Projet de réduction des pertes après récolte

Des acteurs capitalisent leurs expériences

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondiale ont organisé conjointement un atelier des parties prenantes du projet de « réduction des pertes après récolte dans les filières céréalières et légumineuses », le mercredi 31 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso. Objectif : Collecter de manière participative des informations, expériences et leçons apprises en matière de gestion post-récolte.

 

Les pertes post-récolte dans les filières céréalières et légumineuses constituent un phénomène qui menace la sécurité alimentaire. Dans le but de lutter contre ce phénomène, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en place le projet de « réduction des pertes après récolte dans les filières céréalières et légumineuses ». Financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC),  l’Agence de coopération suisse, ce projet vise à minimiser les pertes après les récoltes. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondiale (PAM) ont organisé conjointement un atelier avec les parties prenantes dudit projet, le mercredi 31 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso.

Selon le représentant du représentant de la  FAO au Burkina Faso, Souleymane Traoré, une étude commanditée par les trois agences montre aux producteurs la perte au niveau de la récolte, du stockage, la transformation. En effet, cette étude a permis aux  producteurs de prendre conscience de l’ampleur des pertes, a-t-il poursuivi. La rencontre, selon M. Traoré vise à collecter de manière participative des informations, expériences et leçons apprises en matière de gestion post-récolte par les acteurs du projet notamment, les producteurs, les confédérations paysannes, les chercheurs, les agents d’encadrements…

Le projet concerne les acteurs des régions du Nord, des Hauts-Bassins, des Cascades, du Centre-Nord.  Paraphrasant Nelson Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends », M. Traoré a laissé entendre qu’il n’existe aucune mauvaise expérience. De ce fait, il s’est déclaré convaincu que l’expérience acquise pendant la mise en œuvre servira certainement les bénéficiaires et le Burkina Faso. Le directeur régional en charge de l’agriculture des Hauts-Bassins, Julien Ouédraogo a imploré les bénéficiaires du projet à parler de manière franche au cours de cet atelier afin d’améliorer le Programme. La gestion des produits post-récolte est « importante » car, de son avis, elle pourrait jouer sur la qualité des produits.

A l’en croire, la question de gestion des produits post-récolte est une question de santé publique à traiter d’énergie. Quant à la consultante internationale dans le cadre projet, Anna Crole-Rees, elle a fait savoir que le projet a permis de montrer les pertes après récolte sont les pertes au champ, au moment du stockage et du transport, invitant les acteurs à participer à l’atelier à travers des propositions à partir de leurs « bonnes et mauvaises expériences ». Les bénéficiaires du projet ont traduit leur reconnaissance à la FAO et ses partenaires. Pour la présidente du groupement « Ratamalgré » de Bissiga, localité dans la région du Centre-Nord, Alimata Simporé, le projet a beaucoup apporté à sa structure, productrice de Niébé. « Avant nous perdions beaucoup mais aujourd’hui grâce à la formation reçu, nous avons minimisé les pertes dans la gestion du niébé récolté », a-t-elle avoué. Cependant, le problème de stockage se pose toujours avec acuité.

 

Boudayinga J-M THIENON

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