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13ème réunion de la Commission tripartite Burkina Faso – République du Mali – UNHCR : les acteurs se penchent sur la signature de l’accord tripartite révisé
Ouagadougou, 27 mars 2024 (AIB)- Le Burkina Faso, le Mali et le Système des Nations unies ont tenu mardi à Ouagadougou, leur 13è réunion de la commission tripartite pour créer des conditions favorables pour les personnes déplacées forcées vivants sur le sol du Burkina Faso et de la République du Mali.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Karamoko Jean Marie Traoré, a co-présidé ce mardi 26 mars 2024, à Ouagadougou, avec le ministre malien de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré, la 13e réunion tripartite Burkina Faso – République du Mali – Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
La tenue de cette rencontre tripartite traduit la volonté affichée des autorités burkinabè, maliennes et du Système des Nations unies, de créer des conditions favorables pour les personnes déplacées forcées vivants sur le sol du Burkina Faso et de la République du Mali.
Cette réunion sera un cadre pour les parties prenantes, d’échanger pendant soixante-douze heures sur la gestion des réfugiés burkinabè et maliens, et aussi d’étudier la faisabilité de leur rapatriement volontaire dans leurs pays respectifs, avec à la clé, la signature de l’accord tripartite révisé.
Dans son intervention, le chef de la diplomatie burkinabè, a salué le travail remarquable abattu par le UNHCR, en tant qu’acteur d’accompagnement et de soutien au Conseil d’orientation, pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés, qui à cause de l’insécurité et de la violence régnantes dans le Sahel, ont été contraints au déplacement à l’extérieur de leur pays.
Relevant que la commission tripartite est un instrument de solidarité par excellence, le ministre des Affaires étrangères burkinabè a noté que la tenue de cette activité, permettra de signer l’accord tripartite révisé, une étape vers la restauration de la dignité de nos frères et sœurs réfugiés.
«Cet accord symbolise la volonté collective des trois parties, à s’accorder pour apporter une réponse adéquate aux difficultés des personnes en situation de réfugiés, afin qu’elles aient une meilleure condition de vie», a indiqué Karamoko Jan Marie Traoré.
De son côté, se réjouissant de l’hospitalité des autorités et du peuple burkinabè, le Colonel Assa Badiallo Touré, a indiqué que cette rencontre témoigne de la bonne coopération entre le Burkina Faso, la République du Mali et le UNHCR.
«De part et d’autre nous avons des réfugiés ; la signature de l’accord nous permettra avec l’accompagnement du UNHCR, d’œuvrer à donner une vie heureuse aux personnes déplacées forcées».
Selon le représentant du UNHCR au Burkina Faso, Maurice Azonnankpo, l’institution onusienne s’engage à faciliter le processus de rapatriement, à garantir la sécurité et la dignité des réfugiés.
Pour lui, l’actualisation de l’Accord tripartite est un pas en avant vers une solution durable et respectueuse.
Notons que l’accord tripartite entre le Burkina Faso, la République du Mali et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés signé le 9 janvier 2015, ne concernait que le rapatriement volontaire des refugies Maliens vivant au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
WIS/HB
