Gestion intégrée des ressources en eau
Le bilan d’un projet passé au peigne fin
Le consortium composé de l’ONG Eau vive internationale (EVI) et des Agences de l’eau des Cascades (AEC) et du Mouhoun (AEM), a organisé le jeudi 23 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier-bilan du projet « Poursuivre et renforcer l’opérationnalisation de la GIRE intégrant les droits humains et le genre dans les espaces de compétence des agences de l’eau des Cascades et Mouhoun au Burkina Faso ».
Mis en œuvre depuis décembre 2018, le projet « Poursuivre et renforcer l’opérationnalisation de la GIRE intégrant les droits humains et le genre dans les espaces de compétence des Agences de l’eau des Cascades et Mouhoun au Burkina Faso » arrive à terme en ce mois de juin 2022. Il avait pour objectif de contribuer à une gestion durable et inclusive des ressources en eau dans les espaces de compétence des deux agences de l’eau. Au terme du projet (42 mois), le consortium composé des agences de l’eau des Cascades (AEC), du Mouhoun (AEM) et l’ONG Eau Vive internationale (EVI) a organisé, le jeudi 23 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, un atelier afin de faire le bilan.
Au cours de l’atelier, les membres du comité de suivi dudit projet vont faire le point sur les acquis, les difficultés et les échecs, et faire des recommandations afin de tirer des leçons et consolider les acquis. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le président du comité de suivi, Moustapha Congo, s’est dit satisfait de la mise œuvre du projet, « au regard des rapports déjà établis ». Selon Moustapha Congo, le projet a permis d’accompagner et de renforcer les capacités des Comités locaux de l’eau (CLE).
« Des actions de protection et de restauration des ressources en eau ont été menées dans les régions concernées », a-t-il poursuivi. Egalement, il a permis de renforcer les capacités humaines et matérielles des agences de l’eau. Même satisfecit pour le directeur-pays de l’ONG Eau vive internationale, Dieudonné Bationon. « Durant la durée du projet, 160 personnes ont bénéficié des formations, 11 sources d’eau, 6 puits pastoraux et 20 km de sites anti érosifs ont été aménagées ainsi que 30 km de berges délimités au profit des populations. Ce qui fait 300 balises mises en place », a-t-il affirmé, ajoutant que le projet a permis de rendre les CLE visibles sur le terrain.
Boudayinga J-M THIENON
Fatoumata Raïssatou TOE
(Stagiaire)
