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Burkina: Le budget constitue un document pour «réaliser le bonheur promis aux populations» (Spécialiste) 

Ouagadougou, 24 déc. 2019 (AIB) – «Le budget est un document dans lequel le gouvernement se donne les moyens de réaliser le bonheur qu’il a promis aux populations dans l’échéance d’une année», a expliqué à des journalistes, l’expert en économie, Hermann Doanio, au cours d’une conférence, vendredi à Ouagadougou.  

Selon le conférencier, le gouvernement prend en compte, un certain nombre d’objectifs pour élaborer le budget.

«Le budget 2020 a été élaboré suivant les besoins des populations (…) qui sont entre autres, la sécurisation du territoire, la défense, la production des biens et services publics collectifs (éducation, santé), la communication administrative contribuant à la transparence du secteur public» a-t-il expliqué.

Le conférencier a expliqué que les priorités doivent découler normalement d’une politique qui est couramment appelée le référentiel national de développement.

Et ce référentiel au Burkina Faso, a-t-il affirmé, est le Programme national de développement économique et social (PNDES) qui est décliné «au niveau sectoriel à travers des politiques sectoriels qui sont assortis de leur plan d’action pour leurs mises en œuvre chaque année par le budget».

Herman Doanio s’exprimait au cours d’une conférence publique sur le budget de l’Etat 2020 organisée vendredi par l’Association des Journalistes du Burkina (AJB).

Selon le secrétaire général de l’AJB, Boukary Ouoba, la conférence vise à éclairer les journalistes burkinabè sur le budget de l’Etat 2020 qui a été adopté  le 5 décembre 2019 par l’Assemblée nationale.

Selon le conférencier, les ressources totales du budget s’élèvent à 2 233 milliards F CFA, les Dépenses totales à 2 518 milliards F CFA et les Besoins de financement sont eux à 285,140 milliards F CFA.

Il a expliqué que le budget adopté par l’Assemblée nationale s’appelle couramment la loi des finances initiale qui sera modifié au cours de son exécution, par la loi des finances rectificatives.

«A ce niveau, quand la modification est très substantielle, l’autorisation est demandée à la représentation nationale mais quand les modifications sont mineures, le ministère de l’économie et des finances avec son pouvoir de régulation peut le modifier à sa guise», a-t-il affirmé.

Dans le budget de l’Etat 2020,  les prévisions de dépenses courantes sont de l’ordre de 1 639,253 milliards de FCFA, soit 65,51% et les prévisions de dépenses d’investissements (investissements exécutés par l’Etat et transferts en capital) sont, elles, de l’ordre de 863,166 milliards de FCFA, soit 34,49%.

Pour le conférencier, cela signifie que «notre administration fonctionne plus qu’elle ne promeut le développement».

«Ce sont les dépenses d’investissement (34,49%) qui sont à même de se faire ressentir au niveau des populations mais quand les dépenses de fonctionnement de l’administration (65, 51%) sont supérieures cela veut dire que le train de vie de l’Etat est très élevé», a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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