Elections législatives du 22 novembre 2025

 

Des partis politiques contestent l’élection du maire Aboubacar Héma

Un regroupement des candidats aux élections législatives du 22 novembre 2020 dans la Comoé, issus de l’Alliance Travailliste pour le Développement (ATB), du Parti pour le Développement et le Changement (PDC), du Mouvement pour le Burkina du Futur (MBF), du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), de la Nouvelle Alliance pour le Faso (NAFA), de l’Union pour le Changement (UPC), de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération/Rassemblement Démocratique Africain(ADF/RDA) et enfin AGIR pour le Burkina, ont animé une conférence de presse le 27 novembre 2020 à Banfora, pour contester les résultats proclamés.

 

Des cas de fraudes et d’irrégularités «flagrantes » dans plusieurs communes de la province dont particulièrement Banfora et Soubakaniédougou, et des « cas d’intimidations et corruptions électorales » dans un certains nombre de commune. Ce sont là des griefs muris  de ces candidats à ces élections du 22 novembre. Ces candidats exigent la reprise des élections sur l’ensemble de la province de la Comoé, ou l’annulation de ces élections dans les communes de Banfora et Soubakaniédougou. Ils ont décidé de porter plainte auprès du Procureur du Faso contre Aboubacar Héma, tête de liste du NTD et actuel maire de la commune de Banfora, Bamassis Soulama, 1er adjoint au maire de Soubakaniédougou et leurs complices, Assonsi Soulama, Conseiller municipal du NTD à Niarébama, et enfin Salia Sirima, pour infractions aux dispositions pénales du Code électoral. Ces candidats ont ailleurs décidé de saisir le RENLAC, afin «d’enquêter sur le niveau de gravité de la corruption électorale qui a émaillé le scrutin dans la province de la Comoé, aux fins de poursuite judiciaire ». D’autre part, ils lancent un appel à témoins pour signaler et dénoncer les cas de fraudes, de corruptions et d’irrégularités avérées.  C’est une batterie de griefs à Soubakaniédougou, dont entre autre la « rupture » du scrutin législatif « vers 9 heures » ; l’arrivée tardive des bulletins complémentaires «autour de 19 heures »après la fermeture des bureaux de vote ; des spécimens suspects de bulletins de vote émanant du NTD  dans des bureaux de vote; des enregistrements audio qui compromettraient Aboubacar Héma maire de Banfora. Dans la commune de Banfora, ils se plaignent de l’inexistence de bureaux de vote dans plusieurs secteurs et particulièrement dans les secteurs 1, 2, 3 et 4 ; toute chose qui n’a pas permis selon eux, à plusieurs citoyens de voter. Ces candidats ont cité «l’absence des documents de PV à la fermeture des bureaux de vote». Ils accusent Salia Sirima d’avoir été pris en possession de bulletins de vote, et  aurait même été interpellé par les «forces de sécurité » à Bounouna. C’est une longue liste de récriminations portant sur des irrégularités, d’intimidations et de corruptions que dénoncent les signataires de cette déclaration qui sont au nombre de 12 candidats, dont Alain Edouard Traoré du CDP, ancien Ministre de la communication et porte parole du gouvernement, Lucien Carama ancien DG de la LONAB candidat PDC et Salifou Baro de la NAFA ancien député à l’assemblée nationale.

Mamadou YERE

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