Lutte contre la vulnérabilité des enfants

Des journalistes s’imprègnent des acquis du projet PEPSSE

 

Save the Children a organisé le samedi 28 Novembre 2020, une sortie de terrain au profit des journalistes dans les communes de Yé et de Dédougou. L’objectif est de permettre aux hommes de médias de découvrir les activités menées par le projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du centre et de l’Est à travers la protection sociale sensible aux enfants » (PEPSSE).

 

Le projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du centre et de l’Est à travers la protection sociale sensible aux enfants » (PEPSSE) a pour objectif de soutenir les familles pauvres afin de contribuer au bien-être des enfants. Démarré en octobre 2019 pour une durée de 18 mois et financé par la coopération suédoise à travers l’Unicef, le projet fait du cash transfert inconditionnel via la téléphonie aux familles vulnérables à raison de 48 000 FCFA par trimestre. En plus, le projet associe un paquet d’activités sensibles à l’enfant qui consiste à animer avec des parents et des enfants, des séances de sensibilisation sur la budgétisation familiale, la résilience des jeunes et les compétences parentales. Cette dernière activité est menée par des ONG locales que sont Association Songui manégré/Aide au développement endogène (Asmade) et le Groupe d’appui en santé, communication et développement (GASCODE), appuyées techniquement par l’ONG Save the Children International au Burkina Faso.

Pour contribuer à la visibilité des actions du projet PEPSSE, Save the Children a organisé ce samedi 28 novembre 2020, une sortie terrain avec des journalistes dans les communes de Yé et de Dédougou. Cette visite a permis d’échanger avec les bénéficiaires.

Dans le village de Sankoué dans la commune de Yé, Sata Konané, mère de 3 enfants est une bénéficiaire. Elle a déjà reçu deux transferts. Avec cette somme, a-t-elle indiqué, en plus de la scolarité de ses quatre enfants, elle a pu s’acheter deux moutons. « Avant, c’était dur pour ma famille. Mais avec le projet, nous arrivons à nourrir correctement nos enfants. Si un enfant est malade, nous avons des ressources nécessaires pour le conduire au centre de santé », a-t-elle raconté.

Des résultats engrangés satisfaisants

Le vœu de Mme Konané est de voir ses capacités renforcées dans le domaine de l’élevage, car étant propriétaire de moutons.

A Yé centre, Hamidou Ouédraogo ne cesse de louer les bienfaits du projet. « J’ai déjà payé la scolarité et les fournitures de mes enfants. En plus, les sensibilisations dont nous bénéficions dans le cadre du paquet de sensibilité, sont très importantes pour nous. Nous nous comprenons mieux avec les enfants », a-t-il relaté.

Même son de cloche pour Salimata Zanté, ressortissante de Niempourou dans la même commune. En plus de s’occuper mieux de ses enfants, s’est-elle réjouie, elle a pu investir dans l’élevage des poules, en s’achetant quelques têtes qui lui sont rentables. Et d’ajouter que les échanges avec les animateurs ont des avantages pour sa famille et ses enfants qui sont inscrits à l’école.

A Dédougou, Pascaline Sama, mère de six enfants, compte sur les bonnes volontés pour que son garçon puisse bénéficier d’une formation professionnelle. « Depuis la mort de mon mari, je suis seule à m’occuper de mes enfants. Je vends du dolo pour pouvoir les nourrir. Avec les cash du projet, j’arrive à les soigner s’ils sont malades », a-t-elle témoigné. Mme Sama compte mettre en place une unité d’élevage. « S’il y a des projets qui peuvent m’aider à aménager un site, je vais commencer l‘élevage », a-t-elle lancé.

La cheffe de projet à Save the Children, Nimbrata Rita Ouédraogo s’est réjouie des résultats engrangés par le projet. « Le cash transfert est utilisé à bon escient par les ménages et les sensibilisations du paquet de sensibilité à l’enfant ont contribué à une meilleure harmonie familiale. La protection sociale sensible aux enfants vise à s’attaquer aux caractéristiques de la pauvreté et de la vulnérabilité des enfants en investissant en leur faveur. En donnant le cash, on vise la scolarité des enfants et leur santé », a-t-elle expliqué.

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