Fête de la musique, édition 2020

«Nous n’avons plus besoin que des artistes étrangers viennent célébrer notre culture», Abdoul Karim Sango

Le ministre de la culture, des arts et du tourisme (MCAT), Abdoul Karim Sango, a présidé la première édition de «Misik Wakato», organisé par l’agence Hono Management, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la musique édition 2020, le dimanche 21 juin 2020 à Tenkodogo.

La date du 21 juin pour célébrer la musique a été choisie parce qu’elle coïncide le plus souvent avec le solstice d’été (jours les plus longs de l’année, ou la nuit la plus courte pour ceux qui festoient jusqu’à l’aube). La fête de la musique a pour vocation de promouvoir la musique et encourager les musiciens amateurs mais aussi de professionnels à se produire bénévolement dans les rues et autres espaces publics.

Au Burkina Faso, c’est à Tenkodogo, dans la cité de «Zoungrantenga», que l’évènement a été célébré, à travers la première édition  de «Misik Wakato», organisé par l’agence «Hono Management», dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la musique, édition 2020. Une date qui restera marquée dans l’anale du showbiz de la musique moderne et traditionnelle dans la région du Centre-Est.

Pour réussir la première édition de ce nouveau concept du showbiz de la musique burkinabè, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour offrir une soirée inédite en sons et en lumière, avec toute l’énergie, de tonalité et de toutes les vibrations positives aux mélomanes de la musique de la cité de «Zoungrantenga». Durant 3h chrono, l’orchestre Tenko Jaz, les artistes musiciens tels Floby, Hawa Boussim, Patricia Minoungou, Fleur Ouédraogo, Don Sharp de Batoro, Pam Luster, Eunice Goula, Maria Bissongo, Rama, et la troupe traditionnelle de Hamado Bambara de Garango, ont tenu en haleine le nombreux public et les autorités, dans une salle de conférences de l’hôtel Laafi qui a fait son plein des grands jours.

Ce fut une belle occasion pour ces artistes de se retrouver autour de la musique, mais aussi et surtout, de mettre en application les exigences de la culture, qui reste cette arme redoutable de lutte contre toutes formes d’adversités, dont celle liée à la maladie à coronavirus dont le Burkina Faso n’est pas épargné à l’instar des autres pays et à l’insécurité.

«Il était important dans ces moments difficiles, liées à la maladie à coronavirus et à l’insécurité, de trouver un espace pour qu’ensemble, nous passions un bon moment avec une palette d’artistes très talentueux de notre pays et qui portent haut le flambeau de la musique burkinabè. Au-delà des aspects festifs et de distraction, nous invitons les Burkinabè à vivre unis et soudés, parce que c’est ensemble que nous pourrons hisser haut la culture burkinabè. Sans fausse modestie, nos artistes musiciens sont capables de rivaliser sur l’ensemble des scènes internationales et nous n’avons plus besoin que des artistes viennent de l’étranger pour célébrer notre culture», déclaré le ministre de la culture, des arts et du tourisme (MCAT), Abdoul Karim Sango.

A travers cette palette d’artistes musiciens qui se sont exprimés à cette soirée, le ministre Sango a exprimé qu’en termes de musique, le complexe du Burkinabè d’une certaine époque est révolu. Les organisateurs ce nouveau concept du showbiz de la musique burkinabè, «Misik Wakato» ont promis passer dans toutes les régions du Burkina Faso pour offrir de la musique qualité service par l’agence «Hono Management», en partenariat avec le MCAT et le Bureau burkinabè du droit d’auteurs (BBDA).

Bougnan NAON
naon_2012@yahoo.fr

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