Reforestation 2024 : 4300 plants prévus pour être mis en terre dans le Sahel

Dori, 13 juillet 2024 (AIB)-Dans le cadre de la commémoration en différé de la sixième journée nationale de l’arbre (JNA), la direction régionale de l’environnement du Sahel a procédé au lancement officiel de la campagne régionale de reforestation 2024, au cours de laquelle 4300 plants seront mis en terre dans la région du Sahel.

Cette campagne régionale de reforestation sera marquée, selon le directeur régional de l’environnement du Sahel, le lieutenant-colonel des eaux et forêts Dramane Fogo, par le regarnissage du site de l’agence de l’eau du Liptako et la plantation linéaire au bord des deux artères de la ville de Dori pour améliorer la qualité de vie, avec 1300 plants.

Au cours de la même période, a ajouté monsieur Fogo, 3000 plants seront mis en terre dans les conservatoires mis en place avec le concours du centre national de semence forestière afin de renforcer le potentiel existant.

Le directeur régional de l’environnement du Sahel a vivement remercié tous les acteurs et partenaires de cette opération régionale de reforestation.

Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Dori, Abdouramane Mandé, cette campagne de reboisement est d’une importance indéniable pour sa collectivité dont le couvert végétal a connu une destruction massive due à l’importante arrivée des personnes déplacées internes du fait de l’insécurité.

Mais au dire de monsieur Mandé, le plus dur n’est pas de planter des arbres, mais de les entretenir.

C’est pourquoi le président de la délégation spéciale de Dori a interpellé ses concitoyens à lutter contre la divagation des animaux et les actes anthropiques qui dégradent l’environnement.

Les facteurs limitant les activités de reboisement sont le manque d’entretien et de protection des plants, s’est exprimé le représentant du secrétaire exécutif de l’Association Noode Nooto (A2N), Maguidou Ouédraogo.

Monsieur Ouédraogo a exhorté les participants à planter, mais surtout à prendre des dispositions utiles pour entretenir et protéger les plants afin de pérenniser les efforts consentis chaque année.

L’arbre contribue fortement au développement socio-économique des populations et à la régulation du climat à travers la séquestration du carbone, a dit le représentant du gouverneur de la région du Sahel, monsieur Valentin Maré.

Cependant, à écouter monsieur Maré, les actions néfastes conjuguées de la nature et de l’homme réduisent fortement le capital forestier de notre pays.

Citant un rapport sur le niveau d’émission de gaz à effet de serre des forêts de 2000, le Burkina Faso a perdu 47,5% de sa superficie forestière entre 1992 et 2014.

C’est pourquoi, selon lui, des actions vigoureuses méritent d’être prises pour protéger le couvert végétal.

Monsieur Maré a félicité et encouragé tous les acteurs et partenaires œuvrant dans ce sens dans la région du Sahel.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maiga
AIB/Séno

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