aïda KONE

(Stagiaire)

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