Burkina/prix Pax Sahel: La RTB et Faso7 parmi les lauréats 

 

Ouagadougou, 1er déc. 2023 (AIB)-Amandine Lalsaga de la RTB et Amadou Zeba de Faso7 font parties des journalistes qui ont été récompensés vendredi soir, à l’occasion des 7e Prix Pax Sahel, organisés par le Réseau d’initiatives des journalistes (RIJ).

Le Prix Pax Sahel pour le Journalisme Sensible aux Conflits (JsC) est une récompense décernée par le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ). Ce réseau vise à promouvoir le journalisme soucieux du vivre-ensemble et d’un traitement professionnel des sujets liés aux conflits.

Pour la 7e édition du Prix Pax Sahel du RIJ, 37 œuvres journalistiques, dont 4 du Mali et du Niger, étaient en compétition. Un jury composé de trois membres a travaillé sur le règlement et les critères pour fournir les résultats du concours.

Pour l’occasion, deux prix spéciaux ont été décernés par le Réseau des journalistes. Le Malien Idrissa Diallo a décroché le prix spécial Koffi-AMETEPE, du regretté fondateur du RIJ, avec son œuvre intitulée « Enfin, elle parle », remportant la somme de 250 mille FCFA, un trophée et une attestation.

Le Prix G5 Sahel est revenu au Nigérien Moustapha Maï Nara de la radio Garagoua avec son œuvre « Conflits agriculture et éleveurs à Gannia, que faire ? », obtenant les mêmes récompenses que son confrère malien.

Au titre des prix officiels, la journaliste de la télévision nationale du Burkina, Amandine Lalsaga, a remporté le prix de la catégorie MOJO télévision avec la note de 15/20. Elle est repartie avec une enveloppe de 500 mille, une attestation et un trophée pour son œuvre « Femmes déplacées internes ; la voie de la résilience ».

Les journalistes Amadou Zeba de Faso7 (14/20) et Omar Issa Atié de Savane médias (16/20) ont respectivement reçu leurs prix dans les catégories presse écrite/en ligne et en radio, obtenant les mêmes récompenses que leurs confrères précédents.

Selon le coordonnateur du RIJ, Jean Karem Kaboré, le journaliste devrait aller au-delà de son rôle classique de collecte et de diffusion de l’information et orienter le traitement de l’information vers la paix, la cohésion sociale et le développement.

M. Kaboré est convaincu que les hommes et femmes de médias peuvent être de puissants artisans de la paix dans ce contexte d’insécurité et de terrorisme dont souffrent les pays du Sahel.

« Nous vous invitons à nous soutenir dans nos différentes activités afin que les liens entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger soient renforcés pour une meilleure implication des journalistes dans la pratique du journaliste sensible aux conflits », a-t-il ajouté.

Le représentant du ministre de la Communication, Pascal Yemboini Thombiano, a précisé que le prix Pax Sahel est une innovation dans le domaine du développement des médias au Burkina, au Mali et au Niger.

Selon lui, s’intéresser au rôle que peuvent jouer les journalistes dans la région du Sahel confrontée à de multiples crises et à la lutte contre le terrorisme pour la paix n’est pas une entreprise vaine.

M. Thombiano a indiqué que les médias peuvent être des vecteurs d’un vivre-ensemble harmonieux ou être des facteurs aggravants de situations conflictuelles.

Il a expliqué que les médias jouent un rôle majeur pendant les périodes de conflits ou de crise dans le monde, où le contrôle de l’information devient un enjeu crucial.

Créé en 2001, le RIJ a pour mission d’outiller les journalistes pour un meilleur traitement de l’information relative aux conflits.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

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