Cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins
Faible taux d’exécution du PNDES, durant le premier semestre 2019
Le cadre régional de dialogue (CRD) des Hauts-Bassins a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année, le mercredi 31 juillet 2019, à Bobo-Dioulasso. De cette rencontre, il est ressorti que l’exécution 2019 du Plan national de développement économique et social (PNDES) a connu un retard au cours du semestre écoulé.
Les acteurs du développement de la région des Hauts-Bassins se sont réunis le mercredi 31 juillet 2019, à Bobo-Dioulasso. C’était à l’occasion de la deuxième session ordinaire de l’année 2019 du cadre régional de dialogue (CRD), la première s’étant tenue le 28 février dernier. A l’ordre du jour, étaient principalement inscrits, l’examen et l’adoption du compte rendu de la première session ordinaire, et le rapport régional de performance à mi-parcours 2019 du Plan national de développement économique et social (PNDES). Après amendement, le compte rendu de la première session a effectivement été adopté par acclamation des membres du CRD. Les travaux ont été présidés par le président du conseil régional (PCR) des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé. Le PCR a indiqué que la mise en œuvre du PNDES dans la région, à travers les plans locaux de développent, connait un faible taux d’exécution pour le premier semestre. Cela est dû, à l’en croire, aux nombreuses perturbations du fonctionnement de l’appareil administratif. Mais Célestin Koussoubé est confiant quant à l’aboutissement des différents chantiers Prévus. La directrice régionale de l’économie et de la planification, Fatoumata Sanogo, a consacré une communication sur l’exécution du PNDES dans la région, durant les premiers six mois de l’année 2019. Pour Mme Sanogo, il y a retard certes, mais il n’est pas question de s’alarmer sur les chiffres. L’exécution des travaux, a-t-elle affirmé, sont dans une bonne dynamique et elle a dit fortement espérer que les chantiers connaitront une accélération afin que les résultats soient au rendez-vous au bilan annuel. « Nous avons un taux financier d’environ 48%, cela veut dire que les activités sont en cours » a-t-elle laissé entendre. Elle a, en outre, précisé que lorsque l’infrastructure n’est pas encore réceptionnée, il est « tout simplement » pointé zéro comme réalisation. Du reste, elle a rassuré que le décollage est presque la même pour ces dernières années.
Alpha Sékou BARRY