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Chantier du pont de Banakélédaga : Un nouveau joyau en août pour remplacer celui de 1960

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, était sur le chantier du pont de Banakélédaga, le vendredi 26 avril 2024, pour s’assurer de l’état d’avancement des travaux. D’ici août 2024, le vieux pont de Banakélédaga, dans la province du Houet, construit depuis 1960, sera un mauvais souvenir.

Sur requête du gouvernement de la Transition, la Banque mondiale a financé à hauteur d’un milliard 500 millions de F CFA la construction d’un nouveau pont pour faciliter la mobilité des personnes et des biens dans cette localité à fortes potentialités agricoles.

Pour s’assurer de l’état d’avancement des travaux exécutés par l’entreprise malienne BECM-CG, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a fait le déplacement du chantier.

A son passage, l’entreprise, selon le directeur général de l’Agence de travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) chargée de la maitrise d’ouvrage, Mathieu Lompo, avait déjà consommé 58% du délai des huit mois impartis pour une exécution physique de 56%.

Néanmoins, l’entreprise, a-t-il dit, promet remettre l’ouvrage au mois d’août 2024.

« Au vue de ce qui se passe sur le terrain, je pourrai dire que l’entreprise est dans le délai. A regarder aussi le taux d’exécution et les données du délai consommé, nous estimons qu’ils ne sont pas en retard. Mais nous leur avons demandé d’accélérer pour pouvoir remettre l’ouvrage en août 2024 », a fait savoir le ministre à la fin de la visite du chantier.

Dans la politique du désenclavement, le gouvernement de la Transition, a expliqué Adama Luc Sorgho sur les raisons de la requête à la Banque mondiale, met l’accent sur l’accessibilité des villages.

« Village producteur des fruits et des produits maraîchers, Desso éprouve des difficultés pour rejoindre Banakélédaga pour transiter à Bobo-Dioulasso afin d’écouler ses produits. Pour résoudre définitivement ce problème d’accessibilité de cette localité, nous avons sollicité et obtenu auprès de la Banque mondiale le financement de ce pont », a expliqué le ministre Sorgho.

Pont à poutre en béton armé avec trois travées de 15 mètres (m) constituées de deux culées d’une hauteur de 7,10 m, de deux piles de 6,10 m, de chevêtres d’un mètre de hauteur et de 1,60 m de largeur, des poutres de 1,40 m de haut et de 40 centimètres (cm) de large, et d’un tablier de 20 cm d’épaisseur, cet ouvrage, à terme contribuera au développement économique et social des villages desservis en plus de faciliter la mobilité des personnes et des biens.

Aussi, ce pont viendra réduire le coût des transports de productions, améliorer la sécurité et le confort des usagers ainsi que le cadre de vie des populations dans cette zone de grandes potentialités agricoles, fruitières, et pastorales avec la ville de Sya.

Le ministre Sorgho attache du prix à la qualité de cet ouvrage de franchissement du cours d’eau Houet.

Il l’a fait savoir au bureau BECOTEX-Sarl chargé de la mission de contrôle.

« On voudrait que les travaux soient de qualité et qu’on prenne bien le temps de bien dimensionner les ouvrages. L’on ne doit pas se précipiter. L’entreprise doit respecter les qualités des travaux », a fait savoir le ministre des Infrastructures et du désenclavement au représentant du bureau de contrôle, Eustache Maurice Yaguibo.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

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