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Burkina : l’Etat préconise des formations professionnelles privés aboutissant à l’auto-emploi
Ouagadougou, 17 mai 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a préconisé lundi auprès des promoteurs de centres privés, des formations professionnelles pratiques qui aboutissent à l’auto-emploi des jeunes formés.
«Il faut que nous fassions des formations pratiques afin que les jeunes puissent s’auto-employer et ceux qui n’y arrivent pas, doivent avoir la possibilité d’être intégrés dans une entreprise», a indiqué le ministre en charge de la Jeunesse et de l’Entreprenariat, Salifo Tiemtoré.
Le ministre Tiemtoré s’exprimait lundi, au cours d’une rencontre avec les promoteurs de centres privés de formations professionnelles. Ces centres tournent actuellement autour de 600 sur le territoire national contre une quarantaine pour les centres publics.
Selon le ministre Tiemtoré, les échanges ont porté sur le renforcement des centres de formations pour qu’ils puissent appuyer le gouvernement à donner des formations de qualité aux jeunes.
Le ministre Tiemtoré a aussi expliqué qu’il y a nécessité d’harmoniser les curricula dans tous les centres de formations, d’identifier et de renforcer le nombre de métier de formation.
Le Burkina Faso compte s’inspirer de son mentor le Maroc qui, au sein de l’alliance africaine pour la promotion de la formation professionnelle, forme dans 600 métiers, a-t-il affirmé.
«En accord avec le Maroc, nous sommes en train de voir dans quelle mesure nous pourrons amener le nombre de métier à 100 au Burkina Faso, a indiqué Salifo Tiemtoré.
Le président de l’association nationale des centres privés de formations professionnelles, Boukary Sawadogo a souhaité que l’Etat prenne en charge une partie de la scolarité des jeunes qui veulent se former mais qui n’ont pas les moyens.
Agence d’information du Burkina
MSS/ata/ak