Adama Inassé, secrétaire à l’information du PJP/BF

« Nous n’allons pas hésiter à prendre les armes pour défendre le Niger »

Le mouvement Planète des jeunes panafricains, section du Burkina Faso (PJP/BF), s’est prononcé sur la crise politique du Niger au cours d’une conférence de presse, le vendredi 4 août 2023, à Bobo-Dioulasso.

 

Le mouvement Planète des jeunes panafricains, section du Burkina Faso (PJP/BF), a clairement exprimé son soutien au peuple du Niger dans sa lutte pour « l’indépendance totale » de leur pays. C’était lors d’un face-à-face avec les journalistes, ce vendredi 4 août 2023, à Bobo-Dioulasso. Par la même occasion, le mouvement s’est insurgé contre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’il considère comme un « club » de chefs d’Etat « tripatouilleurs » de constitutions. Du PJP/BF a donc lancé un appel à tous les « panafricains » à rester mobilisés pour apporter leur soutien au peuple du Niger et former un rempart pour protéger toutes les autorités en transition pour la souveraineté de leur peuple.

De quels moyens le mouvement dispose-t-il pour faire face à une éventuelle attaque du Niger par la CEDEAO si les militaires s’entêtaient à garder le pouvoir ? A cette question des scribouillards, le PJP/BF dit disposer de l’arme de la communication et de la mobilisation. « Au cas où la CEDEAO attaque militairement le Niger, nous n’allons pas hésiter à prendre les armes aux côtés de nos FDS, en plus de nos camarades VDP (ndlr, Volontaire pour la défense de la patrie), pour aller défendre le Niger », a martelé Adama Inassé, le chargé de communication du PJP/BF.

Et c’est tout à fait logique, a poursuivi M. Inassé, que le PJP/BF s’aligne « en ordre de bataille » derrière les décisions « panafricaines » des autorités du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée en soutien et en solidarité au Niger face aux sanctions de la CEDEAO, de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) et de l’Union africaine (UA).

Pour mémoire, depuis le 26 juillet 2023, le Niger connait une crise politique du fait d’un coup d’Etat militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Déterminée à établir l’ordre constitutionnel et réinvestir le président Bazoum dans ses fonctions, la CEDEAO, en plus d’une batterie de sanctions économiques, entend s’attaquer militairement aux militaires pour les dégager du pouvoir.

Kamélé FAYAMA

Awa SIDIBE

(Stagiaire)

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