Production de miel
Les apiculteurs du Sud-ouest sensibilisés sur les normes nationales
L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a initié, le mercredi 22 juin 2022 à Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-ouest, un atelier de sensibilisation et d’information des acteurs de l’apiculture sur la norme nationale sur le miel.
Pour améliorer la qualité de leur production de miel en vue de faciliter son accès aux marchés européen et africain, les acteurs du secteur ont besoin de plus de connaissances sur la norme nationale et ses exigences. A cet effet, l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a initié un atelier d’information et de sensibilisations sur la norme nationale du miel, le mercredi 22 juin 2022 à Gaoua, au profit des apiculteurs de la région du Sud-ouest. Cette activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’ouest (PACAO), financé par l’Union européenne, dont l’objectif est de renforcer la compétitivité à travers l’amélioration du niveau de production, de transformation et d’exportation du secteur privé.
« La formation va concerner la normalisation en générale, et les exigences que les acteurs doivent respecter pour améliorer la qualité de leurs produits. Nous parlerons également de la certification qui atteste la conformité d’un produit à la norme », a laissé entendre le directeur de la normalisation et de la certification de l’ABNORM, Dr Bakoué Jean Paul Karama, à l’ouverture des travaux.
Selon lui, la production d’un miel de qualité va permettre aux acteurs de profiter des avantages de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf). Le représentant de l’interprofession miel du Sud-ouest, Augustin Sami Dabiré, a dit accueillir cet atelier avec enthousiasme parce que le produit de la ruche est rentré dans la consommation des Burkinabè. Sur le plan international, a-t-il ajouté, le miel burkinabè est admis au marché européen et il est nécessaire d’avoir un produit de qualité. « Cet atelier va nous permettre d’améliorer la qualité de notre production pour mieux conquérir le marché international », a soutenu Augustin Sami Dabiré.
Joseph HARO
