Promotion des TIC au Burkina Faso

 

L’avenir du RESINA en réflexion à Bobo-Dioulasso

 

L’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) a organisé les assises sur le Réseau informatique national de l’administration (RESINA) le 27 au 29 septembre 2021, à Bobo-Dioulasso. Ces assises devraient permettre de dresser une feuille de route pour la vie future du réseau.

 

Le Réseau informatique national de l’administration (RESINA) enregistre de nombreuses difficultés dans son fonctionnement. C’est afin de lever ces difficultés de fonctionnement que l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), sous le leadership de son ministère de tutelle, le ministère en charge de l’économie numérique, a organisé du 27 au 29 septembre 2021, à Bobo-Dioulasso des assises sur ledit réseau. La cérémonie officielle d’ouverture des travaux a eu lieu dans la matinée du mardi 28 septembre 2021, sous la présidence du ministre en charge de l’économie numérique, Hadja Fatimata Ouattara. Ainsi, des acteurs issus de toutes les parties prenantes se sont ainsi retrouver pour réfléchir sur l’avenir de cet outil de l’administration. La Directrice générale (DG) de l’ANPTIC, Dr Aminata Zerbo, est la présidente du comité d’organisation de  ces assises.  Elle a fait remarquer que depuis quelques années, la transformation digitale est au cœur de la modernisation de l’administration publique et partant de la transformation structurelle de l’économie du Burkina Faso. Le RESINA, a-t-elle expliqué,  est le socle numérique de toute l’administration publique. Créé depuis 1993, ce réseau a grandi au fil du temps, et fait face aujourd’hui à de nombreuses difficultés, dans sa gouvernance et son fonctionnement, aux dires de la DG de l’ANPTIC.

 

Le réseau peine toujours à remplir sa mission

 

Pour une meilleure gouvernance et une meilleure exploitation de ce réseau, à en croire Dr Aminata Zerbo, les présentes assises devraient accoucher d’une feuille de route sur la gouvernance du RESINA. Et la ministre Hadja Fatimata Ouattara d’emboucher la même trompette. Aujourd’hui, a-t-elle insisté, il est important pour l’administration burkinabè d’avoir un réseau opérationnel sécurisé qui donne accès aux usagers à des services électronique de qualité. A l’entendre, beaucoup d’actions et d’initiatives ont précédé ces assises mais ce réseau peine toujours à remplir sa mission. La ministre déléguée chargée du budget, Edith Clémence Yaka, invité d’honneur des assises, a participé, avec sa collègue de l’économie numérique, aux travaux par visioconférence. Mme Yaka a reconnu le mérite du RESINA qui, a-t-elle rappelé, au départ, était hébergé au ministère en charge des finances avant d’être confié au ministère en charge de l’économie numérique. « Au MINEFID nous sommes témoin au quotidien, des facilités que le RESINA apporte dans l’accomplissement de notre mission » a-t-elle déclaré. Et d’ajouter que le département des finances est le plus gros utilisateur du RESINA. Edith Clémence Yaka a donc rassuré aux participants que son département accordera une oreille attentive aux recommandations issues de ces assises. « Je prends l’engagement d’être votre porte-parole auprès du ministre de l’économie » a-t-elle promis. Cela, a-t-elle justifié, afin de permettre à l’administration de poursuivre sa dynamique de digitalisation.

Alpha Sékou BARRY

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