Ministère de la santé

 

Pr Charlemagne Ouédraogo s’imprègne des réalités sanitaires de Bobo

 

Le ministre de la santé a effectué une visite des infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, le vendredi 26 mars 2021 dans la cité de Sya. Le ministre Charlemagne Ouédraogo a constaté l’état de santé de ces infrastructures dans la deuxième grande ville du pays.

 

Pour sa première sortie en région depuis sa nomination à tête du département de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo a mis le cap sur la ville de Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts- Bassins ce vendredi 26 mars 2021. Dans la cité de Sya, le ministre de la santé a visité le centre Muraz, le centre hospitalier universitaire Souro Sanou CHUSS, et le site du futur hôpital de référence de Bobo. Au centre Muraz Pr Charlemagne Ouédraogo a constaté l’effectivité du laboratoire P3 de ce centre qui s’investi dans la recherche, la formation l’expertise depuis 82 ans pour le développement de la santé au Burkina et de la sous région africaine. « L’étape du centre Muraz était importante en ce sens qu’elle nous a permis de mesurer les grandes capacités de ce centre doté d’un laboratoire mobile P3 capable d’organiser toute la surveillance contre les maladies infectieuses et de conduire un certain nombre de recherches au Burkina Faso », a expliqué le ministre de la santé. Le laboratoire mobile P3 du centre Muraz, poursuit le ministre Charlemagne Ouédraogo dans ses explications, est le seul laboratoire de ce type en Afrique francophone de l’Afrique de l’ouest.  Au centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso, c’est la réalité des conditions de vie du personnel soignant et des patients de cet hôpital de référence de la deuxième ville du Burkina qui a été donné de constater par le ministre en charge des questions sanitaires et sa délégation. Les urgences, la maternité, la pédiatrie, le centre d’hémodialyse, l’imagerie…, le ministre Charlemagne Ouédraogo a fait le tour de ces services du CHUSS pour le constat de leur état de santé. Ce sont des infrastructures vétustes et du matériel vieillissant que le ministre a constaté au CHUSS.

 

Bientôt les bulldozers sur le chantier de l’hôpital de référence

 

La rupture des médicaments et des consommables mettant en mal la gratuité des soins pour les enfants de 0 à 5 ans, c’est la situation décrite au premier responsable de la santé au dépôt de la gratuité du CHUSS. Au centre d’hémodialyse, c’est le toit d’un bâtiment vieux seulement de 4 ans que le ministre de la santé a vu dans ce premier centre de Bobo d’une capacité de 15 lits qui prend en charge quatre régions (Cascades, Boucle du Mouhoun, Sud-Ouest et Hauts-Bassins). « Pendant la saison des pluies tout le bâtiment suinte même le service d’hémodialyse », a laissé entendre avec amertume la responsable de ce centre. A la cuisine de l’hôpital dont des images ont fait le tour de la toile, le ministre s’est désolé de voir, le lieu de cuisson des aliments de ce grand hôpital dans un état indescriptible. Au service de la néonatalogie, par faute de conditions, le taux de morbidité, à entendre les agents de ce service, est l’un des plus élevé du pays. « Sortir un nouveau né en difficulté, et ne pas savoir où l’amener pour des soins adéquats, ou sortir un nouveau né en difficultés respiratoires en train de courir dans tous les sens parce que nous n’avons pas de quoi le prendre en charge, est inacceptable », a déploré le Pr Charlemagne Ouédraogo en promettant de travailler avec les partenaires qui assistent le gouvernement pour améliorer la situation du service de la néonatologie du CHUUS. Après le centre Muraz et le CHUSS, le ministre de et sa délégation ont été sur le site de l’hôpital de référence à Pala à l’arrondissement 5 de Bobo. Le ministre a rassuré que très bientôt les constructeurs seront sur le terrain pour réaliser ce gros chantier qui, à terme, permettra de résorber les difficultés du CHUSS. Mais en attendant, la finition de cet hôpital dans un délai de 3 ans, le ministre promet trouver des solutions transitoires dans la mesure du possible afin d’offrir le minimum de conditions de travail et d’accueil aux agents du CHUSS et aux malades.

Kamélé FAYAMA

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