Commune de Bobo-Dioulasso
50 millions pour la planification familiale de la commune de Bobo
Le Haut-Commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, a procédé au lancement de la première édition du projet de Planification familiale et de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (PF SSRAJ) le jeudi 29 avril 2021 à Bobo Dioulasso.
Dans l’optique de maitriser la démographie de la ville de Bobo-Dioulasso, la commune s’est dotée d’un projet de planification familiale et de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes (PF SSRAJ). Le lancement dudit projet est intervenu ce 29 avril 2021 par le Haut-Commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama. Dans la mise en œuvre de ce projet, la commune de Bobo-Dioulasso a bénéficié de 50 000 000 FCFA de la part de l’ONG The Challenge Initiative (TCI). Selon le bourgmestre de la cité Sya, Bourahima Fabéré Sanou, la commune s’est engagée depuis 2016 dans la mise en œuvre de ce projet et devrait donc l’entamer en 2020 mais compte tenu de la crise sécuritaire et sanitaire un retard a été enregistré.
L’importance d’un tel projet, à en croire Lamine Soulama, n’est point à démontrer, car dit-il « le développement passe aussi par la maitrise de la population. Une famille avec beaucoup d’enfants cela joue non seulement sur l’économie familiale mais encore sur l’éducation de ces derniers ». Tous les acteurs, à entendre le maire de la Bobo, ont été associés à l’élaboration et à la mise œuvre de ce projet à l’instar des partenaires techniques. Selon la gestionnaire du programme pays The Challenge Initiative (TCI), Lamoussa Georgette Zerbo/Nikiéma, l’équipe chargée du pilotage de ce projet est une équipe composée non seulement des éléments de la commune mais d’autres acteurs tels que les acteurs déconcentrés, notamment des acteurs des directions de santé et des districts sanitaires mais surtout des partenaires sociaux qui sont les ONG, les associations, les leaders religieux et coutumiers.
Ces différents acteurs auront pour mission de sensibiliser la population sur la nécessité d’un planning familial d’une part, mais aussi de prodiguer des conseils aux jeunes et adolescents sur l’usage des méthodes contraceptives afin d’éviter les grossesses non désirées, d’autre part. « Nous nous sommes engagés d’aller vers nos populations, les accompagner en matière de planification familiale. Faire en sorte que nous pussions aider cette frange jeune de la population à mieux prendre en charge la sexualité. Toute chose qui pourrait aider la collectivité, voire le pays, à résoudre tous les problèmes de développement », a laissé entendre Bourahima Fabéré Sanou.
Ali SOMBIE
Stagiaire
