Programme de Développement intégré de la vallée de Samendéni

Le comité de pilotage tient ses 2 sessions ordinaires de l’année

Le Comité de pilotage du Programme de Développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) a tenu ses deux sessions ordinaires de l’année 2023 le jeudi 30 novembre 2023 à Bobo-Dioulasso. L’adoption du rapport d’exécution de 2022, la validation du plan de travail et de budget annuel révisé de 2023 et l’examen et adoption de programme d’activités 2024 sont entre autres points inscrit à l’ordre du jour.

Suspendu depuis 2018, le comité de pilotage du Programme de Développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) est de retour. Les membres ont, cumulativement, tenu les sessions ordinaires de l’année, le jeudi 30 novembre 2023 à Bobo-Dioulasso. La cérémonie d’ouverture et les travaux ont été présidés par la présidente du comité, Seïmata Oubian, par ailleurs directrice générale des infrastructures hydrauliques. Pour Mme Oubian, le retour du comité s’explique par l’adoption du décret N°2021-1383/PRES/PM/MEFP, qui remplace les comités de revue (de 2018 à 2022)  par des comités de pilotage. Aux yeux de la présidente du comité, ces sessions sont un cadre qui permet de statuer sur les performances du programme et de faire des recommandations pour une mise en œuvre efficiente. Plusieurs points ont été inscrits à l’ordre du jour de ces sessions, à entendre Seïmata Oubian, conformément au nouveau décret sur la règlementation générale des projets et programmes. Cet ordre du jour a concerné entre autres, l’adoption du rapport d’exécution de 2022, la validation du plan de travail et de budget annuel (PTBA) révisé de 2023, l’examen et l’adoption du bilan des activités au 30 septembre 2023 et  l’examen et l’adoption du programme d’activités 2024. La première responsable du comité a d’entrée fait une  présentation du PDIS. Lancé en 2008, le PDIS, a-t-elle rappelé, a 10 composantes pour un coût de 161,46 milliards F CFA et une mise en œuvre séquencée en plusieurs phases sur une période de 20 ans. Les financements acquis jusque-là ont permis d’entamer la mise en œuvre de 6 composantes, à en croire Seïmata Oubian. Il s’agit de la construction du barrage, la construction d’une centrale hydroélectrique, les aménagements hydroagricoles, le recalibrage du fleuve Mouhoun, la mise en œuvre du plan de gestion environnemental et social, et la coordination et le pilotage du programme.

 

Un taux d’exécution physique de 88,33 %

 

Les 4 autres composantes, qui sont en perspective, son l’aménagement d’une zone agro-industrielle à Bama, le développement de l’hôtellerie et du tourisme, le développement de la pêche et de la pisciculture et le développement des ressources animales. Mme Oubian a jugé satisfaisants le niveau d’exécution des composantes entamées, à la date du 31 décembre 2022. Comme résultats, elle a cité la réception du barrage, la construction des bâtiments de la centrale hydroélectrique et le montage effectif de l’ensemble des équipements hydromécaniques, la mise en œuvre du plan de gestion environnemental et social (PGES) à plus de 98%, l’aménagement de 1 500 ha de périmètres irrigués réalisé à 48%, le recalibrage du fleuve Mouhoun réalisé à 55%. A ces réalisations s’ajoutent la réalisation d’une étude complète de recalibrage du fleuve Mouhoun sur environ 700 km, et la réalisation d’une étude d’aménagement d’une seconde tranche de 5 000 ha de périmètres irrigués. Somme toutes, ces réalisations correspondent à un taux d’exécution physique cumulé du programme de 88,33 % et financier de 89,91 %. Seïmata Oubian a salué par ailleurs les efforts consentis par les bailleurs de fonds qui, a-t-elle relevé, ont accompagné l’Etat burkinabè à hauteur 42,87 milliards F CFA pour la construction du barrage et de la centrale hydroélectrique. Mme Oubian a en outre annoncé qu’il est prévu, en 2024, entre autres, la rétrocession de la centrale et sa à la SONABEL, le suivi du processus de formulation de l’agropole de Samendéni, le suivi des travaux de recalibrage du fleuve Mouhoun sur 96 km et des travaux d’aménagement des périmètres irrigués. L’ensemble de ces prévisions nécessitant un financement de 5,757 milliards F CFA.

Alpha Sékou BARRY

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