????????????????????????????????????

Prise en charge des patients vivant avec le VIH1

Dorcas Bintou Paré apporte sa contribution

Dorcas Bintou Paré, étudiante à l’Université Nazi Boni, a soutenu, le vendredi 29 juillet 2022, son rapport de fin de cycle pour l’obtention de la Licence professionnelle de génie-biologique, pption Analyse biologique, sous le thème : « Validation d’une méthode analytique par HPLC pour le dosage de l’éfavirenz dans le plasma au centre MURAZ ». La note de 17,9/20 a sanctionné le travail, avec la mention « Très bien ».

 

Etudiante en Licence professionnelle de génie-biologique, option : Analyse biologique à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, Dorcas Bintou Paré, a soutenu avec brio son rapport de fin de cycle. En effet, elle a présenté, le vendredi 29 juillet 2022, ce rapport de fin de cycle sous le thème : « Validation d’une méthode analytique par HPLC pour le dosage de l’éfavirenz dans le plasma au centre MURAZ ». Selon Dorcas Bintou Paré, le travail effectué avait pour objectif principal de valider une méthode de dosage de l’éfavirenz (médicament qui agit sur le VIH-1) dans le plasma par un appareil appelé Chromatographie liquide à haute performance (HPLC) au laboratoire de toxicologie du centre MURAZ, seul centre détenteur de cet appareil du fait de son coût élevé. « Il a été utilisé avec un détecteur C8 et un détecteur à Ultra-Violet. Cet appareil a la capacité de séparer dans un mélange, les composants qui y sont présents, de les identifier et de donner leurs quantités », a-t-elle soutenu. Comme objectifs spécifiques, le travail a permis de développer une méthode de dosage de l’éfavirenz et d’évaluer la performance des critères de validation, a précisé Dorcas Bintou Paré. « L’éfavirenz a été choisi comme médicament parmi tant d’autres car il a un bon profil de tolérance et un coût inférieur et plus accessible aux pays à ressources limitées comme le Burkina Faso », a-t-elle expliqué. L’étude a permis de travailler sur le suivi thérapeutique des patients infectés par le VIH-1, a-t-elle fait savoir. Ce suivi au Burkina Faso, a-t-elle poursuivi, repose sur la détermination du taux de CD4 (défenseurs de l’organisme contre toute agression). « Au cours du travail, nous avons essayé de mettre en place une méthode capable de doser l’éfavirenz (EFV) dans le sang des patients infectés par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) de type 1 », a affirmé Dorcas Paré. Cependant, cette méthode a montré ses limites car cela ne permettait pas de connaitre la quantité des médicaments antirétroviraux dans le sang des patients infectés le VIH-1, foi de l’étudiante.  Avant de déclarer que l’étude étant toujours en cours, car dû au coût élevé des réactifs, d’autres paramètres n’ont pas été étudiés tels que la stabilité, les limites de détection et de quantification. Après avoir étudié ces paramètres, la méthode sera mise en routine pour l’amélioration de la prise en charge des patients vivant avec le VIH1, a-t-elle conclu. A l’issue de l’exposé de l’impétrant, les membres du jury, ont jugé le thème « intéressant » et le travail « satisfaisant » dans l’ensemble. Pour eux, l’impétrante a été courageuse en abordant ce thème. Ainsi, le jury a attribué à l’impétrante la note de 17,9/20 avec la mention « Très bien ».

Boudayinga J-M THIENON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!