Promotion des droits humains au Sud-Ouest
Boussera en ordre de bataille
Dans le cadre de la lutte contre les violations des droits humains, la direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Sud-ouest s’est entretenue avec la population de la commune rurale de Boussera, le jeudi 13 décembre 2018.
La direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Sud-ouest a effectué une sortie dans la commune rurale de Boussera, le jeudi 13 décembre 2018, à environ 25 kilomètres de Gaoua. Elle a eu pour objectif, d’échanger avec la population sur les droits, les devoirs et les éventuelles violations de ces droits. Au cours de la rencontre, le communicateur, conseiller en droits humains, Cyrille Zongo a présenté le Centre d’écoute et de documentation sur les droits humains. Ce centre est l’un des services de la direction régionale des Droits humains et la promotion civique du Sud-Ouest qui reçoit toutes les personnes victimes de violation de leurs droits.
Cela, pour leur donner des orientations en fonction de la catégorie des droits violés vers les structures habilitées à les recevoir. En plus, M. Zongo a apporté des éclaircissements sur les mécanismes de protection et défense des droits humains. C’est ainsi qu’il a présenté les différentes structures juridictionnelles et non juridictionnelles habilitées au Burkina Faso à réparer les droits. A l’issue de la communication, il a exprimé sa satisfaction. Car, de son avis, le public présent a démontré par son comportement qu’il avait besoin de ces actions de sensibilisation.
La cérémonie a été présidée par le 1er adjoint au maire de Boussera, Dodjité Palé. Pour sa part, il a loué l’action de la direction régionale parce que cette séance de sensibilisation est salutaire. «Cette lumière apportée est fondamentale ; la connaissance des droits et devoirs est primordiale pour une société de justice et de paix », a-t-il souligné. La rencontre a connu une forte présence des femmes. Elles ont toutes salué l’engagement des services de la direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Sud-ouest. Comme l’atteste Assetou Kambiré qui pense que ce créneau est un cadre d’éveil des consciences. « Dorénavant, je sais où m’orienter en cas de violations de certains de mes droits », a-t-elle indiqué.
Evariste YODA