Burkina Faso-Société-Droits-Protection

Protection des droits humains: Des OSC féminines et de jeunes du Kourwéogo outillées

Boussé, le 23 nov. 2019 (AIB) – L’ONG Manitese a organisé à l’endroit d’Organisations de la société civile (OSC) de femmes et des jeunes de la province du Kourwéogo, une session de formation sur la protection des droits humains.

Le cadre d’échange qui a eu lieu du 18 au 20 novembre 2019 avait pour objectif le renforcement des capacités des participants dans la promotion des droits des couches sociales vulnérables.

Trois jours durant, une trentaine de femmes et de jeunes venant des différentes communes de la province du Kourwéogo (Région du Plateau central) ont échangé sur la problématique du respect des droits humains, notamment ceux des femmes et des jeunes.

Remise d’attestation par la coordonnatrice

Justifiant la tenue de la session de formation Abibou Kabré, coordonnatrice du projet services sanitaire, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants a soutenu que la promotion et la protection des droits de la femme font partie des priorités du développement au Burkina Faso.

En effet, dit-elle, il est un fait que le développement ne peut se réaliser sans l’effectivité des droits humains et ce sans discrimination, notamment de sexe.

Selon la coordonnatrice, des acquis ont certes été relevés en matière de promotion et de protection des droits humains en général ceux de la femme en particulier.

Elle a fait remarquer cependant, que le respect des droits de la femme et de la jeune fille demeure toujours un problème d’actualité au regard de toutes les violations de droits auxquelles les femmes et les filles sont confrontées dans leur vie quotidienne.

Pour elle, Les causes de cette ineffectivité des droits des femmes pourtant consacré par les différents textes ratifiés ou adoptés par le Burkina Faso, sont multiples.

L’on pourrait citer, selon elle, la méconnaissance de ces droits par la population en général et les femmes, les pesanteurs socio-culturelles et autres préjugés et stéréotypes à l’égard de la femme, l’analphabétisme, l’ignorance et la pauvre.

L’ONG italienne, à travers, Issa Zombré, facilitateur de la formation,  a voulu ainsi jouer sa contribution dans le sens de relever les  défis liés à la marginalisation  de la femme et au non-respect  de certains droits.

Les participants ont donc été outillés sur l’approche basée sur les droits humains. Un concept qui, de l’avis des organisateurs, permettra aux associations retenues de pouvoir  faire une analyse de situation, de fixer les priorités et de définir des stratégies de mise en œuvre.

Les participants ont été ainsi invités à se préparer à présenter des projets pour l’appel à candidature qui interviendra à l’issue des sessions de formation.

Agence d’information du Burkina

DB/ak

 

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