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Filature du sahel

 

De nouveaux fils sur le marché

 

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, en tournée à Bobo-Dioulasso, a visité le 19 juin 2020 la nouvelle unité industrielle de la Filature du sahel (FIlSAH) et l’usine de production d’engrais et d’assemblage de tracteurs, Tropic Agro-Industrie.

 

La Filature du sahel  (FILSAH) s’est dotée d’une nouvelle unité industrielle pour produire un nouveau type de fil. Cette nouvelle matière première pourra servir à la fabrication des draps, des rideaux, des cache-nez et même des tenues militaires. Ces nouvelles machines ont une capacité de production de 10 000 tonnes par an. C’est un investissement d’environ 4 milliards de FCFA avec un appui de l’Etat à hauteur d’un milliard de FCFA. Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a visité ces nouvelles installations de la FILSAH, accompagné par son directeur général, Abdoulaye Nabolé. Pour lui, ce projet soutenu par le code des investissements, vient apporter une réponse à la question de la disponibilité de la matière première pour la fabrication d’autres types de tissus.

Aussi, pour le ministre, c’est un montant de près de 25 milliards de FCFA destinés auparavant à l’achat des fils ou des tissus qui resteront désormais au Burkina. « Un jour tout ce  qu’on portera au Burkina sera fait sur la base du coton et du fil burkinabé »s’est réjoui Harouna Kaboré. Le directeur général de la FILSAH, qui a apprécié cette visite dit avoir saisi l’opportunité offerte par le code des investissements pour porter la production de fil de 5000t/an à 10 000 tonnes/an. Après la Filature du sahel, le ministre du Commerce est allé encourager le promoteur de Tropic Agro-Industrie spécialisée dans la production d’engrais et de montage de tracteurs agricoles.

L’usine est en construction. « Nous injectons chaque année près de 80 milliards FCFA  pour l’importation de l’engrais alors que nous avons une grands possibilité au niveau local pour satisfaire la demande » a souligné M Kaboré. En effet,  le directeur général  de la société, Alassane Siénou, a laissé entendre que l’entreprise compte produire  600 000 tonnes d’engrais pour satisfaire la demande estimée 350 000 tonnes. Le surplus sera écoulé au Mali et en Côte-d’Ivoire. Quant à l’unité de montage de tracteurs, le promoteur compte fabriquer près de 60 tracteurs par jour et disposera d’un garage d’entretien dans les différentes régions du Burkina.

Adaman DRABO

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