Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique, justice et sport, à la une des journaux

Ouagadougou, 11 janv. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021), le procès Thomas Sankara, la situation sécuritaire et la transition au Mali, à leur une.

«Sanctions contre le Mali : Goïta doit mettre un peu d’eau dans son lembourdji », titre le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’.

Le journal qui fait observer que « la guerre est donc déclarée entre d’un côté l’UEMOA et la CEDEAO et de l’autre le Mail », estime que le président de la transition malienne, Assimi Goïta ferait œuvre patriotique en proposant un calendrier raisonnable afin d’alléger les souffrances de son peuples qui se profilent à l’horizon.

Sidwaya, le quotidien national, qualifie ce « bras de fer » entre la junte militaire malienne et la CEDEAO d’«inopportun».

Car selon le journal, ni la CEDEAO ni la junte  malienne ne va tirer profit de cette atmosphère électrique. Les premières victimes sont les populations pour lesquelles l’organisation ouest-africaine et la junte sont censés agir.

D’ailleurs, le quotidien s’interroge s’il était indiqué d’isoler le Mali à un moment où le terrorisme est en train de faire son lit dans en Afrique de l’Ouest. Il trouve que « les désirs sont certes opposés mais, ce n’est pas le moment de se regarder en chien de faïence ».

Sidwaya suggère que les deux parties reviennent à de meilleurs sentiments pour le bien du Mali et de l’Afrique de l’Ouest car « la préoccupante insécurité dans l’espace communautaire l’impose! ».

Pour sa part, Le Pays, un autre quotidien privé, à travers son ‘’Dialogue intérieur’’ pense que la CEDEAO doit avoir le courage de s’attaquer désormais aux coups d’Etat constitutionnels.

« Tant qu’il y aura la mal gouvernance, les militaires auront toujours beau jeu de s’inviter dans le débat politique », écrit le journal.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore en première page : « Transition au Mali : la CEDEAO n’a pourtant pas fermé toutes les portes».

Pour lui, si la CEDEAO et l’UEMOA en sont arrivées à prendre de telles sanctions contre le Mali, c’est aussi en partie parce que les actuelles autorités politiques de Bamako ont prêté le flanc.

Et de rappeler que « de mémoire d’homme, des sanctions aussi lourdes n’ont jamais été prises contre un pays membre, de surcroit un pays qui vit d’énormes difficultés ».

Sous un autre registre, Sidwaya affiche : « procès Thomas Sankara et 12 autres victimes : Aziz Fall et la mallette d’argent », avant d’informer que le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et 12 de ses compagnons s’est poursuivi, le lundi 10 janvier 2022, à Ouagadougou, avec les auditions par visioconférence des témoins, Aziz Fall et Thierry Secrétan.

A en croire le journal, le procès-verbal d’audition de feu Salifou Diallo a aussi été lu, lors de l’audience de lundi.

« Coup d’Etat d’octobre 87 : Compaoré en a bien profité, il n’y a pas de doute», titre L’Observateur Paalga, citant le témoin Thierry Secrétan.

Selon le quotidien, même s’ils n’étaient pas présents à Ouagadougou et encore moins au Conseil de l’entente le 15 octobre 1987, les avocats des parties civiles ont cité le coordinateur de la campagne internationale justice pour Thomas Sankara, Aziz Fall, et le photographe, Thierry Secrétan, au regard de ce qu’ils peuvent apporter dans la manifestation de la vérité dans ce dossier.

« Si Thomas Sankara m’avais pas envoyé, je serais mort…, dixit Salifou Diallo », peut-on lire à la Une de Le Pays.

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga mentionne : «Situation sécuritaire au Centre-nord : Namsiguia, asphyxié, lance un cri de détresse », relatant que l’Association pour le développement de Namsiguia et villages environnants (ADNVE) a animé une conférence de presse, le lundi 10 janvier 2022 à Ouagadougou.

Le confrère croit savoir que l’objectif de la rencontre était de prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur la situation alarmante de Namsiguia, cible de récurrentes attaques terroristes.

A ce propos, Le Pays rapporte que les ressortissants ont recommandé l’installation d’un poste de contrôle à Namsiguia pour lutter contre l’insécurité dans le Bam.

Quant à L’Express du Faso, il affiche : « situation sécuritaire dans le Bam : il faut sauver Namsiguia maintenant et sans délai», soulignant que « selon le porte-parole, Abdoul Karim Sawadogo, tout peut basculer d’un moment à un autre si rien n’y est fait ».

En sport, le même journal revient sur la première sortie des Etalons à la 33e  Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue actuellement au Cameroun et au cours de laquelle le Burkina a perdu (1-2) contre le pays qui abrite la compétition.

Pour L’Express du Faso, « les Etalons ont craqué par manque d’expérience ».

Dans la même veine, L’Observateur Paalga titre : « Cameroun # Burkina (2-1) : L’équipe a manqué d’expérience, mais n’a pas été dominée ».

Sidwaya, de son côté, aborde ce match joué dimanche, en publiant les analyses des différents acteurs des deux camps.

Ainsi, le Team manager des Etalons, Aristde Bansé pense qu’au regard de la prestation des deux formations,  l’équipe burkinabè méritait au moins le match nul », tandis que le capitaine des Lions indomptables Vincent Aboubacar dit : « Nous avons eu un bon état d’esprit ».

Agence d’information du Burkina

KR/ak

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