Burkina Faso-Presse-Revue

La crise policière se déporte à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 fév. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè font largement écho, ce mardi, du mouvement d’humeur qui devrait démarrer aujourd’hui à la police nationale.

Le quotidien national Sidwaya relate que suite au mot d’ordre lancé par l’Union police nationale (UNAPOL-Syndicat), ses premiers responsables ont été reçus par le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré, dans l’après-midi du lundi 3 février 2020, afin de trouver des solutions à leurs préoccupations.

Le même journal reprend à sa Une les propos du secrétaire général de l’UNAPOL, Armiyaho Zongo qui a déclaré, lors d’une conférence de presse, hier lundi à Ouagadougou que: «C’est à tort que nous avions demandé la démission du ministre».

De son côté, Aujourd’hui au Faso arbore: «Grève illimitée de l’UNAPOL : Le syndicat des policiers évasif après sa rencontre avec le PM».

«Police nationale: Grèvera, grèvera pas ?», affiche, pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui rapporte que dans la matinée, d’hier lundi, le syndicat des policiers a rencontré les journalistes pour évoquer la crise au sein de la corporation.

Et le confrère de souligner que «concernant la levée ou pas du mot d’ordre de grève, elle (UNAPOL) affirme qu’elle ira se concerter avant toute décision».

Pendant ce temps, Le Pays (privé) fait remarquer qu’ «au terme de trois heures d’échanges, le gouvernement et le syndicat des policiers, à travers leurs représentants, ont dit avoir abordé les différents problèmes avec une compréhension mutuelle».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, ce quotidien donne la parole au Dr Evariste Faustin Konsimbo, acteur de la société civile, qui dit, au sujet des recommandations des «11 sages» pour une sortie de crise au Burkina Faso, que: «La feuille de route n’a pas la prétention d’être le meilleur schéma».

A travers un commentaire, Le Pays mentionne ceci: «Oui à la réconciliation mais pas à n’importe quel prix», précisant que «l’intérêt supérieur de la Nation exige que tout le monde travaille à la réconciliation, la vraie, celle qui repose sur la Vérité et la Justice».

Agence d’information du Burkina

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