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Projet AgrInvest-Systèmes agroalimentaires

Le bilan passé au peigne fin

 

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, le vendredi 27 mai 2022 à Bobo-Dioulasso, l’atelier bilan et capitalisation des acquis du projet AgrInvest-Systèmes alimentaires.

 

Après trois années de mise en œuvre, le projet AgrInvest- GCP/GLO/002/ITA « Favoriser l’investissement efficace et inclusif du secteur privé dans les systèmes agroalimentaires»  tire à sa fin. Financé par le Ministère des affaires étrangères et de la Coopération internationale d’Italie, le projet est mis en œuvre au Burkina Faso, en Ethiopie, au Kenya et au Niger. Afin de partager les acquis avec l’ensemble des parties prenantes au Burkina Faso et d’en discuter des perspectives, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et ses partenaires ont organisé un atelier bilan et de capitalisation dudit projet. L’atelier s’est tenu, le vendredi 27 mai 2022 à Bobo-Dioulasso.

Pour le représentant du Représentant de la FAO au Burkina Faso, Ibrahim Abdoul Nasser, le présent atelier se veut être un cadre propice pour informer les acteurs sur les résultats du projet, tirer des leçons et dégager des perspectives. Même son de cloche pour le directeur général de la promotion de l’économie rural, Dr Mohamed Porgo, représentant le ministre en charge de l’agriculture. Selon lui, le présent atelier vise à partager les acquis du projet avec l’ensemble des parties prenantes. Plus spécifiquement, il s’agit de présenter les résultats du projet, de capitaliser les leçons apprises dans la mise en œuvre du projet, de discuter des perspectives. Avant de revenir sur l’objectif principal d’AgrInvest, qui pour lui,  a consisté à aider les parties prenantes à comprendre et à gérer les choix complexes qui ont des répercussions sur la durabilité des systèmes agroalimentaires et à accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD).

L’Initiative présidentielle « un million de tonnes de riz »

Egalement, ce projet avait pour but de favoriser les investissements alignés avec les ODD dans les systèmes agroalimentaires africains qui contribuent à la croissance économique durable et la création d’emplois, surtout pour les femmes et les jeunes. A en croire Ibrahim Abdoul Nasser, au cours de l’exécution du projet AgrInvest, le gouvernement a bénéficié de l’accompagnement de la FAO pour mobiliser les financements au profit des acteurs des chaînes de valeur. En effet, ce projet a contribué à l’opérationnalisation des stratégies de développement national telles que la Stratégie nationale de développement de la riziculture et l’Initiative présidentielle « un million de tonnes de riz », a-t-il laissé entendre. Pour sa part, le représentant le ministre en charge de l’agriculture, Dr Mohamed Porgo, a affirmé que le projet a permis, de faire une étude sur les évolutions récentes du secteur rizicole au Burkina Faso présentant les contraintes de développement et opportunités d’investissement privé disponibles.

Elle a permis aussi, entre autres,  la formation de 14 entrepreneurs rizicoles sur l’élaboration participative de plans d’affaire avec l’outil RuralInvest de la FAO co-conçu avec les institutions financières, l’accompagnement de cinq entrepreneurs rizicoles à l’élaboration de leurs plans d’affaire dont deux en cours de financement , l’organisation d’ateliers de concertation du comité interprofessionnel riz (CIRB) pour échanger sur les problématiques du riz , l’élaboration d’une note de recommandations pour des politiques publiques facilitant les investissements durables dans le secteur rizicole au Burkina Faso, l’organisation d’un atelier B to B pour mettre en relation les acteurs de la chaîne de valeur riz et les institutions financières afin de négocier des contrats de financement. Par ailleurs, il a exhorté à participer pleinement et de façon constructive aux échanges et s’approprier des résultats du projet et à faire des propositions en termes de perspectives pour leurs mises à l’échelle nationale. Avant de remercier la FAO et la Coopération Italienne qui accompagnent le gouvernement dans leurs efforts de promotion des investissements dans les chaînes de valeur agroalimentaires au Burkina Faso.

Boudayinga J-M THIENON

Sosthène SOMBIE

(Stagiaire)

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