Armée de terre
1 500 soldats renforcent les rangs
Le contingent de la classe 2021 de l’Armée de terre de la deuxième région militaire a été présenté au Drapeau, le vendredi 1er juillet 2022, à la place du réduit du Camp Ouézzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso. 1 500 soldats ont intégré officiellement les rangs des forces armées nationales.
Les forces armées nationales ont du sang neuf. Les 1 500 soldats issus du contingent 2021 de l’Armée de terre de la deuxième région militaire, dont 250 sapeurs-pompiers, viennent renforcer les rangs de forces armées nationales. La cérémonie de leur présentation au Drapeau a eu lieu le vendredi 1er juillet 2022 au sein du camp Ouézzin Coulibaly à Bobo-Dioulasso, sous le patronage du Chef d’Etat-major de l’armée de terre (CEMAT), le colonel Adam Néré. Les points forts de la cérémonie ont été le cérémonial de la présentation au Drapeau et le port des épaulettes aux nouveaux soldats. Pour marquer leur engagement à servir loyalement les forces armées nationales, les nouveaux serviteurs de l’armée ont entonné l’hymne nationale et réciter l’éthique du soldat burkinabè.
« Soldats du contingent de la classe 2021, votre devoir est de servir avec loyauté, honneur et fidélité votre armée. Le drapeau auquel vous avez l’honneur d’être présentés, est à lui seul, ce que vous aimez et ce que vous défendez, c’est le patriotisme de sueur et de sang que nous ont légués nos ancêtres. Il constitue pour tous, le signe de ralliement dans l’unité pour le meilleur comme pour le pire », a lancé le CEMAT, le colonel Adam Néré aux nouveaux venus dans l’armée. Selon le Chef du bureau opération de la deuxième région militaire, le commandant Abdel Aziz Zongo, recrutés entre 20 et 23 ans, ces nouveaux soldats sont issus de tous les corps de métiers et leur niveau d’instruction est celui du secondaire (85%) et universitaire 10%. « Cette diversité d’origine constitue une véritable richesse pour les unités qui les emploieront », a-t-il fait savoir. La formation militaire initiale des recrues a été articulée en trois phases orientées sur une finalité opérationnelle, a-t-il ajouté. Il s’est agi de l’adaptation, de l’aguerrissement et de la consolidation des acquis. Ces trois phases ont été ponctuées par des évaluations sous forme de rallyes.
« A l’issue de l’évaluation finale, les résultats obtenus par l’ensemble des stagiaires sont satisfaisants et démontrent clairement l’aptitude de ces jeunes à être des combattants capables de servir dans leurs futurs emplois dans les unités opérationnelles », a affirmé le commandant Zongo, tout en précisant que malgré les conditions difficiles, rien n’a entaché la qualité de la formation. Bien au contraire, les jeunes sont aptes et opérationnels au métier des armes, a-t-il rassuré.
Les recrues issues de ce contingent ont été réparties dans d’autres centres d’instruction, notamment à Dédougou avec 250 et 300 à Ouahigouya pour y poursuivre leur formation militaire initiale assurée au Groupement d’instruction des forces armées (GIFA). En ces temps de profondes mutations où la situation sécuritaire constitue un point « préoccupant majeur » pour le pays, le commandant Zongo les a exhortés à s’engager pleinement et sans réserve dans la défense du territoire national.
« Ayez en tout lieu et en tout temps, un esprit de combattant tout en ayant confiance en vos capacités opérationnelles acquises durant cette formation. Face à l’ennemi, gardez toujours votre courage et vous en sortirez victorieux », a-t-il conseillé.
En rappel, 1000 autres soldats formés à la première région militaire et 749 formés à la troisième région militaire seront présentés au drapeau à l’occasion d’une cérémonie dans leur garnison respective.
Boudayinga J-M THIENON
