Lycée scientifique de Bobo-Dioulasso
Le ministre Ouaro insatisfait de l’évolution du chantier
Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro a visité, le 25 novembre 2019, le chantier de construction du lycée scientifique de Bobo-Dioulasso. A l’issue de la visite, il a déclaré être insatisfait de l’évolution des travaux.
Insatisfait de l’évolution des travaux lors de sa visite précédente en juillet 2019, c’est en mode superviseur que le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro, a revisité le chantier de construction du lycée scientifique de Bobo-Dioulasso, le lundi 25 novembre 2019. Guidé par le responsable de chantier, le ministre et son équipe ont fait le tour du site. A l’issue de la visite, il a indiqué que les travaux des différentes infrastructures sont respectivement à des taux de réalisation de plus de 30% et 50%. En rappel, deux entreprises sont à l’œuvre. Une première, qui est en charge de la construction de logements du personnel, des blocs administratif et pédagogique, et du restaurant.
La deuxième, quant à elle, a la charge de la construction des dortoirs, de l’infirmerie et de la salle d’étude. A écouter le ministre Ouaro, l’état d’avancement n’est pas à la hauteur de ses attentes. « Nous demandons encore à ses différentes entreprises de fournir des efforts pour que l’infrastructure soit réceptionnée », a laissé entendre le chef du département de l’éducation. Et de rappeler qu’il y a eu déjà un premier rendez-vous manqué pour la réception, en juillet dernier. Le prochain délai est donc prévu en janvier 2020. En attendant, les élèves sont logés à l’ENEP de Bobo-Dioulasso. Le Pr Ouaro a cependant reconnu la qualité du travail. « C’est un travail de qualité. Il est bon de finir dans les délais, mais finir dans les délais avec des infrastructures de qualité. Nous ne souhaitons pas revenir encore sur ces lieux pour des travaux de réhabilitations et autres. Alors nous misons sur la qualité», a-t-il ajouté.
Nafissatou B. LAGUEMPEDO
(Stagiaire)
