Consolidation de la paix et de la cohésion sociale

 

Les journalistes des Hauts-Bassins veulent s’impliquer

 

La direction régionale de la communication et des relations avec le parlement des Hauts-Bassins a organisé une session de formation au profit des journalistes de la région les 28 et 29 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. C’est le secrétaire général du ministère de la communication et des relations avec le parlement, Rabanki Abou-Bâkr Zida, qui a procédé à l’ouverture des travaux le mardi 28 septembre 2021.

 

En proie à la crise sécuritaire depuis plus de 5 ans, ajouté à la pandémie de la maladie à corona virus, le Burkina Faso traverse une zone de turbulence. Une turbulence marquée par des exactions de tout genre, des violations des droits individuels et collectifs, des conflits communautaires, des déplacés internes, etc. Conscient du rôle que jouent les femmes et hommes de média dans la société, la direction régionale de la communication et des relations avec le parlement des Hauts-Bassins a initié les 28 et 29 septembre 2021 une session de formation sur le thème « contribution des journalistes des Hauts-Bassins à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ». Cette formation, selon le secrétaire général du ministère de la communication et des relations avec le parlement, Rabanki Abou-Bâkr Zida, s’inscrit dans la politique du département de la communication. Une politique, a-t-il poursuivi, qui consiste à échanger avec les journalistes pour voir dans quelle mesure, ils peuvent apporter leur part contributive dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale. Pendant 48 heures, les animateurs et animatrices des médias de la région des Hauts-Bassins, ont échangé sur le rôle dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale. Dans son discours d’ouverture des travaux de cette session de formation, Rabanki Abou-Bâkr Zida a estimé qu’il est possible de faire du Burkina Faso un havre de paix, à condition que chaque composante de la société y mette du sien. C’est pourquoi, il a invité les journalistes à travailler dans le sens de la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans leurs rédactions. La part de responsabilité des femmes et hommes de médias dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale reste « très énorme ». « Dans notre travail régalien d’information et de sensibilisation des populations, nous servons aussi de publicitaires pour d’autres sans le savoir. Mais ne perdons pas de vue notre objectif. Soyons en tout temps et en tout lieu des artisans, des vecteurs directeurs de la paix et de la cohésion sociale. C’est à ce prix que nous relèverons ce défi qui nous est imposé », a fait savoir M. Zida.

Kamélé FAYAMA

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