Pèlerinage de Dingasso
« L’amour est la clé de tout et à tout », dixit Mgr Paul Ouédraogo
Le Pèlerinage diocésain de Bobo-Dioulasso s’est tenu le dimanche 30 janvier 2022 dans les collines Dingasso à une quinzaine de kilomètre de la Cité de Sya. A cette occasion, Monseigneur Paul Yemboaro Ouédraogo a invité les chrétiens à cultiver l’amour.
Les fidèles chrétiens catholiques de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso ont sacrifié encore à la tradition cette année au pèlerinage diocésain à Notre dame de Dingasso. Des milliers de fidèles venus des paroisses de l’archidiocèse et d’ailleurs ont convergé ce dimanche 30 janvier 2022 vers la paroisse Notre dame de Dingasso située à une quinzaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso pour prier « la vierge Marie ». Ce pèlerinage diocésain a eu lieu autour d’une messe célébrée par l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Yemboaro Ouédraogo. Louanges et adorations ont marqué ce pèlerinage 2022 qui était placé sur le thème : « Marchons ensemble avec Marie pour renouveler nos Communautés chrétiennes de base (CCB) et notre témoignage chrétien ». Les fidèles chrétiens, a rappelé l’archevêque de Bobo-Dioulasso, sont invités depuis le début de l’année pastorale 2022 à faire un effort pour une approche des communautés chrétiennes de base plus réalistes. Cela en repérant les groupes à taille humaine où les membres des CCB se connaissent et où ils peuvent s’entraider et témoigner ensemble de cette foi chrétienne qu’ils partagent. « Nous sommes venus partager à Dingasso ce projet pastoral à maman Marie pour qu’elle aide tous les pasteurs et tous les fidèles à entrer dans cette logique de redonner une vitalité aux CCB », a déclaré Mgr Ouédraogo. Car, selon lui, la vitalité des CCB fait la vitalité des paroisses et d’une famille diocésaine.
Les fidèles ont confié le Burkina Faso à « Maman » Marie
Pour lui, la vitalité des CCB passe par l’amour. « Il n’y a pas une voie autre que l’amour. Sans l’amour nos efforts sont vains », a fait comprendre Mgr Paul Ouédraogo. Même pour les problèmes, notamment le terrorisme et l’insécurité pour lesquels le pays cherche une solution, a-t-il poursuivi, il n’y a pas une voie autre que l’amour. « Tout ce que nous faisons sans mettre de l’amour, c’est zéro. Vous pouvez prier mais si vous ne mettez pas de l’amour dans ce que vous dites ou dans ce que vous faites, vous ne pouvez pas être un artisan de paix et vous ne pouvez pas construire quelque chose de durable », a affirmé l’archevêque de Bobo-Dioulasso. L’amour est la clé de tout et à tout, a souligné le Prélat, exhortant les pèlerins à remplir leurs cœurs d’amour. « C’est l’amour qui permet de ramollir le cœur et qui rend un cœur plus humain, fraternel. C’est l’amour qui rend un cœur plus écoutant, capable de réconciliation et d’être artisan de paix », a-t-il soutenu. En descendant de la colline de Dingasso, les chrétiens sont invités à mettre de l’amour dans ce qu’ils vont dire et dans ce qu’ils vont faire. Et le Burkina Faso, tout comme tout le monde entier, auront la solution dans beaucoup de problèmes, foi Mgr Paul Ouédraogo. Ils étaient nombreux à prendre part à ce pèlerinage à l’image de Jean Zerbo qui a dit être un habitué de ce pèlerinage depuis des années. Pour la présente édition, il a déclaré être venu confier le Burkina Faso qui traverse une crise sécurité et sanitaire à « maman » Marie. Pour sa part, Collette Dah a souhaité que la vierge Marie donne la paix et la santé au pays. A la fin de la messe, Mgr Paul Ouédraogo a lancé un appel aux pèlerins pour que leur générosité permette de continuer l’œuvre déjà engagé pour la réhabilitation de la cathédrale Notre Dame de Lourdes. C’est dans l’allégresse que les fidèles se sont séparés en se donnant rendez-vous pour janvier 2023. Pour rappel, le pèlerinage de Dingasso est un rendez-vous qui se tient chaque dernier dimanche du mois de janvier.
Boudayinga J-M THIENON
Sosthène SOMBIE
(Stagiaire)
