Burkina-Mali-Niger-AES-Réunion

La réunion des ministres des Etats de l’AES « nous permettra de mettre en place une architecture institutionnelle » (ministre nigérien)

Ouagadougou, 15 fév. 2024 (AIB)-Le général de Corps d’Armée Salifou Modi, chef de délégation du Niger a affirmé ce jeudi à Ouagadougou, au cours de la réunion des ministres des Etats du Sahel, qu’elle « permettra de mettre en place une architecture institutionnelle ».

«La présente réunion nous permettra de mettre en place une architecture institutionnelle de l’AES. Ce mécanisme permettra à notre Alliance et à la Confédération de fonctionner efficacement au grand bonheur des populations du Liptako Gourma», indique le général de Corps d’Armée Salifou Modi, chef de délégation du Niger.

Son assurance est partagée par le chef de délégation du Burkina Faso, le général de Brigade Kassoum Coulibaly. «Nous sommes sur la bonne voie, et nous devons poursuivre sereinement le processus d’implémentation de notre Alliance et de notre Confédération, en dehors d’un espace sous régional où la forme semble avoir visiblement pris le pas sur le fond», a-t-il affirmé.

« C’est à ce prix que nous construirons des nations fortes et prospères, basées sur des valeurs d’équité, de justice et de développement harmonieux pour le bonheur des populations », a poursuivi le chef de délégation du Burkina.

Une vingtaine de ministres des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sont réunis depuis ce jeudi matin à Ouagadougou. Ils travaillent afin de revisiter la Charte de l’Alliance des États du Sahel, et d’élaborer un traité portant création de la Confédération réunissant les trois pays que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Ce rendez-vous de Ouagadougou doit aussi permettre aux différentes délégations des trois pays d’examiner le contexte politique, marqué par la décision historique du Burkina, du Mali et du Niger de se retirer sans délai de la CEDEAO.

Dans un communiqué public le 28 janvier dernier, les trois pays ont annoncé leur départ sans délai de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Sur le sujet, le colonel Abdoulaye Maiga, Chef de délégation du Mali a affirmé que le retrait des trois pays leur « offre une nouvelle opportunité de parvenir à une fraternité réelle, une solidarité réelle, et une intégration réelle, sans aucune ingérence ni manipulation extérieure ».

La réunion des ministres de l’AES prendra fin dans la soirée de ce jeudi par la lecture de la déclaration sur le relevé des conclusions.

Agence d’information du Burkina
WIS/bz

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