Centre est
Boulgou
Projet Fonds Enfants et jeunes
Les activités de la phase VI lancées à Tenkodogo
Tenkodogo, (AIB) – Les activités de mise en œuvre de la phase VI du projet dénommé «Fonds enfants et jeunes» (FEJ), ont été officiellement lancées le jeudi 28 mars 2019 à Tenkodogo, capitale régionale du Centre-Est. C’était au cours d’un atelier régional d’information présidé par le gouverneur, Antoine Ouédraogo.
La protection et la promotion des droits des enfants et des jeunes, ainsi que les violences, en particulier celles basées sur le genre, la traite et les autres pires formes de travail des enfants et des jeunes, constituent des priorités du gouvernement burkinabè et se traduisent par la mise en œuvre de projets et programmes de développement. Dans le but d’apporter des solutions efficaces et urgentes à ces préoccupations majeures et de limiter leur impact sur le développement des communautés, que les activités de mise en œuvre la phase VI du projet dénommé «Fonds enfants et jeunes (FEJ)» au Centre-Est ont été lancées par les autorités régionales. Le but du FEJ est de de contribuer à l’épanouissement des enfants et des jeunes à travers la promotion de leurs droits fondamentaux en luttant contre les violences dont la traite et les pires formes de travail des enfants et l’amélioration de l’employabilité des jeunes. Son objectif global est de permettre que les enfants et les jeunes de moins de 25 ans, socialement défavorisés et vulnérables soient mieux protégés contre les pires formes de travail, la traite des enfants et des personnes, ainsi que les violences basées sur le genre qui ont des perspectives d’avenir. Il vise spécifiquement au renforcement d’un environnement juridique, institutionnel, socio-économique et culturel propice à la promotion des droits de l’enfant et des jeunes. «La région du Centre-Est, une des zones les plus touchées par le phénomène des violences faites aux enfants, figure la région du Centre-Est, en témoigne les statistiques qui révèlent 2456 cas de violences enregistrées entre 2015 et 2017, dont 296 cas d’interception d’enfants victimes de traite et de pires formes de travail ; 172 cas de mariages forcés de filles et 1988 enfants victimes d’autres types de violences. C’est dans le souci de permettre aux participants de s’approprier au mieux les objectifs et les orientations de cette nouvelle phase, que cet atelier régional d’information et de lancement officiel de la mise en œuvre des activités de la phase VI du projet dénommé «Fonds enfants et jeunes que cet atelier est organisé», a relevé son premier responsable, le gouverneur Antoine Ouédraogo. D’un coût estimé à environ 3,9 milliards de francs CFA et financé par la coopération allemande, à travers la KFW, le projet FEJ couvre la période de trois ans, allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2021. Ce projet est bâti sur quatre composantes que sont : la composante 1 : les mesures de communication aux niveaux national et local pour améliorer la visibilité des actions financées par le FEJ ; la composante 2 : la réalisation et équipement d’infrastructures sociales pour enfants et jeunes (services sociaux communautaires inclus) ; la composante 3 : la promotion des enfants et jeunes vulnérables, notamment à travers des cantines scolaires, des bourses d’études, des formations professionnelles ainsi que des mesures ayant pour but la création des activités génératrices de revenus (AGR) destinés aux familles avec des enfants vulnérables et enfin la composant 4, pour les mesures d’accompagnement et d’appui-conseil aux communes, aux services techniques et aux acteurs de la société civile pour le montage et la mise en œuvre des projets particuliers réalisés dans le cadre des composantes 2 et 3. Antoine Ouédraogo a de fait, interpelé les différents intervenants à apporter le maximum d’informations aux participants afin qu’au terme de l’atelier, ils soient bien imprégnés du bilan de mise en œuvre des phases IV et V du FEJ et surtout bien informés des objectifs et des orientations de la nouvelle phase ainsi que du rôle des différents acteurs dans son exécution. Le coordonnateur du projet FEJ, Amidou Sioné a souhaité une implication active des communes bénéficiaires dans la mise en œuvre du projet. «Pour l’ensemble des projets structurants que nous allons avoir à développer avec les communes, il leur sera demandé une part contributive et ce, pour permettre aux différents acteurs d’être mieux impliqués dans ces projets qui vont être définis ensemble. Amidou Sioné a dit attendre des différents acteurs, une implication effective et une appropriation des projets qui seront réalisés dans le cadre du FEJ.
Bougnan NAON