Burkina Faso-Presse-Revue

Covid-19 et législatives maliennes dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 20 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB, ce lundi, évoquent le second tour des élections législatives tenu, la veille, au Mali, sans oublier l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche à sa Une: «Mise en quarantaine des villes: chemin de croix pour un sauf-conduit», rappelant que l’une des mesures prises par les autorités pour endiguer la propagation du covid-19 est la mise en quarantaine des villes touchées, en vigueur depuis le 27 mars.

«Toutefois, l’exception est faite aux déplacements pour des raisons sociales ou professionnelles, avec ce sésame nécessaire qu’est le sauf-conduit, dont l’obtention relève du parcours du combattant pour ce qui concerne Ouagadougou en tout cas», écrit le journal.

De son côté, le quotidien national Sidwaya, sous le titre «le chef de l’Etat encourage le personnel soignant», met en exergue la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo qui accueille les malades du coronavirus.

Le même journal consacre son éditorial à la rencontre entre le président Kaboré et la classe politique, s’exclamant: «Que le consensus prévale !».

Selon Sidwaya, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé, le vendredi 17 avril 2020, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

«Outre la situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi prégnante, la gestion de la lutte contre le coronavirus, les échéances électorales ont été au menu de ces concertations ou pré-concertations entre le chef de l’Etat et les principales sensibilités de la scène politique nationale», relate le journal.

Pendant ce temps, Le Pays (privé) revient sur la cession de salaires des membres du gouvernement burkinabè contre le Covid-19, publiant un micro-trottoir dans lequel des citoyens se prononcent sur le sujet.

Le même journal consacre sa rubrique ‘’Sur la braise’’, au second tour des législatives au Mali, mentionnant que «(le) pari (a été) tenu malgré la psychose générale».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso titre: «Législatives au Mali: Un second tour en mode corona-sécuritaire», avant d’indiquer que tout comme le 1er tour, ce second tour des scrutins législatifs au Mali a été marqué de la double empreinte noire de l’insécurité et du coronavirus.

Selon ce journal, «tel quelqu’un qui a entamé une tache et qui veut la terminer proprement, les autorités maliennes ont tenu, hier 19 avril le second round des législatives après le 1er tour du 20 mars».

Et d’ajouter que «si le pouvoir malien pouvait faire preuve de la même opiniâtreté, de la même détermination face au terrorisme comme c’est le cas de ces législatives on aurait applaudi à tout rompre».

L’Observateur Paalga aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement’’, sous le titre: «Législatives au Mali: Quand l’urgence démocratique se moque de l’urgence sanitaire !».

Le confrère fait observer que «contre vents et marrées, ou plutôt contre menaces terroristes et risques du Covid-19, le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a organisé le second tour des élections législatives ce 19 avril».

 

 

 

 

 

Pour le commentateur, il s’agit d’élections au goût d’inachevé car, poursuit-il, «le cœur des Maliens n’y était pas». A l’en croire, le taux de participation déjà faible au premier tour, avec moins de 36%, pourrait encore baisser.

Agence d’information du Burkina

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