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Coopération au Burkina: L’Union européenne interpelle les journalistes à mieux informer les citoyens

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Coopération au Burkina: L’Union européenne interpelle les journalistes à mieux informer les citoyens

Ouagadougou, 11 déc. 2018 (AIB) – Le chef de la coopération de l’Union européenne (UE), Thierry Barbé a déclaré lundi, que la communication institutionnelle cache la vérité et a interpellé les journalistes à mieux informé les citoyens sur ce qui se passe en bien ou en mal, a constaté une journaliste de l’AIB.

«Les citoyens doivent être mieux informés sur ce qui se passe en bien ou en mal, peu importe. C’est la réalité qui compte, il ne faut pas la cacher. On a l’impression de temps en temps que la communication institutionnelle la cache. Tout ça doit être dans la main des journalistes pour le sens de la justice, de la gouvernance, des contrepouvoirs», a affirmé le chef de la coopération de l’Union européenne, Thierry Barbé.

Le chef de la coopération de l’Union européenne, Thierry Barbé

Selon lui, il y a de très bonnes informations qui ne sont pas dévoilées, tout comme des faits d’importance moindre qui ne sont pas révélés.

M. Barbé s’exprimait lundi, à l’occasion de la nuit de la coopération, sur le Salon international de la coopération pour le développement, organisée par le réseau, Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD).

«On arrive dans le cadre de l’aide budgétaire à des résultats très intéressants. Le gouvernement  fait des progrès qui sont concrets pour les populations. On est plutôt satisfait», a-t-il indiqué.

Il a confié que l’Union européenne est un bailleur de fonds important qui accorde de gros contrats qui, malheureusement dépassent souvent les capacités de gestions des organisations de la société civile et des ONG burkinabè.

«Nous voulons néanmoins travailler avec cette société civile et c’est pour ça que nous invitons les partenaires qui souhaitent des projets pour financer à être en consortium avec des ONG locales d’une part, ou à faire de la sous-contractualisation avec des partenaires locaux », a expliqué M. Barbé.

Pour le Secrétaire exécutif du réseau, Initiatives des journalistes africains pour la coopération et le développement (IJACOD), Jean Victor Ouédraogo, son réseau va travailler pour répondre à l’interpellation faite par l’Union européenne.

«C’est l’un des objectifs de ce Salon. A travers notre journal en ligne que nous voulons lancer, nous comptons produire chaque année 100 à 120 grands reportages et enquêtes. Nous avons les hommes nécessaires qui veulent mouiller le maillot. Pour cela l’union européenne nous sentira», a conclu M. Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

FO/ak

Fête de l’indépendance dans le Centre: Pour une appropriation du nouveau référentiel de développement

Fête de l’indépendance dans le Centre: Pour une appropriation du nouveau référentiel de développement

Ouagadougou, 11 déc. 2018 (AIB) – En marge de la célébration de la fête de l’indépendance, le gouverneur de la Région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo a invité mardi, les collectivités territoriales à s’approprier le Plan national de développement économique et social (PNDES) pour bâtir un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice.

«Le cinquante-huitième anniversaire de la souveraineté nationale, placé sous le thème +Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère+ se tient dans un esprit de renouveau national et de l’union de toutes les forces vives de la nation pour bâtir un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice», a affirmé le gouverneur du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo.

Pour le premier responsable de la région, les collectivités territoriales doivent s’approprier le PNDES comme un socle de développement durable pour le Burkina Faso.

M. Ouédraogo s’exprimait mardi dans la commune rurale de Tanghin Dassouri, une localité située à 25 km à l’Ouest de Ouagadougou, ayant abrité les festivités au niveau régional.

Il a laissé entendre que ces festivités se sont déroulées dans un contexte socio-politique et sécuritaire délétère caractérisé par les velléités politiques, les actes d’incivisme et d’insécurité.

Celui-ci a également déploré la crise économique et la flambée du prix du baril de pétrole à l’international.

Le gouverneur du Centre a aussi invité l’ensemble des acteurs de la région à cultiver la paix et le civisme pour une cohésion sociale au pays des hommes intègres.

Le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Roland Béouindé s’est dit honoré du choix de sa commune pour abriter, au niveau régional, le 59e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

A ce propos, il a invité toutes les forces vives à se mettre au travail pour la réussite de cet événement.

C’est en 1960 que le Burkina Faso a accédé à sa souveraineté nationale avec à sa tête Maurice Yaméogo comme père de l’indépendance nationale

Agence d’information du Burkina

MS/CAK/LS/KZ/ak

 

 

 

 

11 décembre à Fada N’Gourma: Le président des koglwéogo  de Diapaga décoré

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11 décembre à Fada N’Gourma: Le président des koglwéogo  de Diapaga décoré

Fada N’Gourma, 11 déc. 2018 (AIB) – En marge de la commémoration du 58e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance, le président des Koglwéogo (groupe d’autodéfense) de Diapaga, Lamoudi Combari, a reçu, ce mardi à Fada N’gourma, la médaille d’honneur des collectivités locales, a constaté un journaliste de l’AIB.

Pour le président des Kolgweogo de Diapaga, sa décoration est le couronnement d’un «immense» travail abattu par tous les Kolgweogo de l’Est.  «Nous avons réussi à faire reculer le grand banditisme dans notre zone d’intervention», a  fièrement affirmé Lamoudi Combari.

Pour sa part, le président du Conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo, un autre récipiendaire, gratifié de la médaille d’honneur des collectivités locales, a dit dédier sa décoration à ses collaborateurs et à toute la jeunesse du Gulmu.

Les parades militaires qui agrémentaient habituellement les cérémonies du «11 décembre» dans la région de l’Est, ont manqué à la fête cette année.

Le choix de ce format, selon le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Ousmane Traoré, s’explique par la situation sécuritaire marquée par des attaques terroristes au lourd bilan humain et socio-économique.

«L’extrémisme violent ébranle nos efforts de développement, sape nos efforts pour la paix… Nous ployons sans nul doute mais, vaille que vaille, nous resterons debout», a-t-il dardé.

Ainsi, le colonel Traoré a salué la mémoire des héros nationaux et de toutes les victimes de l’extrémise violent en paraphrasant le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de son adresse à la nation.

«Cette année aura été une année éprouvante pour notre pays au plan sécuritaire et si nous sommes restés debout, c’est bien parce que certains d’entre nous sont allés jusqu’au sacrifice suprême pour défendre la patrie», a-t-il cité.

Et de conclure que dans la lutte contre cette menace qui a provoqué à l’Est «la fermeture de plusieurs écoles, la désertion des agents du public comme du privé…», la collaboration de chaque citoyen est précieuse.M.  Combari faisait partie des soixante-quatorze acteurs, issus des collectivités locales et de l’administration publique et privée, à recevoir, chacun, une médaille ce mardi matin.

Le Burkina Faso a commémoré, ce 11 décembre 2018, le 58e anniversaire de son accession à l’indépendance sous le thème : «Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère».

Les festivités au niveau national se sont déroulées dans la ville de Manga, capitale de la région du Centre-sud, à environ 120 km au sud de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

SJ/ak

Le président Kaboré invite les Burkinabè à la solidarité face au terrorisme

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Ouagadougou, 11 déc. 2018 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à l’occasion de la fête de l’indépendance, célébrée ce mardi, a invité ses concitoyens à faire preuve de solidarité face au phénomène du terrorisme que subi le Burkina Faso.

«Face à cette guerre que nous imposent les forces rétrogrades et obscurantistes, il nous faut faire preuve de solidarité et plus que jamais nous rassembler autour de l’essentiel», a déclaré le président Kaboré, dans son message lu sur les antennes de Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Selon lui, rien ne doit remettre en cause le vouloir vivre-ensemble de ces concitoyens dans le respect de leurs différences et de leur diversité.

«Ce que nous célébrons aujourd’hui (la fête de l’indépendance, Ndlr) n’est autre que notre unité, notre identité collective, notre fierté d’appartenir à la même patrie qui forment le ciment de notre vivre-ensemble et forgent notre destin commun», a-t-il fait remarquer.

Roch Marc Christian Kaboré estime que «c’est fort de ces valeurs que nos devanciers ont fait face à l’adversité de tous ceux qui ont voulu entraver la marche vers la liberté et l’indépendance de notre peuple qui n’a jamais courbé l’échine».

A cet égard, le chef de l’Etat burkinabè a eu «une obligation à l’endroit de tous les enfants dont la scolarité connait des perturbations du fait des menaces terroristes qui pèsent sur eux, sur leurs parents et leurs enseignants».

De son avis, personne n’a le droit de s’attaquer à l’avenir de la Nation burkinabè, ajoutant : «je veillerai à ce que l’accès de tous les enfants à l’école soit assuré sur l’ensemble du territoire national».

Le Burkina Faso a commémoré, ce 11 décembre 2018, le 58e anniversaire de son accession à l’indépendance sous le thème : «Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère».

Les festivités dont le clou a été marqué par la parade civile et militaire  ce mardi matin, se sont déroulées dans la ville de Manga, capitale de la région du Centre-sud, à environ 120 km au sud de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

AK

 

Le Burkina Faso «s’inscrit parfaitement» dans la démarche du Pacte des migrations de Marrakech (ministre)

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Le Burkina Faso «s’inscrit parfaitement» dans la démarche du Pacte des migrations de Marrakech (ministre)

Marrakech, 11 déc. 2018 (AIB) – Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrébéogo a confié à un journaliste de l’AIB mardi à Marrakech que son pays «s’inscrit parfaitement» dans la démarche des objectifs contenus dans le Pacte des migrations sûres, signé lundi dans la ville Rose du royaume chérifien.

«C’est un Pacte qui va servir de cadre», a déclaré le ministre Paul Robert Tiendrébéogo, précisant que le Burkina Faso s’inscrit parfaitement dans cette démarche».

Il mentionne que «nous sommes un pays traditionnellement d’immigration parce qu’en plus de ceux que nous recevons chez nous, nous avons une bonne dizaine de millions de Burkinabè à l’extérieur».

Ce document qui n’est ni une convention, ni un traité, encore moins un pacte contraignant, est un cadre flexible et volontaire qui tient compte de la souveraineté des Etats et qui va permettre à chaque Etat d’organiser les migrations avec en ligne de conduite le respect des droits des migrants.

Les actions à entreprendre pour gérer ces Burkinabè migrants vont être une continuité, selon M. Tiendrébéogo, parce que «nous faisons déjà beaucoup, aussi bien pour accompagner ceux qui, officiellement et légalement veulent migrer, que ce que nous faisons aussi pour ceux qui sont de retour».

«Nous travaillons avec le ministère de l’action sociale, avec l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) pour accueillir les migrants volontaires ou forcés. Nous allons donc dans le cadre de ce Pacte, continuer cette action-là», a indiqué le ministre Tiendrébéogo.

Il assure que le Burkina Faso mettra l’accent surtout sur «la maitrise des données parce que pour pouvoir gérer un problème il faut le maitriser», même si pour l’instant le pays ne dispose pas de données fiables sur le nombre de réfugiés, sur le nombre des migrants, aussi bien sur les départs qu’en transit.

Le pays des Hommes intègres travaille donc à «renforcer les capacités aussi bien de ceux qui sont chargés de gérer la question, que les migrants eux-mêmes, et surtout les forces de défense et de sécurité qui, surtout au niveau des frontières, doivent faire le travail de suivi des migrants qui entrent et qui sortent».

Le ministère que dirige M. Tiendrébéogo, créé en janvier dernier et chargé de la question, a déjà mis en branle un certain nombre d’initiatives de développement.

«Nous avons déjà organisé le forum national de la diaspora qui nous a servi de cadre de lancement de nos activités et qui nous a permis de discuter avec la diaspora, les autorités nationales et avec la société civile qui était là aussi pour voir dans quelles mesures nous pouvons justement mieux intégrer cette composante importante de la communauté nationale», a expliqué le chef du département de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Le Burkina Faso compte entreprendre des «actions concrètes», pour permettre aux Burkinabè de l’extérieur d’effectuer avec des facilités, des opérations au niveau des banques (frais de transfert de fonds pour aider leurs familles), de l’habitat, de l’éducation, de la santé du transport ou dans d’autres projets.

«Notre rôle aujourd’hui c’est de voir comment les aider à réaliser cela. Dans l’autre sens, notre rôle c’est également de travailler avec tous les ministères concernés, notamment le ministère des affaires étrangères pour renforcer la protection aussi bien juridique que sociale de tous ces compatriotes qui sont dans d’autres pays et qui, souvent vivent dans des conditions difficiles».

La Conférence intergouvernementale qui a adopté lundi le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, a refermé ses portes dans la soirée du 11 décembre dans la ville multiculturelle du Maroc, Marrakech.

Agence d’information du Burkina (AIB)

AS/ak

11 décembre : A Pékin, les Burkinabè commémorent sous le signe de la paix et de la sécurité

11 décembre : A Pékin, les Burkinabè commémorent sous le signe de la paix et de la sécurité

Pékin, 11 déc. 2018 (AIB)-Une quarantaine de Burkinabè ont commémoré mardi à Pékin, le 58e anniversaire de la fête nationale, sous le signe de l’amour, de la paix et de la sécurité, compte tenu des difficiles moments que traverse le Burkina Faso.

Réunis autour du chargé d’affaires de l’ambassade du Burkina Faso à Pékin, Issa Joseph Paré, une quarantaine de Burkinabè ont commémoré sobrement mardi, le 11 décembre, à près de 15 000 km de leur patrie.

«Nous souhaitons qu’il règne l’amour, la paix et la sécurité entre les filles et fils du Burkina Faso», a déclaré M. Paré.

Selon le diplomate, les Forces de défense et de sécurité qui se battent avec bravoure contre les terroristes, ont besoin de matériels sophistiqués au regard de l’ampleur de leur mission.

D’après lui, la République populaire de Chine dispose de ces moyens de défense et peut venir en aide au Burkina Faso.

Issa Joseph Paré a loué le rétablissement des liens diplomatiques en mai 2018 avec la l’Empire du milieu, un pays développé et qui a voix de chapitre au Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il poursuivi.

Le chargé d’affaire a assuré que les Chinois sont heureux de ce rapprochement et souhaitent nouer au plus vite, des relations commerciales avec des hommes d’affaires burkinabè.

Il a précisé que près de 400 Burkinabè (en majorité des étudiants) vivent en Chine et que des commerçants y séjournent régulièrement.

M.Paré a indiqué que tout est fin prêt pour l’ouverture de l’ambassade du Burkina Faso à Pékin, les jours à venir (probablement lundi prochain, ndlr).

Le diplomate Paré avait à ses côtés le 2e conseiller Denis Kaboré, le trésorier Ali Ilbodo (pas de faute) et le 2e secrétaire Gaston Alampoa.

Une trentaine de journalistes burkinabè en fin de formation et un commissaire de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Boubacar Bouda (en fin de mission) ont pris part à la commémoration.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA à Pékin.

Burkina/Indépendance : Un panel à Manga pour lutter contre l’excision  

Burkina Faso-Indépendance-Festivités

Manga, 11 déc. 2018 (AIB) – Dans le cadre des festivités de l’Indépendance, le Groupe d’action de lobbying et de plaidoyer (GALOP) a organisé lundi à Manga, sous la présidence de la première dame,  Sika Kaboré, un panel sur la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage des enfants.

Les  communications ont porté sur la typologie des pratiques traditionnelles au Burkina Faso, l’ampleur des MGF et du mariage des enfants, leurs conséquences, et la réponse nationale à ses pratiques.

Selon les panélistes, les MGF provoquent, entre autres, chez les victimes, la douleur, l’hémorragie, la transmission du VIH, de l’hépatite B, la rétention  d’urine, le traumatisme corporel, le tétanos, les infections, la mort.

Quant aux conséquences du mariage des enfants, ils ont cité les grossesses précoces, les accouchements difficiles, la forte fécondité, la mortalité maternelle et infantile, les fistules obstétricales, la non scolarisation, les violences psychologiques, la pauvreté.

Selon la présidente du GALOP, Sika Kaboré, en dépit des énormes efforts consentis par les différents acteurs de la lutte, la prévalence de ces fléaux reste toujours forte au Burkina Faso.

«La prévalence était en 2015, de 67% pour les MGF et de 51, 6% pour le mariage des enfants. Ce qui fait du Burkina, le 5pays dans le monde en matière de mariage d’enfants», a-t-elle regretté.

Elle a donc interpellé les populations de la région du Centre-Sud, sur le «drame que vivent en silence des milliers de filles et femmes», en précisant que la prévalence des MGF chez les enfants est de 7,5% dans cette région.

Elle a, ensuite, invité toute la communauté nationale à se joindre au GALOP, afin de mettre fin aux souffrances des femmes et des petites filles du Burkina Faso.

Le panel s’inscrit en droite ligne des conclusions de la conférence internationale sur les MGF organisée par l’Union africaine (UA) du 22 au 25 octobre dernier.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

Burkina Faso-Indépendance-Fête

Burkina/Indépendance : La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso inaugure sa représentation à Manga

Manga, 11 décembre 2018 (AIB) – En marge des festivités de l’indépendance, la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a inauguré lundi à Manga, le siège de sa délégation consulaire de la région du Centre-Sud.

Selon le président de la CCI-BF, Mahamadi Savadogo dit Kadhafi, le siège de la délégation consulaire, plus qu’un cadre de travail, est le symbole du combat pour l’émergence d’un secteur privé dynamique dans le Centre-Sud.

Il a affirmé que les travaux du nouveau siège ont coûté plus de 300 millions de F CFA, entièrement financés sur fonds propres de la CCI-BF.

Le siège aura comme missions, a-t-il poursuivi, la formation et l’appui conseil, la mise à disposition de l’information économique et commerciale, la recherche de partenariat d’affaires.

Mahamadi Savadogo a invité, pour ce faire, les chefs d’entreprises et les hommes d’affaires de manière générale à se référer à la chambre de commerce et d’industrie, en cas de préoccupations ou de suggestions pouvant contribuer au développement du secteur privé.

Il a exprimé sa reconnaissance au parrain de l’évènement, le président du Conseil national du patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré, fils de la région.

«Je vous exprime ma gratitude pour avoir accepté de parrainer la présente cérémonie et salue vos efforts de rassemblement des acteurs de l’économie nationale», a-t-il déclaré.

Le président du bureau consulaire du Centre-Sud représenté par le secrétaire général, Jean-Marie Tangossè, s’est réjoui de cette infrastructure «qui était très attendue».

Selon ses dires, la délégation consulaire du Centre-Sud, a déjà engrangé des acquis.

Notamment, la sensibilisation de plus de 1000 hommes d’affaires sur la fiscalité, la formation de 20 chefs d’entreprises, la création de près de 80 nouvelles entreprises et plus d’une cinquantaine de rencontres d’information sur l’administration douanière et le conseil juridique.

La création de la section territoriale de la CCI-BF dans la région du Centre-Sud date de 2013.

Les responsables locaux de la CCI-BF ont émis le souhait de voir le nouveau siège contribuer à booster l’économie de la région du Centre-Sud qui est un carrefour commercial.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Finale de la coupe de l’Indépendance : L’équipe de Zoundwéogo bat celle du Nahouri par quatre buts à deux

Burkina Faso-Indépendance-Fête

Finale de la coupe de l’Indépendance: L’équipe de Zoundwéogo bat celle du Nahouri par quatre buts à deux

Manga, 11 décembre 2018 (AIB) – L’équipe de Zoundwéogo a remporté lundi,  la finale de la coupe de l’Indépendance au stade régional de Manga, en battant celle de Nahouri par le score de quatre but à deux, au terme de 70 minutes de jeu.

Dès la 4e minute  Achadou Ba ouvre le score pour le Zoundwéogo par un coup de tête. Puis, à la dixième minute, Donald Traoré détourne le ballon dans les filets et aggrave la marque.

L’équipe du Nahouri ne s’avoue pas vaincu, car à la 23ème  minute, elle parvient à réduire le score avec Illiasse Balora, qui a décroché une frappe en pleine lucarne.

Le Zoundwéogo reprendra  les choses en main avec un 3eme  but marqué à la 30e minute par Raoul Konseiga.

Les deux équipes rentreront dans les vestiaires avec ce score de 3 buts à 1. A la reprise, le Nahouri réduira une fois de plus, le score avec son 2eme but inscrit par Idrissa Ouédraogo.

L’équipe du Nahouri manquera de nourrir le suspens en ratant un pénalty à la 62eme   minute.

Elle subira même un coup dur, du à l’expulsion de son gardien de but suite à une faute à l’entrée de la surface de réparation.

Et ce coup dur permettra à Zoundwéogo, de scorer à la 81e minute, grâce à Donald Traoré qui réalisera ainsi son doublé de la soirée.

En plus d’un lot de ballons et d’un jeu de maillots offerts aux trois meilleures équipes de la compétition, la championne est repartie avec la somme d’un million de FCFA plus le trophée et des médailles d’or.

Quant à la 2eme et à la 3eme, elles sont reparties  respectivement avec 750.000 FCFA et 500.000 FCFA.

Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, qui a présidé la rencontre,  a déclaré avoir assisté à un «beau match» plein d’engagement et de fair-play.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Burkina/Indépendance: Le président Kaboré reçoit le ministre ivoirien de la Défense à Manga pour les festivités de l’indépendance

Burkina Faso-Indépendance-Commémoration

Manga, 11 décembre 2018 (AIB)-Le ministre ivoirien de la Défense, Ahmed Bakayoko, présent au Burkina Faso pour les festivités de l’Indépendance, a été reçu en audience, lundi à Manga (119 kilomètres de Ouagadougou) par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«J’ai eu l’honneur d’être reçu par le président du Faso à qui j’ai transmis un message de félicitation de son ami et frère le président Alassane Ouattara de la République de Côte d’Ivoire pour l’organisation de la fête de l’indépendance», a déclaré l’illustre invité au terme de l’audience.

Il a ajouté que l’entretien a porté sur la lutte contre le terrorisme pour laquelle, de son avis, la collaboration entre les deux Etats est plus que jamais nécessaire.

«La menace terroriste est un phénomène mondiale auquel tous les Etats sont confrontés, et il nous appartient de travailler en synergie pour relever ensemble le défi de la stabilité par une sécurité renforcée», a déclaré M. Bakayoko.

Le ministre d’Etat ivoirien en charge de la Défense est présent à Manga avec une quinzaine d’éléments des forces de défense et de sécurité de son pays qui vont défiler ce 11 décembre 2018  aux côtés de leurs frères d’armes du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina/Indépendance : L’armée burkinabè marche pour honorer ses devanciers

Burkina Faso-Indépendance-Commémoration

Manga, 11 décembre 2018 (AIB)-Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont effectué lundi à Manga, leur traditionnelle retraite aux flambeaux à l’occasion des festivités du 11-décembre, pour honorer la mémoire de leurs devanciers.

Les marcheurs composés de toutes les entités des forces de défense et de sécurité sont partis de la place de la Nation avec des flambeaux en main sous le son de la fanfare nationale pour parcourir quelques artères de la ville de Manga avant de revenir à leur point de départ.

Ils ont reçu les ovations de la population postée aux abords des voies pour les regarder passer.

La retraite aux flambeaux est une marche des forces de défense et de sécurité à la mémoire de leurs devanciers et héros tombés lors des combats pour la libération du Burkina Faso, a expliqué le Général Oumarou Sadou, chef d’Etat-major général des Armées.

Selon lui, le flambeau transporté dans les artères de la ville de Manga est le symbole de l’héritage de leurs devanciers et il témoigne de leur capacité de défendre la nation burkinabè en toute circonstance.

«Nous le tiendrons haut pour que l’indépendance acquise de haute lutte soit sauvegardée.  Nous devons aussi le transmettre aux générations futures afin qu’elles entretiennent ce flambeau allumé dans la dignité pour un Burkina Faso de paix et de prospérité», a-t-il affirmé.

Le Général Oumarou Sadou a salué ses soldats pour les actions de sécurisation qu’ils mènent dans la ville de Manga depuis quelques jours pour permettre une bonne célébration de la fête de l’Indépendance.

«Nous sommes confiants que demain  sera l’une des meilleures parades que vous allez offrir aux populations de Manga et de la région», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Observatoire africain des migrations: l’UA et le Maroc scellent l’accord de siège

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Observatoire africain des migrations: l’UA et le Maroc scellent l’accord de siège


Marrakech, 10 déc. 2018 (AIB) – Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Nasser Bourita et le président de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat ont signé lundi soir à Marrakech, l’accord de siège de l’Observatoire africain des migrations, a-t-on constaté sur place dans la ville rose.

L’Observatoire africain des migrations, souhait du Roi du Maroc Mohamed VI, selon Nasser Bourita, aura pour mission de collecter les informations et de les traiter afin de faciliter la coopération entre les Etats africains au sujet des questions migratoires.

 

Selon le président de la commission de l’UA Moussa Faki Mahamat «nous, à l’Union africaine, nous avons arrêté notre position. L’UA a accepté ce Compacte quand bien même il n’est pas encore complet, quand bien même il n’est pas encore un traité».

«Ils vont protéger les migrants qui, parfois, sont reçus dans des conditions difficiles. Cet outil est très important pour des analyses sur le phénomène, pour avoir des statistiques fiables parce que, jusqu’à présent, les données viennent d’ailleurs».

Le président de l’UA explique que «l’essentiel de la migration est intra-africain. Plus de 80% de la migration se passe à l’intérieur du continent. Avant l’adoption de la zone de libre-échange, avec le protocole sur la libre circulation des Africains dans les différents pays, je crois que nous avons fait des pas importants».

«Ce sont des instruments qui vont renforcer davantage l’intégration du continent africain. La jeunesse africaine n’a pas vocation à quitter l’Afrique. C’est elle qui doit construire ce continent. Notre souci majeur c’est de créer des conditions pour qu’elle puisse s’épanouir dans le continent africain».

Le président de l’UA a assisté, aux côtés des chefs d’Etats et de gouvernement de 183 pays, à la signature du Pacte sur les migrations, sous l’égide du SG de l’ONU Antonio Gouterres.

Le document qui est non contraignant, est signé au même moment que l’humanité fête le 70e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Agence d’information du Burkina

AS/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU MARDI 11 DÉCEMBRE 2018

MARRAKECH (Maroc) – Plus de 150 pays ont adopté lundi à Marrakech (Maroc) le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies, en le défendant par de vibrants plaidoyers face aux critiques des nationalistes et partisans de la fermeture des frontières.

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a reporté lundi le vote du Parlement sur l’accord de sortie de l’Union européenne, reculant devant l’opposition des députés et plongeant le processus de divorce dans l’incertitude.

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a tenté lundi de calmer la colère des « gilets jaunes » en annonçant une série de mesures sociales, qui ont été saluées comme une « avancée » par certains protestataires tandis que d’autres les jugeaient insuffisantes pour arrêter leur mobilisation.

PEKIN – Négociateurs chinois et américains ont discuté mardi par téléphone d’un calendrier de discussions pour tenter de mettre fin à leur conflit commercial, a annoncé le ministère chinois du Commerce.

BRASILIA – Ultra-libéral sur le plan économique, très conservateur sur le plan moral, avec une forte présence militaire et seulement deux femmes: c’est le profil atypique du futur gouvernement du président élu d’extrême droite du Brésil Jair Bolsonaro.

SAO PAULO – Le Brésil va se retirer du Pacte mondial pour les migrations de l’ONU adopté lundi à Marrakech une fois que le président élu d’extrême droite Jair Bolsonaro prendra ses fonctions le 1er janvier, a annoncé lundi son futur chef de la diplomatie.

TOKYO – Trois semaines après son arrestation surprise à Tokyo, Carlos Ghosn n’est pas près de retrouver la liberté: il a été inculpé lundi pour dissimulation de revenus sur cinq ans, tandis que sa garde à vue était prolongée sur de nouvelles accusations.

BARCELONE (Espagne) – Fragilisé par les divisions et les manifestations de mécontentement en Catalogne, le président régional Quim Torra est monté d’un cran dans la rhétorique séparatiste provocatrice, s’attirant lundi une nouvelle vague de critiques.

VANCOUVER (Canada) – La directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei, arrêtée au Canada à la demande des Etats-Unis, a plaidé lundi devant un tribunal de Vancouver pour sa remise en liberté en invoquant des problèmes de santé et en promettant de se soumettre à une surveillance stricte.

LIMA – Les Péruviens ont approuvé massivement par référendum trois réformes constitutionnelles anti-corruption proposées par le président Martin Vizcarra, dont l’interdiction de réélire les membres actuels du Congrès en 2021.

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont sanctionné lundi trois dirigeants nord-coréens, dont l’un des plus hauts responsables d’un régime accusé d’être parmi « les pires » au monde pour les droits humains, sur fond de nouvelle impasse dans les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.

KATOWICE (Pologne) – « Sans scrupules », « déni » de réalité: les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite se sont retrouvés lundi sous le feu des critiques à la COP24 en Pologne, accusés de soutenir les énergies fossiles responsables du changement climatique et de minimiser les alertes des scientifiques.

RIMBO (Suède) – L’ONU, à l’initiative de consultations de paix sur le Yémen en Suède, propose l’abandon par les rebelles du port stratégique de Hodeida dans le cadre d’un cessez-le-feu, pour le placer sous contrôle conjoint avec le gouvernement.

BAGDAD – Le Premier ministre d’Irak Adel Abdel Mahdi a promis lundi de s’attaquer à la corruption et de faire rentrer chez eux des centaines de milliers de déplacés, un an après l’annonce de la victoire contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

JERUSALEM – Le sultanat d’Oman est prêt à laisser les avions civils israéliens utiliser son espace aérien, a affirmé lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui en fait une nouvelle illustration du rapprochement avec des pays arabes malgré la persistance du conflit israélo-palestinien.

PARIS – Entre 2015 et 2017, « plus de 1.100 défenseurs des droits de l’Homme ont été assassinés dans le monde pour avoir voulu promouvoir et protéger les droits humains », a indiqué lundi à Paris Michel Forst, rapporteur spécial des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’Homme.

 

WASHINGTON – Mis en cause sur plusieurs fronts judiciaires, Donald Trump a défendu lundi la légalité de paiements en faveur de deux femmes pour acheter leur silence durant la campagne, au moment où il peine à renforcer son équipe, traversée de tensions récurrentes.

 

WASHINGTON – Un tribunal chinois a interdit la vente et l’importation en Chine de la plupart des modèles d’iPhone à la demande de Qualcomm, un nouvel épisode dans le long conflit judiciaire qui oppose le fabricant américain de semi-conducteurs et la marque à la pomme.

OSLO – En recevant leur Nobel de la paix lundi, le Congolais Denis Mukwege et la Yazidie Nadia Murad ont appelé à renoncer à l’indifférence et à protéger les victimes de violences sexuelles, selon eux souvent reléguées derrière des considérations mercantiles.

WASHINGTON – A 18 milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 a atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus, a annoncé la Nasa lundi.

LOS ANGELES – Deux religieuses américaines qui officiaient dans une école catholique près de Los Angeles ont reconnu avoir détourné des fonds de l’établissement pour s’offrir des virées dans des casinos de Las Vegas, a annoncé lundi leur hiérarchie.

(afp)

FESPACO 2019: la Chine soutient le Burkina Faso à hauteur de 36 millions de FCFA

Burkina-Chine-Coopération-Soutien

FESPACO 2019: la Chine soutient le Burkina Faso à hauteur de 36 millions de FCFA

Ouagadougou, 10 déc. 2018- (AIB)-l’Ambassade de Chine populaire au Burkina  a offert lundi du matériel électronique et un appui financier d’un montant total d’environ 36 millions de FCFA, au comité d’organisation la 26e  édition du Festival panafricain du  cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévue en 2019.

La représentation diplomatique  chinoise,  à travers son ambassadeur, a remis du  matériel composé de 60 tablettes d’une valeur de 20 millions de FCFA et d’une  enveloppe financière de 16 millions de FCFA pour soutenir les festivités du FESPACO 2019.

Le Ministre en charge de la culture du Burkina, Abdoul Karim Sango, s’est dit réjoui de ce don et a remercié ses amis de la Chine populaire pour  leur geste à l’endroit du Burkina Faso.

«Ce qui est important dans les relations entre les Etats, ce sont les initiatives qui sont entreprises pour rapprocher les peuples», a –t-il laissé entendre.

Au-delà de ce don, a-t-il  ajouté, la Chine, à travers l’initiative de son ambassadeur, va mettre à la disposition du comité une grande chaine de télévision chinoise.

Le ministre Sango a précisé que cette chaine  sera chargée de faire  des reportages afin de promouvoir la destination  Burkina Faso dans l’Empire du milieu.

Selon l’ambassadeur de la Chine populaire au Burkina, LI JIANG, son pays va envoyer une équipe de  techniciens, des cameramen et une chaine de télévision appelée ‘’Voyage pour le cinéma dans le monde entier’’ pour accompagner le FESPACO.

Pour le diplomate chinois, cette télévision  va permettre de faire connaitre le Burkina Faso en Chine.

La République populaire de Chine a inauguré son ambassade au Burkina en juillet 2018 pour marquer le rétablissement des relations entre ces deux pays après 24 ans d’interruption.

Agence d’information du Burkina

 KZ/CAK/MS/LS/ak

«L’heure est venue pour que nous-nous penchions sur les migrants» (Angela Merkel)

epa07181831 German Chancellor Angela Merkel speaks during a symposium on 'Parliamentarism between Globalization and National Sovereignty' at the Academy of the Konrad Adenauer Foundation in Berlin, Germany, 21 November 2018. Merkel and former President of the German Bundestag Norbert Lammert (not pictured) attend to discuss on the international tension of globalization, extremism and populism among others. EPA-EFE/HAYOUNG JEON

Burkina-Maroc-Allemagne-Monde-ONU-Migrations-Pacte

«L’heure est venue pour que nous-nous penchions sur les migrants» (Angela Merkel)

Marrakech, 10 déc. 2018 (AIB) – La Chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi à Marrakech (Maroc) qu’il est temps de se pencher sur la problématique liée aux migrants, à la faveur de la Conférence intergouvernementale chargée d’adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.

«Le droit de l’homme s’applique à tous. L’heure est venue pour que nous-nous penchions sur les migrants», a déclaré dans la ville Ocre, la Chancelière allemande Angela Merkel, ajoutant que «nous avons besoin davantage de mains d’œuvre en Allemagne».

Tout en relevant qu’elle «représente un pays (Allemagne : ndlr) qui a infligé une souffrance à l’humanité», de par le passé, madame Merkel a, par ailleurs, souligné que l’Organisation internationale pour les migrations «fait face à un redoutable défi».

«Mais, poursuit-elle, la coopération multilatérale permettra d’aller de l’avant et il vaut la peine de se battre car nous allons nous donner la peine de nous battre pour l’application de ce Pacte pour le bonheur de l’humanité».

Le Pacte a été adopté ce lundi dans la ville Ocre, «terre de toutes les civilisations» en présence de 183 pays membres.

Agence d’information du Burkina

AS/ak  

 

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