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Maison d’arrêt et correction de Bobo-Dioulasso

Le « sourire » partagé aux détenus

 

La 2e édition du festival « Donner le sourire aux détenus » s’est tenue, les 25 et 26 juin 2019 dans la cour de détention de la Maison d’arrêt et correction de Bobo-Dioulasso.

 

Les détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso étaient en fête, les mardi 25 et mercredi 26 juin 2019. En effet, c’est tout heureux qu’ils ont pris part à la deuxième édition du festival «Donner le sourire aux détenus ». Compétitions de football, de lido, de dam, d’awalé et de baby-foot entre les détenus ont marqué cette deuxième édition. Les détenus, gardes de sécurité pénitentiaire, festivaliers ont vibré aux sons des artistes de la Cité de Sya à travers leurs prestations. Ce festival est l’œuvre de l’assistant de garde de sécurité pénitentiaire, chef du service d’art et culture de la MACB, Daouda Traoré, par ailleurs président de l’association « Donner le sourire aux détenus », structure organisatrice dudit festival. Malgré le manque de moyens financiers, M. Traoré affiche sa satisfaction. « Je suis satisfait car le festival a pu se réaliser », a-t-il soutenu. A travers ce festival, a laissé entendre Daouda Traoré, l’association compte donner le sourire aux détenus et leur permettre de s’égayer afin d’oublier le poids de la prison. Aux dires du promoteur du festival, sa structure entend contribuer à l’humanisation des lieux de détention au Burkina Faso. «Nous comptons accompagner l’administration pénitentiaire dans sa politique de réinsertion sociale »,  a-t-il ajouté. Au cours de cette activité, l’association a collecté des fonds afin de lancer les activités d’apprentissage en art plastique dans le centre de détention pour mineurs. Tout en se réjouissant de l’organisation de ce festival, le directeur de la MACB, l’inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, Vincent Konombo, a encouragé le promoteur de l’événement. Et de souligner que l’administration pénitentiaire se tient prête à soutenir ce genre d’initiative. Visiblement heureux par cette initiative, des détenus ont manifesté leur gratitude en l’endroit de l’association. « Oser donner du sourire à un détenu, c’est lui donner l’espoir, c’est lui dire qu’il est possible de contribuer au rayonnement du Burkina Faso », a lancé le porte-parole des détenus, Laye Touré, souhaitant que ce festival soit perpétué dans le temps.

Boudayinga J-M THIENON

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