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Zoundweogo/Autosuffisance alimentaire : le REPAFER Burkina accompagne plus de 100 coopératives féminines dans la production du riz.
Manga, 17 septembre 2025- Dans le cadre de sa mission d’autonomisation des femmes rurales et de soutien à l’autosuffisance alimentaire, le Réseau pour la Promotion et l’Autonomisation de la Femme Rurale (REPAFER Burkina), dirigé par Mamounata KI, a effectué une sortie de terrain, les 16 et 17 septembre 2025, dans des rizières appartenant à des coopératives féminines qui bénéficient de son accompagnement.
L’objectif de cette visite était d’encourager les femmes engagées dans la production du riz et de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux dans les communes de Manga, Bindé, Gogo, Guiba et Béré, a indiqué la coordinatrice du REPAFER, Mamounata Ki.
Plus de 100 coopératives bénéficient de l’appui de REPAFER, notamment en semences, en engrais, ainsi qu’en suivis et conseils techniques prodigués par des agents d’agriculture.
« L’action du REPAFER s’inscrit dans la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui prône une autosuffisance alimentaire durable », a expliqué Mme Ki.
Selon elle, ce soutien permet aux femmes de produire conséquemment, non seulement pour leur propre alimentation, mais aussi pour le bien des enfants, des familles et du développement du pays.
Parmi les coopératives visitées figurent la Coopérative Namalgzanga de Kassougou, présidée par Marie Jeanne Tondé, la coopérative Nongtaaba de Kopeulin, l’Association pour la Promotion des Femmes de Samtenga, et l’Association Teegawendé de Bilbalogo.
Le Chef de la Zone d’Appui technique en Agriculture (ZATA) de Manga, Boukary Ouedraogo, a salué les efforts de la coopérative Namalgzanga dans la gestion du bas-fond de Kassougou.
« La physionomie est déjà bien. Le riz se présente bien, l’eau est disponible dans les casiers. Il faut juste éviter l’enherbement des diguettes. Les femmes sont très motivées », a-t-il confié.
Mme Tondé a exprimé sa « profonde gratitude » au nom de toutes les femmes pour l’accompagnement du REPAFER.
« Grâce à ce soutien, nous avons pu améliorer notre production », a-t-elle indiqué, soulignant que des difficultés persistent néanmoins, notamment l’insuffisance d’intrants agricoles et le manque d’appui technique et financier.
Pour renforcer la chaîne de valeur, la coordinatrice du REPAFER plaide auprès du gouvernement et des bonnes volontés pour la mise en place d’un centre semi-mécanisé de transformation du riz brisure local, une variété que le REPAFER souhaite ériger en spécialité provinciale. Un terrain a déjà été acquis pour ce projet ambitieux.
La sortie de terrain du REPAFER s’inscrit dans les préparatifs de la Semaine Nationale de la Femme Rurale, prévue du 20 au 25 octobre 2025 à Manga.
Agence d’information du Burkina
BGB/bbp/bz
