Festival des arts et du cirque de Bobo-Dioulasso

 

Le cirque s’invite à Bobo-Dioulasso

 

L’Espace rencontre jeunesse de Dafra (ERJD) a organisé, du 11 au 16 novembre 2019, la 5e édition du Festival des arts et du cirque de Bobo-Dioulasso. La cérémonie de lancement a eu lieu en présence des autorités administratives et culturelles, le jeudi14 novembre, à l’Institut français de ladite ville.

 

L’Espace rencontre jeunesse de Dafra (ERJD) en partenariat avec l’Institut français organise depuis 2015 le Festival des arts et du cirque de Bobo-Dioulasso. « L’idée est de créer un cadre d’animation dans la ville de Bobo et de faire la promotion du cirque peu connu en Afrique », comme l’a expliqué le président du comité d’organisation, Soumaila Pakotogo. L’an 2019 n’a pas fait l’exception. La 5eédition s’est tenue, du 11 au 16 novembre 2019. La cérémonie d’ouverture a eu lieu à l’Institut français le 14 novembre 2019. Ladite cérémonie, a donné un avant goût des spectacles prévus durant le Festival. Des prestations de troupes telles que ‘’Cotonou CirkCompany’’, ‘’Compagnie Cirque Dafra ont émerveillé le public. Pour cette édition, il a été programmé « des plateaux d’animation, des ateliers d’initiation des enfants aux arts et au cirque au profit des jeunes, des prestations d’artistes dans la ville … », aux dires de M. Pakotogo. Selon lui, il y a un grand engouement autour du festival qui gagne davantage en visibilité. Pour l’occasion « des troupes de pays invités notamment la Côte d’Ivoire, le Benin, le Niger, la Suisse  y ont pris part », a-t-il ajouté. Le président Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé a souhaité que « Bobo devienne la meilleure ville de cirque ; non pas seulement au Burkina Faso, mais en Afrique toute entière ». Pour sa part, le maire de la commune, Bourahima Sanou a renouvelé ses remerciements à tous les acteurs qui travaillent à pérenniser le projet. Pour lui, le Festival est une belle occasion de démonstrations et de culture de talents au niveau des jeunes. Et le plus important de son avais, est le brassage des cultures à l’échelle internationale. La tenue de cette activité dans la ville confirme à en croire le maire Sanou, son titre de « La première ville culturelle du Burkina-Faso ». Il a aussi affirmé que « l’organisation de ce projet est une interpellation pour nous. Nous avons le festival, mais il me revient que nous n’avons pas le cadre adéquat ».

 

Nafissatou B. LAGUEMPEDO

(Stagiaire)

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