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Burkina: L’élève-journaliste Pascaline Nikiema aborde la réinsertion sociale des enfants en situation de rue

Ouagadougou, 28 juin 2022 (AIB)- L’élève-journaliste Pascaline Nikiema, en fin de formation, a planché sur la nécessité de la réinsertion des enfants qui vivent dans la rue dans le centre de l’Action éducative en milieu ouvert (AEMO).

Dans le cadre de son mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’assistant en Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC), l’élève-journaliste Pascaline Nikiema s’est intéressée sur la réinsertion sociale des enfants et jeunes en situation de rue au centre Action éducative en milieu ouvert (AEMO).

Dans un documentaire de 26 mn, elle a défendu son thème le lundi 27 juin 2022, devant un jury composé de Yirmalè Fréderic Somé (président), de Ousmane Paré (suffragant) et de Inoussa Kinda (directeur de production).

Délaissés par leurs parents et la société, des enfants sont confrontés à de nombreuses situations difficiles et précaires qui les contraignent à  sortir dans les rues pour y dormir et mendier.

Cette situation expose les enfants sans abris qui se retrouvent dans la délinquance, la consommation de drogue et autres stupéfiants.

Pascaline Nikiéma a obtenu la note de 16/20

Pascaline Nikiema a successivement donné la parole aux autorités compétentes qui s’impliquent dans le processus de réinsertion des enfants et jeunes dans la société et les parents, afin de recueillir tantôt leurs vécus, tantôt des pistes de solutions.

« Selon les chiffres de Médecins du monde, l’on estime à 8 000 le nombre d’enfants dans cette situation et les citoyens ne se préoccupent guère de l’enjeu de l’exposition de ces enfants dans les rues », a expliqué Mme Nikiema.

Inoussa Kinda a salué la pertinence du thème parce qu’on remarque de plus en plus d’enfants au niveau des feux tricolores et le fait d’en parler peut susciter une prise de conscience des citoyens.

Ousmane Paré a aussi félicité l’impétrante pour le choix du sujet et a relevé quelques incohérences dans le documentaire sur le fait que le sous titrage ne traduisait pas ce que le sujet disait.

Quant au président du jury, Yirmalè Frédéric Somé, il aurait bien voulu que l’impétrante mentionne dans son film documentaire « images d’archives » dans certains passages et aussi de surseoir au stand up.

Pascaline Nikiema a remercié le jury pour ses pertinentes observations et a promis de les intégrer dans l’élément final. Elle obtient la note de 16/20.

Agence d’information du Burkina

HB/ho/bz/ak

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