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Yako : L’UNIR/PS installe le bureau communal des femmes

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Yako : L’UNIR/PS installe le bureau communal des femmes

Yako, (AIB)-La Coordination communale des femmes de l’Union pour la renaissance/ Parti Sankariste (UNIR/PS, majorité) pour le compte de la Commune de Yako, a été officiellement installée, le dimanche 28 juin 2020.

« Qui veut aller loin, ménage sa monture » dit-on. Et cet adage populaire, le Parti pour la naissance /Parti Sankariste( UNIR/PS, majorité) a en fait sien, ce dimanche 28 juin 2020 à Yako à travers l’ installation officielle des membres de son bureau communal des femmes  du à Yako.

Fort de 24 membres, le bureau est désormais dirigé par Talato Marie Dianda.

Cette nouvelle équipe des femmes du Parti a pour mission de coordonner les actions du Parti de l’Œuf et de mobiliser les femmes des 7 secteurs ainsi que celles des villages rattachés à la Commune de Yako pour une victoire éclatante au soir des élections du 22 novembre 2020.

Selon la secrétaire nationale des questions féminines du Parti, Binta Hama/Ouédraogo,le Parti de l’œuf ambitionne de conquérir le pouvoir lors des échéances électorales de novembre 2020.

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Elle a dit être de ce fait très satisfaite de l’accueil et de la grande mobilisation des femmes de Yako.

Aux côtés de dame Binta Hama/ Ouédraogo, figuraient quelques hommes membres du Parti des Sankaristes au Passoré dont le Secrétaire national chargé des structures, le député Halidou Sanfo, par ailleurs parrain de la cérémonie et fils du Passoré.

A l’écouter, cette cérémonie d’installation marque aussi la rentrée politique de la Coordination communale des femmes de Yako, une cérémonie placée sous le thème : « Quelle stratégie pour une victoire éclatante du Parti aux élections de 2020. ».

Aux femmes membres, militantes et sympathisantes du Parti de la mouvance présidentielle dans la  Commune de Yako, M. Sanfo a rappelé que l’objectif de l’UNIR/PS à travers cette installation est entre autres de  coordonner et de canaliser les femmes autour d’une section communale  qui se doit de disposer d’un outil au niveau de la gente féminine pour servir non seulement de mobilisation des autres femmes mais aussi et surtout pour poser leurs préoccupations.

Une occasion pour le parrain de traduire sa reconnaissance à celles-ci pour leur mobilisation que tout en reconnaissant que la participation politique de l’autre moitié du ciel est sans équivoque l’avenir du Parti.

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Car, ajoute-t-il, la femme est l’Alpha et l’Oméga de toute chose. Et de se convaincre qu’en comptant sur les femmes en politique l’on est sûr d’engranger des victoires certaines surtout que les femmes sont dotées d’une loyauté et d’une sincérité extraordinaire.

«C’est pourquoi, nous souhaitons aussi qu’il y ait des candidatures féminines parmi celles que nous avons lancées. Parce que la femme ne doit pas se contenter seulement de voter et de mobiliser les électeurs. Il faut aussi sa participation en termes de candidatures. C’est donc l’idée qui a soutenu qu’il y ait une coordination communale des femmes du Parti. » s’est justifié Halidou Sanfo.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

 

Election FBF : « Banssé est un homme sur qui nous pouvons compter », selon Moustapha Semdé

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Election FBF : « Banssé est un homme sur qui nous pouvons compter », selon Moustapha Semdé

Ouagadougou, 02 juil. 2020 (AIB) – Moustapha Semdé, directeur de campagne du candidat à la présidence de la Fédération burkinabè de football (FBF) Lazare Banssé, a déclaré jeudi à Ouagadougou que son mentor est un homme sur qui l’avenir du football burkinabè peut se reposer pour les 4 années à venir.

« Lazare Banssé est un homme pondéré. C’est un homme de dialogue, d’ouverture et de consensus. Il ne se jette pas comme ça pour ses prises de parole et il ne fait pas de déclaration n’importe comment », a déclaré à l’AIB le directeur de campagne de Lazare Banssé, Moustapha Semdé, précisant que « c’est un homme sur qui nous pouvons compter ».

Actuellement la campagne est ouverte pour l’élection du président de la Fédération burkinabè de football et les différents Etats-majors des 6 candidats sont à pied d’œuvre pour conquérir l’électorat.

Et pour Moustapha Semdé la « première démarche c’est d’appeler tous les acteurs du football à la cohésion et à la retenue. Parce que ce qui se passe sur les réseaux sociaux et les journaux remettent en cause l’unité des acteurs du football ».

Pour lui il faut plutôt convaincre l’électorat par le charme du programme. « Notre première mission c’est d’aller dire à ceux qui sont avec nous de jouer balle à terre parce que ce n’est pas une guerre mais une élection. Le 2e point c’est le programme. Qu’est ce que nous avons de mieux que les autres ».

A cet effet Semdé compte organiser avec son équipe, « des tournée dans les Ligues pour expliquer le contenu de notre programme afin de convaincre ceux qui étaient en position rouge ou jaune pour qu’ils nous rejoignent ».

Sans trop expliquer sa stratégie de campagne, ni les détails de son programme, il mentionne que « nous avons très bien ficeler notre programme. Les électeurs sont connus et c’est à nous de travailler à ce que le contenu de notre programme soit alléchant pour les convaincre à faire le bon choix ».

Selon L’Observateur Paalga du jour, 10 Ligues soutiennent Lazare Banssé et pour Semdé « on n’a pas mis un pistolet derrière la tempe de quelqu’un pour qu’il signe. C’est la conviction du programme. Nous sommes donc sereins ».

Moustapha Semdé qui n’a pas remporté les élections au niveau de la Ligue du Centre joue néanmoins la carte de la prudence et demande à son équipe de « travailler dure pour sortir victorieux » le 22 Août prochain, jour de l’élection, à Bobo-Dioulasso.

Le directeur de campagne de Banssé invite « les gens à rester dans le cadre du football et éviter de dénigrer et d’insulter ».

6 candidats ont annoncé leur intention de briguer la présidence de la FBF pour les 4 prochaines années. Il s’agit de Lazare Banssé, d’Amado Traoré, de Bertrand Kaobré, de Laurent Blaise Kaboré, de Mory Sanou et de Abdoul Karim Baguian dit Lota. La date des dépôts des candidatures n’a pas encore été dévoilée.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Gestion forestière à l’Est : Des acteurs formés à l’élaboration et à l’utilisation des cartes thématiques

3. Venus de divers services déconcentrés et décentralisés et d’ONG, les participants se sont familiarisés avec les techniques d’élaboration et d’utilisation de cartes thématiques.

Gestion forestière à l’Est : Des acteurs formés à l’élaboration et à l’utilisation des cartes thématiques

Fada N’Gourma, (AIB)-Le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD) a organisé, du 23 au 26 juin 2020, à Fada N’Gourma, un atelier de formation à l’élaboration et à l’utilisation des cartes thématiques relatives à la gestion forestière au profit des membres du pool de formateurs de la région de l’Est.

A ce jour, des thématiques dites émergentes telles que l’environnement et le développement durable ne sont pas suffisamment prises en compte dans les documents de planification locale comme le recommande le Plan national de développement social et économique (PNDES).

Ainsi, pour changer cette donne, le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD), dans le cadre du projet Appui à la gestion durable des ressources forestières (AGREF), a mis en place un pool de formateurs de vingt-cinq membres dans la région de l’Est, l’une des trois zones d’intervention du projet.

1. Le directeur régional en charge de l’environnement de l’Est, Barnabé Kaboré : « le SP/CNDD veut inciter à une prise en compte effective des thématiques de l’environnement dans les référentiels locaux de développement».

En vue de renforcer les compétences des membres dudit pool de formateurs, il a organisé, du 23 au 26 juin 2020, à Fada N’Gourma, un atelier de formation à l’élaboration et à l’utilisation des cartes thématiques relatives à la gestion forestière.

Venus de divers services déconcentrés et décentralisés et d’Organisations non gouvernementales (ONG), les participants se sont appropriés, quatre jours durant, du logiciel de cartographie « Quantum Gis (QGIS)».

Ils se sont familiarisés avec, notamment, les principes de la cartographie, les techniques d’élaboration de cartes, quelques éléments d’analyse spatiale, ainsi que l’utilisation des données d’observation de la terre.

Selon le formateur Philippe Tamini, le logiciel QGIS permet de réaliser des cartes et de traiter des données collectées sur le terrain.

2. Selon le formateur, Philippe Tamini, les participants se sont appropriés, quatre jours durant, du logiciel de cartographie « Quantum Gis (QGIS)».

Pendant les quatre jours, les membres du pool de formateurs ont allié théorie et pratique.

Pour le Directeur régional de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique de l’Est, Barnabé Kaboré, à travers cet atelier, le SP/CNDD veut inciter les acteurs en charge du développement local à intégrer les thématiques de l’environnement, du développement durable et de la durabilité dans les référentiels locaux de développement, à savoir les Plans régionaux de développement (PRD) et les Plans communaux de développement (PCD).

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

Lutte contre le travail des enfants à l’Est : Des encadreurs des producteurs de coton outillés

Lutte contre le travail des enfants à l’Est : Des encadreurs des producteurs de coton outillés

Fada N’Gourma, (AIB)-La Direction régionale du Travail et de la Protection sociale de l’Est, en collaboration avec la GIZ/PRO-Enfant a organisé, les 29 et 30 juin 2020, à Fada N’Gourma, un atelier de formation à l’abandon du travail des enfants dans les champs de coton au profit des encadreurs des producteurs de la région de l’Est.

Bien que proscrit par la loi, le travail des enfants dans les exploitations cotonnières est toujours d’actualité dans la région de l’Est. La direction régionale du Travail et de la Protection sociale de l’Est, en collaboration avec son partenaire, la GIZ/PRO-Enfant, veut impliquer les principaux acteurs dans la lutte contre le phénomène. Pour y parvenir, elle a organisé, les 29 et 30 juin 2020, à Fada N’Gourma, un atelier de formation au profit des encadreurs des producteurs de la région.

Au menu des travaux, plusieurs communications, alternées d’exercices pratiques sur des modules diversifiés. Ce sont, entre autres, « Les concepts liés au travail des enfants », « La législation sur le travail des enfants » « Le décret portant détermination de la liste des travaux dangereux interdits aux enfants : cas de l’agriculture » et « La prévention du travail des enfants ». Selon le formateur Parfait Kaboré, par ailleurs Directeur régional du Travail et de la Protection sociale de l’Est, il s’agit, à travers cette initiative, d’inciter les encadreurs à sensibiliser les producteurs, identifiés comme pairs éducateurs, à l’abandon du phénomène.

1. Selon le directeur régional du Travail et de la Protection sociale de l’Est, Parfait Kaboré, l’objectif de la session est de sensibiliser les acteurs à l’abandon du travail des enfants dans les champs de coton.

La conseillère technique de GIZ/PRO-ENFANT, Marie Lompo a ajouté qu’avec les liens de proximité qui existe entre les encadreurs et les producteurs, « le message sera mieux porté». Pour le Haut-commissaire de la province du Gourma, Adama Jean-Yves Béré, représentant du gouverneur de l’Est à la session, « cette approche inclusive peut contribuer efficacement à la lutte contre les pires formes de travail des enfants».

Des acteurs prêts à sensibiliser

L’autorité provinciale a exhorté les participants à relayer l’information de l’abandon du fléau auprès des groupements de producteurs, des comités de gestion et des unions de producteurs. Le formateur Antoine Coulibaly a renchéri que la dégradation de la situation sécuritaire ayant occasionné l’inaccessibilité de certaines zones par les services étatiques, les pairs éducateurs sont, de ce fait, des acteurs incontournables dans la lutte contre le travail des enfants.

2. La conseillère technique de GIZ/PRO-ENFANT, Marie Lompo, s’est dit satisfaite de la qualité des échanges lors des séances.

Au terme des deux jours de travaux, des participants ont apprécié l’initiative. C’est le cas de Daouda Ouédraogo. Il a dépeint le danger que courent les enfants avec l’avènement des pesticides, des produits chimiques utilisés sans précaution dans les champs. « Nous prenons l’engagement de vulgariser les connaissances que nous avons acquises durant la session», a-t-il promis. A entendre, le président provincial des producteurs de coton du Gourma, Boama Pallo, la place de l’enfant c’est à l’école, pas dans les champs.

La session de formation est la suite d’une série d’activités dans le cadre du « Projet coton : Prévenir le travail des enfants dans la chaîne de production du coton». Ce projet a été initié par la GIZ/Pro-Enfant, en partenariat avec le ministère en charge du Travail et de la protection sociale.

Le Haut-commissaire du Gourma, Adama Jean-Yves Béré, a exhorté les participants à relayer l’information de l’abandon du fléau auprès des pairs éducateurs.

Avec pour but de défendre les droits humains en général et ceux de l’enfant en particulier, la GIZ/Pro-Enfant est le fruit de la coopération bilatérale entre la république fédérale d’Allemagne et le Burkina Faso. Le haut-commissaire du Gourma a exprimé sa reconnaissance au gouvernement allemand pour son engagement en faveur des enfants de la région de l’Est.

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

 

Burkina: Le Projet «Choisir avec qui et quand se marier» est arrivé au Sud-ouest

Pour la directrice exécutive de l’ADEP, Hortense Lougué, seul l’engagement de tous va aider à combattre le mariage des enfants .

Burkina: Le Projet «Choisir avec qui et quand se marier» est arrivé au Sud-ouest

Gaoua, (AIB)-L’Association d’appui et d’éveil Pugsada (ADEP) a procédé au lancement de son projet «Choisir avec qui et Quand se marier» dans la région du Sud-ouest, le mercredi 24 juin 2020 à Gaoua.

Le Burkina Faso fait partie des dix pays en Afrique ayant le plus fort taux de mariage d’enfants. En effet selon les chiffres de l’UNICEF en 2017, 10% des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans et 52% (une fille sur 2 est mariée avant 18 ans.

Pour vaincre, le phénomène, l’Association d’appui et d’éveil Pugsada (ADEP) a lancé le projet «Choisir avec qui et quand se marier» dans la région du Sud-ouest, le mercredi 24 juin 2020 à Gaoua.

Pendant la cérémonie, les participants ont eu droit à la présentation du projet, les objectifs poursuivis et les zones d’intervention. Cela pour les aider à mieux le comprendre pour des actions efficientes.

La directrice exécutive de l’ADEP, Hortense Lougué confie que la présente rencontre se veut un cadre de plaidoyer auprès des autorités administratives, des leaders communautaires et des élus.

Le projet a reçu l’adhésion des participants.

Cela vise à obtenir leur engagement, leur adhésion et leur accompagnement dans la réalisation du projet. Aussi a-t-elle déclaré qu’elle ne doute pas de la disponibilité des Forces vives de la région pour accompagner le projet dans la poursuite de ses objectifs.

Quant au directeur régional Plan international Burkina Faso, bureau de Gaoua, Mohamed Ouédraogo, il a évoqué succinctement les engagements de sa structure en faveur de la promotion des droits de l’enfant et l’égalité pour les filles.

Il a laissé entendre qu’au regard des statistiques parlantes sur le mariage des enfants au Burkina Faso, son institution ne pouvait pas rester sans actions pour juguler le phénomène.

C’est à effet que ce projet est mis en œuvre dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Ouest et du Sud-Ouest du Burkina Faso.

Le président de la cérémonie, le Haut-commissaire du Poni, Antoine Doamba a loué le projet pour ses engagements. De son avis la persistance des normes sociales et croyances font que les parents et les adultes ont une autorité absolue sur le projet de vie des enfants et surtout des filles.

Ils décident donc du moment du mariage et de la personne à épouser et les filles doivent   se soumettre au détriment de leur avenir.

Tout ceci se passe au détriment du respect des droits des personnes concernées.

M. Doamba nourrit l’espoir que les actions du projet «Choisir avec qui et Quand se marier», vont permettre de vaincre le mariage des enfants dans la région du Sud-ouest.

Agence d’information du Burkina

Evariste YODA

 

 

Gaoua : Des artistes plasticiens présentent leurs œuvres au public

L’artiste plasticien, Maxime Dianda (à gauche) posant avec le 2e adjoint au maire de Gaoua, Casimir Kambou .

Gaoua : Des artistes plasticiens présentent leurs œuvres au public

Gaoua, (AIB)-Des artistes plasticiens parmi lesquels Maxime Dianda, Léonce Dah et Adams Wincé ont présenté leurs œuvres le 27 juin 2020, lors d’un vernissage au Musée des civilisations des peuples du Sud-ouest.

Avec l’appui de la Direction provinciale de la Culture, des Arts et du Tourisme du Poni, l’artiste plasticien, Maxime Dianda a organisé un vernissage au Musée des civilisations des peuples du Sud-ouest, le samedi 27 juin 2020 à Gaoua.

Placé sous le thème : «Art et regard sociétal : vivre ensemble ou périr», l’événement a permis d’exposer 32 tableaux peints et de sculptures.

Ces productions artistiques sont les œuvres de Maxime Dianda et d’autres artistes comme Léonce Dah et Adams Wincé de la région du Sud-ouest.

Selon Maxime Dianda les œuvres exposées abordent des thèmes divers comme les problèmes de la société, la culture et l’éducation.

Le passionné de la culture précise que ces productions constituent sa contribution pour l’épanouissement et le rayonnement de l’art et de la culture burkinabè dans le monde.

Le Directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme du Poni, Albert Héma a salué le promoteur de l’évènement.

Il a aussi reconnu que c’est la première fois qu’un artiste fait un vernissage de ce genre dans ce musée.

  1. Héma a félicité l’engagement de l’artiste plasticien et les bonnes volontés qui l’ont accompagné.

La directrice régionale de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-ouest, Séraphine Somé, a aussi exprimé sa satisfaction pour ce vernissage.

Cette activité va permettre aux amoureux de la culture d’apprécier les œuvres d’artistes de la région. Par ailleurs elle a appelé le public à faire sienne, cette exposition et à être les ambassadeurs du musée de Gaoua.

La cérémonie a été parrainée par le 2e adjoint au maire de Gaoua, Casimir Kambou.

Pour lui la réalisation de cette activité, est la preuve que le vernissage d’artiste local est possible.

Il a promis que la mairie va accompagner les artistes pour la promotion des œuvres culturelles.

Une vue de quelques œuvres exposées au sein du Musée des civilisations des peuples du Sud-ouest.

En rappel, l’artiste Maxime Dianda est né à Bobo-Dioulasso. Il est un jeune passionné des arts principalement des arts plastiques.

Employé au ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, c’est en autodidacte qu’il s’est formé aux arts.

L’artiste a construit son expérience à travers les expositions de ses pairs, les visites chez d’autres artistes peintres et les recherches sur l’internet.

Des tissus tendus sur des châssis, l’artiste utilise la peinture à huile, bientôt l’acrylique comme médium de travail pour s’exprimer figurativement en posant ses sujets.

Il est membre du Groupe art Burkina et affilié au Bureau Burkinabè du droit d’auteur (BBDA)

Agence d’information du Burkina

Evariste YODA

 

Légende

L’artiste plasticien, Maxime Dianda (à gauche) posant avec le 2e adjoint au maire de Gaoua, Casimir Kambou (SAM_6573)

Ces œuvres  exposés au sein du Musée des civilisations des peuples du Sud-ouest (SAM_6574)

Stella Tapsoba candidate à la présidence de la Fédération burkinabè de Hand-ball

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Stella Tapsoba candidate à la présidence de la Fédération burkinabè de Hand-ball

Ouagadougou, 2 juil. 2020 (AIB) – La secrétaire adjointe à la communication de la Fédération burkinabè de handball a déclaré jeudi sur les réseaux sociaux, sa candidature au poste de présidente de la structure faîtière du handball burkinabè.

Celle qui joue jusque-là le rôle d’adjointe à la communication du handball burkinabè aspire à jouer le premier rôle en prenant la présidence de la structure.

C’est sur sa Page Facebook que Stella Tapsoba a déclaré sa candidature. L’adjointe à la communication de la fédération burkinabè de handball mentionne que «finalement je joue le premier rôle au niveau de la communication du fait de l’indisponibilité du premier secrétaire ».

Ancienne joueuse de handball Stella Tapsoba a évolué à l’AS SONABHY (mes débuts avec une 3e place au championnat, médaille de bronze), à l’AS SONABEL (senior, avec la place de vice-championne, médaille d’argent), à l’ASFA-Y (titre de championne nationale, médaille d’or en 2004), à l’EFO, à l’USO et à l’AS Sagesse.

Le renouvellement de toutes les fédérations sportives au Burkina Faso se feront d’ici fin Août 2020.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : «J’ai failli me suicider», Simon Compaoré

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Burkina : «J’ai failli me suicider», Simon Compaoré

Ouagadougou, 02 juil. 2020(AIB)-L’ex maire de Ouagadougou Simon Compaoré a assuré, qu’il a failli se suicider au moment où il était aux affaires (1995-2012), à causes des nombreuses accusations dont il était victime.

«Il y a certaines situations où si vous ne faites pas attention, vous pouvez vous suicider. Je disais que ceux qui se suicidaient étaient des esprits faibles. Non ! Moi-même, j’ai failli en arriver là», a déclaré Simon Compaoré dans une interview à paraître demain vendredi dans le quotidien public Sidwaya.

L’ancien maire de Ouagadougou réagissait aux accusations de conflit d’intérêt à l’endroit de son successeur Armand Roland Beouindé, à propos de l’achat de 77 véhicules pour la commune.

«Lorsque j’étais à la mairie (1995-2012), j’ai été l’objet d’accusations. Ce sont des cicatrices que je porte. J’ai demandé que si j’ai péché que je sois jugé. J’ai envoyé une lettre à qui de droit», a indiqué M. Compaoré.

Il a aussi signifié qu’il n’a pas envie de juger son successeur car il n’est pas juge.

«Nous avons une justice qui a ses insuffisances, mais qui reste notre référence. Je souhaite que ce qui doit être fait, le soit conformément à la loi et aux textes en vigueur», a ajouté Simon Compaoré.

M. Compaoré est revenu sur sa commande de riz en 1983, d’un montant de 5 milliards F CFA qui n’est jamais arrivée, quand il était chef du crédit agricole à l’Autorité des Aménagements des Vallées des Volta (A.V.V.).

«Le bateau a eu des avaries. Et nous avons poursuivi notre assureur. Le dossier a été tranché au contentieux.

Simon Compaoré n’y est pour rien, et est blanc comme neige dans cette affaire.

Je ne veux pas que quelqu’un s’apitoie sur mon sort. Je suis responsable de mes propres turpitudes. Si c’est moi qui ai gaffé, c’est moi qui répondrai», a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

gy-ata/ak

 

 

 

Révocation d’agents : Les syndicats devaient négocier et non tenir des propos incendiaires (Simon Compaoré)

Burkina-Administration-Grève-Révocation-Réaction

Révocation d’agents : Les syndicats devaient négocier et non tenir des propos incendiaires (Simon Compaoré)

Ouagadougou, 02 juil. 2020 (AIB)-L’homme politique Simon Compaoré a estimé que, les syndicats devaient négocier avec l’Etat pour la réintégration des trois agents publics révoqués, au lieu de tenir des propos incendiaires.

«J’aurai compris qu’ils aient cherché des intermédiaires pour négocier et demander pardon à l’Etat, mais au lieu de cela, ils montent sur leurs grands chevaux. Qui veut faire peur à qui ? », s’est interrogé Simon Compaoré dans une interview à paraître demain vendredi dans le quotidien public Sidwaya.

L’ex ministre de la Sécurité réagissait par rapport à la révocation, le 27 mai 2020, de trois agents des impôts, accusés d’avoir agressé une collègue qui a refusé de participer à une grève.

«On a vu des syndicats plus virulents dans les années 1970. Mais ils n’ont jamais franchi le Rubicon jusqu’à agresser littéralement un travailleur qui, plus est, de la gent féminine. Devant certains actes gravissimes, il faut avoir le courage de sanctionner», a expliqué Simon Compaoré.

A propos des grèves annoncées, M. Compaoré a appelé au dialogue.

«Dites-moi quel est l’intérêt de faire des guéguerres contre l’Etat qui est votre employeur et qui doit faire tout pour qu’à la fin de chaque mois vous puissiez entendre le ‘’viim koèga’’ (salaire,ndlr)», a-t-il indiqué.

Le front syndical est entré à nouveau en ébullition en mars, après l’application de taxes (IUTS) sur les primes et les indemnités des agents publics, déjà effective au privé et au parapublic.

Pour le gouvernement, cette mesure vise à réparer une injustice fiscale et à collecter des ressources supplémentaires pour faire face à la crise sécuritaire et humanitaire.

Les syndicats qui souhaitent la suppression de l’IUTS pour tous les travailleurs, estiment que le gouvernement devrait d’abord lutter contre la mauvaise gouvernance et trouver d’autres niches fiscales.

Agence d’information du Burkina

gy-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Simon Compaoré milliardaire ? : Les personnes «anormales» le disent

Burkina-Politique-Majorité

Simon Compaoré milliardaire ? : Les personnes «anormales» le disent

Ouagadougou, 02 juil. 2020(AIB)-«Ceux qui ont raconté cela sont des gens qui délirent», a affirmé le président du parti au pouvoir (MPP) Simon Compaoré, à propos de la supposée célébration de son 10e milliard.

«Est-ce que j’ai besoin de vous dire que ceux qui ont raconté cela, sont des gens qui délirent ? On n’est pas au Katmandou (Népal). Je suis un enfant de Ouagadougou. J’y suis né et je prie le Bon Dieu pour y mourir», a déclaré Simon Compaoré.

Le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) répondait à des journalistes des Editions Sidwaya (presse publique), à propos d’une supposée célébration de son 10e milliard.

«C’est archi-faux. C’est avec la plus grande franchise que je vous le dis. Sinon, même quand on veut mentir, il faut faire un mensonge qui attire les gens. Mais, comme il y a des anormaux, il faut les laisser, car chacun a son rôle dans la société», a ajouté l’ex maire de Ouagadougou (1995-2012), dans l’interview à paraître demain vendredi dans le quotidien Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

gy-ata/ak

 

 

 

 

« Le Mou » de retour à l’USO

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« Le Mou » de retour à l’USO

Ouagadougou, 2 juil. 2020 (AIB) – L’ancien entraîneur de l’AS SONABEL Mousso Ouédraogo alias Mourinho (Le Mou), a signé à l’Union sportive de Ouagadougou (USO) pour la prochaine saison, a-t-on appris de sources proches du club « Rouge et blanc » de la  capitale.

Mousso Ouédraogo effectue donc un retour à l’USO pour avoir entrainé le club de Larlé en 2016. Lors de cette saison « Le Mou » avait réussi 15 matchs de championnat de suite sans aucune défaite avant de rendre le tablier.

La saison dernière l’USO jouait pour le maintien et à 6 journées de la fin, l’équipe occupait la 14e place sur 16, devant le RCK et l’AS Police.

Voici le palmarès de Mourinho en tant qu’entraineur

2016 : 2e de la saison avec l’USO (démission avant la fin du championnat)

2017-2018 : 4e du Fasofoot et finaliste de la coupe du Faso avec l’USFA, vainqueur de la coupe de la Ligue du Centre

2019 : 6e du Fasofoot, finaliste de la coupe du Faso et vainqueur de la super coupe de l’AJSB avec l’AS SONABEL.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina/Conservation de l’environnement : L’UICN outille ses relais

Burkina/Conservation de l’environnement : LUICN outille ses relais

Manga, (AIB)-Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF), l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), organise, du 1er au 3 juillet 2020 à Manga, un atelier de formation en sauvegardes environnementale et sociale, au profit d’une trentaine de personnes relais issues de cinq régions du Burkina

L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) souhaite faire du respect des sauvegardes environnementale et sociale, une priorité dans la mise en œuvre des actions de développement dans le cadre des activités du Projet d’appui aux populations locales vivant de la forêt (PAPF), financé par la Banque mondiale à travers le Mécanisme dédié aux dons (DGM).

Agence d’exécution dudit projet, l’UICN organise, du 1er au 3 juillet 2020 à Manga, un atelier de formation, à cet effet. La session réunit une trentaine de participants venus des régions d’intervention du PAPF que sont la Boucle du Mouhoun, le Sud-ouest, l’Est, le Centre-sud et le Centre-ouest.

Il s’agit de responsables de structures de micro-projets et d’activités d’éducation environnementale du PAPF, de cellules de Mécanismes de gestions des plaintes (MGP), de personnes d’appui aux promoteurs de micro-projets et d’opérateurs techniques d’appui des sous-projets communaux.

Durant les trois jours consécutifs, les séances vont alterner des communications et des travaux de groupe autour de modules traitant des enjeux des sauvegardes environnementale et sociale.

Le coordonnateur du PAPF, Oumarou Seynou : «La prise en compte des sauvegardes environnementale et sociale assure la durabilité des actions sur le terrain».

Le dispositif de sauvegardes environnementale et sociale du PAPF, a expliqué le coordonnateur du projet, Oumarou Seynou, veille à ce que les actions portées par les micro-projets et sous-projets soumis à financement, soient viables et faisables sur le plan environnemental et social, et ce, à travers l’analyse des risques et des impacts potentiels des activités, la conduite participative des actions et la mise en œuvre de mesures palliatives et correctives.

Dans le cadre du PAPF, a rappelé M. Seynou, un total de 120 micro-projets, sous-projets et projets d’éducation environnementale sont en exécution dans 32 communes des cinq régions d’intervention du projet.

«On veut, par cette formation donc, permettre à ces micro-projets, sous-projets de projets d’éducation environnementale de prendre toujours en compte les aspects de sauvegardes environnementale et sociale », a souligné le coordonnateur du PAPF, à propos de l’objectif premier de l’atelier de Manga.

M. Seynou a soutenu, de ce fait, que le respect de cette mesure a un fort impact sur les résultats escomptés.

«Les aspects de sauvegardes environnementale sont extrêmement importants parce qu’ils assurent la durabilité de toute action sur le terrain», a-t-il déclaré.

Pour l’opérateur technique d’Appui du sous-projet de la commune rurale de Midebdo dans la région du Sud-ouest, Djourmité Nestor Noufé, il était opportun de tenir la formation.

L’opérateur technique d’Appui du sous-projet de la commune rurale de Midebdo dans la région du Sud-ouest, Djourmité Nestor Noufé, s’est félicité de l’initiative de la formation, estimant qu’elle va contribuer à renforcer leurs compétences en matière d’élaboration de projets respectueux des dispositions de sauvegardes environnementale et sociale.

C’est aussi l’avis de la présidente de la Cellule de gestion des plaintes de Diébougou, Lydie Meda, pour qui la session pourra permettre, in fine, aux participants de disposer de techniques et outils appropriés d’identification, de planification et de suivi de la mise en œuvre de mesures de sauvegardes environnementale et sociale.

«Nous serons désormais mieux outillés pour accomplir nos tâches sur le terrain dans le respect des sauvegardes de l’environnement et des questions sociales», a laissé entendre Mme Meda.

La présidente de la Cellule de gestion des plaintes de Diébougou, Lydie Meda, se réjouit de l’opportunité pour renforcer ses connaissances.

Se réjouissant de l’intérêt et de l’attention des participants, au premier jour des travaux, le coordonnateur de PAPF a souhaité que de retour dans leurs zones respectives, les bénéficiaires se fassent l’écho de la nécessité de la prise en compte des sauvegardes environnementale et sociale dans l’exécution des projets et qu’ils multiplient les initiatives en s’inspirant des bonnes pratiques souhaitées.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

Société et politique se disputent le menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Société et politique se disputent le menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 2 juil. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets politiques ainsi que des faits de société.

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, le journal privé Le Pays informe qu’à Boussé, localité située à une cinquantaine de kilomètres au Nord de Ouagadougou, «un jeune homme se fait escroquer 1 million de F CFA par un opérateur de kits».

Le même quotidien rapporte que le conseiller spécial du président du Faso, Adama Kanazoé, a réagi aux accusations portées contre sa personne et fait observer que «la vérité triomphera bientôt».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya affiche: «Commune de Sibi: le difficile quotidien des déplacés internes», revenant sur les effets du terrorisme dans le pays.

Selon le journal, l’insécurité au Burkina Faso, notamment dans ses parties Est, Nord et Sahel, a occasionné un nombre important de déplacés internes.

«La commune rurale de Sibi, située à une dizaine de kilomètres de Boromo, dans la province des Balé, accueille à la date du 4 juin 2020, un nombre important de ces déplacés », écrit Sidwaya avant d’ajouter que «depuis plus d’un an, ces populations attendent toujours une aide du gouvernement».

Le journal Le Quotidien (privé), de son côté, revient sur le report au Burkina Faso, du hadj 2020, mettant en exergue la «situation difficile pour les agence de voyage».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il aborde la question de la qualité de l’offre de soins, faisant observer que le projet dénommé Technologies participation citoyenne en santé (TOPICs) a été lancé officiellement, hier mercredi à Ouagadougou.

En politique, le même confrère, sous le titre  «malheur aux vaincus», évoque la condamnation d’anciens dignitaires algériens.

A en croire le journal,   le glaive de la justice algérienne a été vraiment tranchant car «hier elle a en effet condamné d’anciens dignitaires du régime Bouteflika à de lourdes peines pour corruption».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, consacre sa Une à l’enrôlement sur le fichier électoral en vue des futures élections, faisant remarquer qu’à Ouagadougou l’affluence diffère d’un site à l’autre.

Pendant ce temps, Le Pays donne la parole au président de l’Alliance pour la renaissance, la démocratie et l’intégration (ARDI, opposition), Ousmane Danfodio Diallo qui dit: «Celui qui devient président avec l’aide des riches, aura plus de difficultés que…».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 2 JUILLET 2020

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 2 JUILLET 2020

 

LOS ANGELES – L’Organisation mondiale de la santé a prévenu que la pandémie continuait à s’aggraver dans le monde, notamment aux Etats-Unis où un niveau record de nouveaux cas a été atteint mercredi avec plus de 50.000 nouvelles contaminations en 24 heures.

 

HONG KONG – Moins de 24 heures après l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à Hong Kong, la police a procédé aux premières arrestations en vertu de ce texte qui rend la justice chinoise compétente pour les crimes les plus graves dans ce domaine.

 

MOSCOU – La Russie a adopté mercredi la vaste révision constitutionnelle autorisant Vladimir Poutine à se maintenir au Kremlin jusqu’en 2036, un référendum qualifié d' »énorme mensonge » par l’opposition qui y voit une manoeuvre pour perpétuer sa mainmise sur le pays.

 

CORFOU – Dosage subtil entre précautions sanitaires liées au nouveau coronavirus et nécessité économique: l’Union européenne a rouvert mercredi de façon ciblée ses frontières en plein démarrage de la saison touristique estivale, comme en Grèce où les charters sont de retour.

 

FRANCFORT – Les députés allemands, dans le sillage du gouvernement, comptent apporter jeudi leur soutien aux programmes d’aide de la Banque centrale européenne, pour clore un conflit avec la justice menaçant l’avenir des plans d’aide à la zone euro.

 

ISTANBUL – Le plus haut tribunal de Turquie se prononce jeudi sur la reconversion en mosquée de l’ex-basilique Sainte-Sophie, une décision que le président Recep Tayyip Erdogan appelle de ses voeux au risque de susciter des tensions avec plusieurs pays.

 

RICHMOND (Virginie) – Le sud des Etats-Unis a commencé mercredi à tourner la page du lourd passé de la confédération en retirant plusieurs symboles des partisans de l’esclavage pendant la guerre de Sécession, poussé par une vague de protestation historique contre le racisme dans le pays.

 

PARIS – La France s’est retirée temporairement mercredi de l’opération de sécurité maritime de l’Otan en Méditerranée, espérant obtenir un soutien plus franc de l’alliance dans ses frictions avec la Turquie, qui se multiplient dangereusement depuis des mois.

 

ADDIS ABEBA – Deux jours de manifestations en Ethiopie, consécutives à la mort d’un célèbre chanteur de l’ethnie majoritaire oromo, ont causé la mort de 81 personnes et accentué les tensions politiques et communautaires qui menacent la transition démocratique impulsée par le Premier ministre Abiy Ahmed.

 

PARIS – C’est la fin d’une douloureuse épopée: 77 ans après la confiscation des biens d’un collectionneur juif durant l’occupation nazie, la justice française a définitivement restitué mercredi à ses descendants un tableau de Pissarro détenu par des Américains, qui l’avaient acheté légalement aux enchères.

 

BRISBANE – L’Australie a annoncé mercredi la réorganisation de sa stratégie en matière de défense, avec le renforcement de sa capacité de frappe à longue portée dans un contexte de hausse des tensions avec la Chine.

 

RYAD – Les Saoudiens se sont rués sur des biens de consommation avant le triplement de la TVA, qui passe mercredi à 15%, une mesure d’austérité impopulaire imposée en pleine crise économique due à la pandémie de Covid-19 et à l’effondrement des prix du pétrole.

 

WASHINGTON – C’était une promesse électorale de Donald Trump, le nouvel accord de libre-échange liant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique est entré en vigueur mercredi au moment où les frontières entre les trois pays sont partiellement fermées pour cause de pandémie de Covid-19.

 

NATIONS UNIES – Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mercredi à l’unanimité une résolution réclamant l’arrêt des conflits dans le monde pour faciliter la lutte contre la pandémie de Covid-19, après plus de trois mois de blocages entre la Chine et les Etats-Unis.

 

WASHINGTON – American Airlines a recommencé mercredi à remplir ses avions à pleine capacité, abandonnant certaines précautions contre le Covid-19, ce qui suscite la réprobation des autorités sanitaires au moment où la pandémie explose dans une partie des Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Le Royaume-Uni et l’Allemagne ont assuré mercredi avoir des stocks suffisants de l’antiviral remdesivir, le premier médicament à avoir montré une relative efficacité pour traiter le Covid-19 et dont les Etats-Unis ont acheté la quasi-totalité de la production pour les trois prochains mois.

 

KANO (Nigeria) – Cinq humanitaires, dont un employé de l’ONG française Action contre la Faim (ACF) ont été enlevés par des jihadistes présumés dans le nord-est du Nigeria, en proie au conflit contre Boko Haram, a indiqué ACF.

 

NEW YORK – Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla est devenu mercredi l’entreprise du secteur automobile mondial la plus chère en Bourse, dépassant Toyota, même si l’entreprise d’Elon Musk vend beaucoup moins de voitures que son concurrent japonais.

 

ROME – La police italienne a annoncé mercredi la saisie record de 14 tonnes d’amphétamines, sous la forme de 84 millions de comprimés de captagon produits en Syrie.

 

TOKYO – Les commerces au Japon ont commencé mercredi à facturer les sacs en plastique, en vertu d’une réforme législative entrée en vigueur et visant à freiner l’amour immodéré des habitants du pays pour ces emballages polluants.

 

PEKIN – La Chine a annoncé mercredi qu’elle enverrait fin juillet une sonde et un petit robot téléguidé vers Mars, sa première mission en direction de la planète rouge.

(afp)

 

Ganzourgou : La SOMISA forme 45 jeunes à hauteur de 30 millions de FCFA

Quelques lauréats du permis de conduire posant avec les autorités.

Ganzourgou : La SOMISA forme 45 jeunes à hauteur de 30 millions de FCFA

Zorgho, 01 juillet 2020(AIB)-La Société des mines de Sanbrado (SOMISA) a injecté 30 millions 750 mille FCFA pour la formation en conduite et aux métiers, au profit de 45 jeunes du Ganzourgou dont les villages sont impactés par son exploitation.

Ils étaient 45 jeunes au départ soit 25 à être formés en conduite et 20 à être formés aux métiers (menuiserie, maçonnerie, électricité, mécanique). À l’arrivée, ils sont 40 jeunes soit 23 en conduite et 17 aux différents métiers à être déclarés aptes, les 5 autres ayant abandonné pour des raisons diverses.

Au cours d’une sobre cérémonie présidée le 11 juin 2020 par le maire de Boudry Djibril Zoéringré et en présence du préfet et des responsables de services administratifs, les nouveaux conducteurs ont reçu officiellement leur permis de conduire.

Adéline Bondé / Kologo, chargée du développement communautaire de la SOMISA, a remercié les autorités locales pour leur présence à la cérémonie.

Elle a félicité les promoteurs que sont SENNA auto-école et le Centre de formation en métiers CMTC/BTP pour la qualité du travail qu’ils ont abattu.

À l’en croire, la formation que les jeunes ont reçu porte déjà des fruits puisque 3 jeunes de la conduite dont 1 fille travaillent déjà avec des sous-traitants de SOMISA.

Pour ce qui est des apprenants en maçonnerie et en électricité, ils exécutent déjà des marchés dans la commune.

Les mécaniciens et les soudeurs continuent de se perfectionner attendant leurs attestions et leurs kits d’installation, qui selon Mme Bondé, ne sauraient tarder.

À l’en croire, la formation et la dotation en kits d’installation des jeunes a couté à la SOMISA, 30 millions 750 mille FCFA.

La chargée des relations communautaire de SOMISA a félicité les lauréats.

Elle a félicité tous ces apprenants pour l’abnégation, la volonté et le courage dont ils ont fait preuve durant la formation.

Komboudri Rasmané, s’exprimant au nom des apprenants en conduite, a dit la joie de tous de bénéficier de ce précieux sésame.

À l’en croire, les connaissances acquises vont non seulement augmenter leur chance dans la quête du travail, mais aussi et surtout leur permettre de bien se conduire sur les routes et éviter les accidents de circulation.

Il a remercié SOMISA pour cet accompagnement et émis le vœu qu’elle continue de soutenir les jeunes pour leur épanouissement.

Sondo Nabonswende Sayouba, moniteur à SENNA auto-école a félicité les apprenants pour leur ponctualité et leur assiduité durant les trois mois de formation. Tout en remerciant SOMISA, il reconnait que ce ne fut pas facile, mais il se réjoui d’avoir pu encadrer ces jeunes jusqu’à obtention de leur permis de conduire.

Compaoré Mariam a reçu son permis des mains du maire de Boudry.

Le maire Djibril Zoéringré a dit sa joie de voir ces jeunes formés avec succès. Tout en remerciant SOMISA pour l’accompagnement, il a souhaité que les connaissances acquises servent aux apprenants. Il a, tout comme l’apprenante Compaoré Mariam, souhaité la multiplication des appuis du genre et le recrutement, dans la mesure du possible, des jeunes formés dans la mine.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Ganzourgou : 42 personnes vulnérables reçoivent des vivres de l’ABNG

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Ganzourgou : 42 personnes vulnérables reçoivent des vivres de l’ABNG

Zorgho, (AIB)-L’Association Beoog Neere du Ganzourgou (ABN-G) avec l’accompagnement de Solidar Suisse, a organisé la troisième édition de sa journée de solidarité le 25 juin 2020 à son siège à Zorgho. 42 personnes en situation de vulnérabilité ont reçu des céréales au cours de la cérémonie commémorative présidée par M. Martin Bako, secrétaire général de la province, représentant le haut-commissaire du Ganzourgou.

« Nul n’est trop pauvre pour n’avoir rien à partager et nul n’est trop riche pour n’avoir rien à recevoir.» L’ABNG a fait sienne cette maxime en l’inculquant à ses membres et particulièrement aux membres des groupements qui bénéficient de son soutien dans le cadre du projet Sécurité alimentaire de Solidar Suisse qu’elle met en œuvre depuis 2017.

En effet, selon André Bouga Ouédraogo, président de l’ABNG, au cours de l’année 2019, cent (100) membres de 5 groupements d’agriculteurs du Ganzourgou ont bénéficié d’un accompagnement en matériels pour la conservation des sols. Ce qui leur a permis d’améliorer leur production agricole.

Soucieux du bien-être de tous, les initiateurs du projet ont pensé à une chaîne de solidarité. C’est ainsi que l’ABNG a invité les bénéficiaires de l’accompagnement à apporter chacun 21 kg de céréales pour 42 personnes en situation de vulnérabilité, identifiées en concertation avec les services en charge de l’action humanitaire.

2100 kg de céréales étaient attendus, mais les producteurs ont fait plus en collectant 2520 kg, preuve de leur adhésion à l’initiative. Chacun des bénéficiaires a alors reçu un sac de 60 kg de céréales.

Le président de l’ABNG a remercié les producteurs qui ont accompagné l’initiative.

Le président de l’ABNG a saisi l’occasion pour remercier les membres des différents groupements qui ont contribué à la tenue de cette journée. Pour lui, leur geste est une preuve de l’amour qu’ils portent à leur prochain. Il a remercié Solidar Suisse pour la qualité du partenariat et les autorités locales pour leur accompagnement.

Yassia OUEDRAOGO, directeur provincial en charge de la famille et de l’action humanitaire du Ganzourgou s’est réjoui de voir des structures associatives œuvrer pour la solidarité. Pour lui, l’acte posé par l’ABNG entre en droite ligne dans les missions de son service et il a invité chacun à cultiver la solidarité pour le bonheur de tous.

Mme Ouamega K. Micheline, chef de division Travail décent à Solidar Suisse a au nom du Représentant pays de Solidar suisse remercié les autorités locales pour leur accompagnement. À l’en croire, le Projet sécurité alimentaire de Solidar Suisse constitue l’un des axes majeurs de coopération de Solidar Suisse avec l’ABNG.

Elle s’est dite heureuse de constater que la stratégie de l’ABNG, qui vise l’implication des bénéficiaires dans le développement de son programme, fonctionne très bien. Elle a félicité le président de l’ABNG et toute son équipe pour les efforts qu’ils fournissent dans la mise en œuvre de ce projet. Elle a remercié toutes les autorités administratives, politiques, religieuses et coutumières pour leur accompagnement des actions de l’ABNG.

Martin Bako, secrétaire général de la province du Ganzourgou, représentant le haut-commissaire a dit sa joie de présider cette cérémonie. Il a félicité l’ABNG et Solidar Suisse et salué leur dynamisme. « Il ne se passe pas trois mois sans que nous ne soyons conviés à une activité de l’ABNG, ce qui veut dire que c’est une association qui est active pour le bonheur des populations du Ganzourgou » a-t-il dit. Tout en souhaitant bon usage aux bénéficiaires, il a souhaité que l’année prochaine, plus de personnes puissent bénéficier de soutien.

Les vivres aideront ces bénéficiaires à traverser la période de soudure.

Pour les bénéficiaires du jour, c’est la joie. Leur représentant, M. Lassané Ganemtoré a remercié l’ABNG, Solidar Suisse et tous les producteurs qui les ont gratifiés des vivres. Pour Alizèta Nacoulma, ces vivres viennent à point nommé et le sac qu’elle a reçu profitera à toute sa famille.

C’est la troisième fois que l’ABNG organise cette journée depuis 2018. En trois ans ce sont 118 personnes en situation de vulnérabilité qui ont reçu des vivres estimés à plus de 6 tonnes.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 

G5 Sahel: Les Chefs d’Etat plaident pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale

Burkina-G5 Sahel-Sommet-Déclaration

G5 Sahel: Les Chefs d’Etat plaident pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale

Ouagadougou, 1er juillet 2020 (AIB) – Les chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé mardi, à Nouakchott en Mauritanie pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, a appris l’AIB.  

Dans un communiqué rendu public mardi dont l’AIB a reçu copie, «les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé pour un engagement militaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globale contre le terrorisme au Sahel».

Le communiqué a été publié à Nouakchott, en Mauritanie, au terme d’un sommet des chefs d’Etat des pays du G5 Sahel qui a enregistré la présence, entre autres, du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez.

Dans le communiqué final, les chefs d’Etat saluent, «les perspectives de déploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020».

Six pays européens participeront directement à la Force Takuba notamment la France, à l’initiative du projet ; la Belgique, le Danemark, l’Estonie, les Pays-Bas et le Portugal.

Les présidents ont également salué le prochain déploiement «d’une brigade de la Grande Bretagne en appui à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) en 2020, et d’un contingent de 3000 hommes de l’Union africaine».

En plus de cela, ils «ont insisté sur la nécessité de poursuivre et de renforcer l’appui en équipements des Forces de défense et de sécurité des États membres du G5 Sahel et de la Force conjointe».

Ils ont, en outre «souligné l’importance de mener à bien, des initiatives à l’échelle régionale, nationale et locale, en faveur du dialogue intercommunautaire, de la réconciliation et du traitement des questions de fond sur le partage des ressources ou les litiges fonciers».

Dans la nuit du mercredi 10 au jeudi 11 juin dernier, une attaque terroriste a eu lieu à Kafolo, dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, à la frontière avec le Burkina Faso.

Elle a coûté la vie à une dizaine de soldats ivoiriens. Les chefs d’Etat ont «exprimé leur préoccupation face à l’expansion de la menace terroriste dans la sous-région et ont souligné l’urgence d’une action collective et énergique en vue de l’éradiquer».

Suite à l’assassinat par Boko Haram de 98 de ses soldats, l’armée Tchadienne a lancé l’opération «Colère de Boma» en avril dernier qui aurait permis de neutraliser «1 000 terroristes» et détruits «50 pirogues motorisées».

Les Chefs d’Etat «ont salué le succès de l’opération dans la région du Lac Tchad contre les factions de Boko Haram qui imposent un autre front au Tchad et au Niger».

Ils ont également invité «la Communauté internationale à libérer l’ensemble des fonds promis lors du Sommet de Nouakchott du 6 décembre 2018» devant servir à financer le «Programme d’investissements prioritaires (PIP) pour les populations du Sahel et la lutte contre le terrorisme».

Dans son allocution, l’hôte du sommet, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a insisté sur la nécessité d’annuler la dette des pays les plus pauvres pour lutter contre les crises économique, sociale, sécuritaire et sanitaire, accentuées par la maladie à coronavirus (Covid-19).

De son côté, le président français Emmanuel Macron s’est dit «convaincu que la victoire est possible au Sahel».

«Nous sommes en train d’en retrouver le chemin grâce aux efforts qui ont été consentis au cours des six derniers mois», a-t-il déclaré à l’issue du sommet.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Présidence du Faso

Burkina : l’entreprisse publique de presse accueille son premier directeur des finances et de la comptabilité

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Burkina: l’entreprisse publique de presse accueille son premier directeur des finances et de la comptabilité

Ouagadougou, 1er juil. 2020 (AIB) – Le premier Directeur des finances et de la comptabilité (DFC) des Editions Sidwaya, Donnibo Jacob Da a pris service mercredi, dans le cadre du nouveau statut de l’entreprise publique de presse.

Nommé le 12 juin dernier en Conseil des ministres, le Directeur des finances et de la comptabilité (DFC) des Editions Sidwaya, Donnibo Jacob Da est rentré en fonction ce mercredi 1er juillet 2020.

Sa prise de service s’inscrit dans le cadre du passage des Editions Sidwaya du statut ‘’Etablissement public de l’Etat (EPE)’’ en un ‘’statut dérogatoire’’.

Le statut dérogatoire devrait aboutir au statut de «société d’Etat», objet de nombreuses manifestations syndicales ayant paralysé en 2020, les médias publics.

Selon le ministère de la Communication, ce statut va alléger les procédures de la commande publique afin de permettre aux médias publics, de faire fassent à leurs dépenses urgentes.

C’est ainsi qu’au niveau des Editions Sidwaya, l’administrateur des services financiers Donnibo Jacob Da remplace le Directeur de l’administration et des finances (DAF), Rakiswendé Hilaire Kouraogo et l’Agent comptable ‘AC), Issif Nabi.

La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de l’établissement, sous la présidence du secrétaire général du ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Hortense Zida.

Donnibo Jacob Da a d’abord traduit sa reconnaissance au Directeur général des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiégna pour la confiance placée en lui et aux autorités du ministère en charge de la Communication d’avoir entériné ce choix.

«Je m’engage à travailler avec loyauté et professionnalisme en vue de l’atteinte des objectifs assignés à l’établissement. En tant que direction d’appui, la DFC travaillera à centraliser les besoins des différents services et les satisfaire dans le respect des dispositions», a laissé entendre le premier DFC de la « Maison commune ».

Il a reconnu l’énormité des défis, mais a dit compter sur la synergie de compétences des travailleurs pour les relever. Nous comptons, a-t-il ajouté, sur tout le monde pour réussir la mutation.

Issif Nabi qui a passé sept ans à la tête de l’agence comptable, a dit avoir vécu une belle aventure aux Editions Sidwaya.

Sous sa responsabilité, a-t-il précisé, de bons résultats ont été engrangés et ce, grâce au professionnalisme de ses collègues.

Dans la même lancée, l’un des membres de l’équipe d’inspection des comptes de gestion, Roger Sawadogo a félicité l’agent comptable pour les travaux accomplis durant cette période.

Il a soutenu que les registres comptables ont été bien tenus, la réglementation respectée et les archives bien conservées. «Nous avons passé sans difficulté la revue de la gestion grâce à votre sens de service bien rendu», a renchéri Roger Sawadogo.

Le Président du conseil d’administration (PCA) des Editions Sidwaya, Victorien Aymar Sawadogo a félicité les anciens directeurs pour le travail abattu pendant leur service et souhaité bon vent au DFC.

Les Editions Sidwaya regroupent le quotidien Sidwaya, l’Agence d’information du Burkina (AIB) et le Carrefour africain.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO

 

 

Les terrains d’entrainement de l’ASFA-Y et du RCB bientôt éclairés

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Les terrains d’entrainement de l’ASFA-Y et du RCB bientôt éclairés

Ouagadougou, 1er juil. 2020 (AIB) – Les terrains d’entrainement de l’Association sportive du Faso Yennenga (ASFA-Y), du Racing club de Bobo (RCB) et du Centre technique national seront bientôt éclairés, a annoncé mercredi l’Officier média de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« La fédération burkinabè de football va poursuivre avec le soutien de la Fifa, son effort d’électrification solaire des terrains d’entraînement de football. Des travaux seront bientôt entreprises à  Ouagadougou et à  Bobo-Dioulasso et concerneront les terrains du Centre  Technique  National, de l’ Asfa- Yennenga et du Racing club », a annoncé l’Officier média de la FBF Gabriel Barrois.

Il ajoute que « le lancement des opérations est prévu pour le mercredi 8 juillet à 11h sur le terrain d’entraînement de l’ASFA-Yennenga.

Ces différentes opérations d’électrification font suite à celle déjà exécuté sur le terrain de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) et inauguré par le président de la FIFA Gianni Infantino en janvier 2019.

Ce projet d’électrification va concerner plusieurs autres terrains du pays, avait laissé entendre le président de la FBF Sita Sangaré.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Sitôt élu, le nouveau président du Malawi s’attaque à la corruption dans le secteur public

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Sitôt élu, le nouveau président du Malawi s’attaque à la corruption dans le secteur public

 

BLANTYRE (Malawi), 1 juil 2020 (AFP) – Le nouveau président du Malawi Lazarus Chakwera a ordonné la dissolution des conseils d’administration de plus de la moitié des cent institutions et entreprises publiques du pays, suspectées de mauvaise gestion ou de corruption.

 

« J’ai reçu des comptes-rendus sur la situation des institutions d’Etat qui nourriront les décisions que je vais prendre pour m’assurer que ces institutions ont les moyens de mettre un terme aux anomalies et mauvaises pratiques en cours », a déclaré M. Chakwera dans une déclaration publiée mardi soir.

 

Un total de 60 entités publiques sont visées par la mesure présidentielle, dont les compagnies pétrolière et d’électricité, les universités ou la radiotélévision.

 

« Le président veut s’assurer que toutes respectent la loi et les bonnes pratiques de gouvernance », a expliqué à l’AFP son porte-parole, Sean Kampondeni.

 

A la tête du principal parti d’opposition, M. Chakwera a remporté l’élection présidentielle disputée le 23 juin avec 58,5% des suffrages, largement devant le chef de l’Etat sortant Peter Mutharika.

 

Ce scrutin a été organisé après l’annulation pour fraudes de la réélection de M. Mutharika l’an dernier.

 

Le nouveau chef de l’Etat a fait campagne en dénonçant la corruption de l’ancien régime et sa faillite économique.

 

Selon l’analyste Henry Chingaipe, l’ex-président Mutharika a attribué la direction des entreprises publiques à de nombreux proches de son parti en remerciement de leur soutien politique.

 

« La plupart des nominations n’ont pas tenu compte du mérite. C’était un système de patronage destiné à assurer la pérennité de son régime », a-t-il ajouté, « les nouvelles nominations devront montrer que ces entreprises seront désormais gérées conformément à la loi ».

 

Dans la même veine, la présidence a en outre annoncé mercredi la suspension des contrats publics « afin de vérifier qu’il n’ont pas nourri la corruption et qu’ils ont été attribués selon les règles ».

 

  1. Mutharika avait été accusé en 2018 d’avoir touché pour 195.000 dollars de pots-de-vin de la part d’une entreprise qui avait remporté un marché public, mais il n’a jamais été formellement poursuivi.

 

Il était arrivé au pouvoir lors de l’élection présidentielle de 2014, succédant à Joyce Banda, elle aussi mise en cause dans un scandale de corruption. Mme Banda est aujourd’hui un des soutiens de M. Chakwera.

 

Le Parlement a par ailleurs adopté mardi un budget provisoire qui prévoit notamment une hausse du salaire mensuel minimum de 35.000 à 50.000 kwachas (de 46 à 70 dollars américains).

(afp)

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