Cérémonie de sortie de la 1ère promotion des urgentistes à L’UNB
18 agents prêts à soulager le mal des patients
La cérémonie officielle de sortie de la première promotion des urgentistes, de l’université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso a eu lieu le vendredi 30 octobre 2020. Cette cérémonie était placée sous la présidence du président de l’UNB, Macaire Ouédraogo et le parrainage du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Alkassoum Maiga.
Placée sous le thème « nouveau paradigme, spécialiste en médecine d’urgence médico-chirurgicale face aux situations d’urgences », cette première promotion des urgentistes formés à l’UNB est forte de 18 agents et le nom de baptême de la promotion est « Pr Alkassoum Maiga ». A en croire Alkassoum Maiga, parrain de la cérémonie, « pour transformer l’économie nationale dans un pays, il faut avoir des ressources et un capital humain compétent et consciencieux ». Aujourd’hui, dit-il, l’université Nazi Boni e Bobo (UNB), a donné à la population du Burkina Faso une denrée rare. Il a indiqué qu’il est ressorti que les patients qui arrivent aux urgences ont un taux de mortalité élevé entre la 1ère et la 5ème minute et qu’au-delà des 5 minutes, l’on réduisait de façon drastique ce taux de mortalité. Le ministre Alkassoum Maiga attribut ce manquement à une absence de spécialistes dans ce domaine, capable de prendre en charge assez rapidement les patients. Aujourd’hui se réjouit-il « pour une première dans la sous-région ouest Africain, l’UNB nous permet d’avoir ces spécialistes-là, venus de plusieurs pays de la sous-région dont neuf du Burkina Faso. C’est une fierté de dire que nous sommes au rendez-vous de la redévabilité ». Il rappelle qu’une fois de plus, l’UNB a respecté ses engagements vis-à-vis de la population burkinabé et a permis au président du Faso de dérouler un pan important de son engagement envers le peuple du Burkina. Ces spécialistes urgentistes vont, selon le ministre Alkassoum Maiga, faire en sorte à améliorer la qualité des services. Au regard de la qualité des formateurs, le ministre dit ne point douter quant à « leur compétence, leur intégrité et leur capacité à faire du sacrifice pour sauver des populations en situation d’urgence ».
Promesse d’être exemplaire
Pour ce faire, il a tenu à remercier tous ceux qui ont été à l’ouvrage pour la création de ce diplôme, avant d’exhorter les récipiendaires à rester à l’écoute de la population, car pour lui, le rôle d’un médecin, est majeur dans le fait de sauver des vies. Pour le président de l’UNB, Macaire Ouédraogo, ce diplôme a vu le jour grâce à l’accompagnement du ministère de la santé et de certains collaborateurs. Il a souligné que des difficultés dans sa mise en œuvre et de la géolocalisation de l’UNB ont retardé la création de ce diplôme. Cependant, il rassure que la sortie de ces urgentistes va faire infléchir les indicatifs de mortalité au niveau du ministère de la santé. Major de la promotion, N’Daye Marame Diop, au nom des récipiendaires dit mesurer l’urgence des attente sur le terrain et s’engage avec la collaboration de tous, à atteindre les objectifs à leur assignés. Cette sortie de la première promotion témoigne pour elle, l’importance du gouvernement à travers le ministère en charge de l’enseignement supérieur à accroitre la production des ressources humaines au développement du secteur de la santé et des efforts constants pour l’amélioration des services de la santé pour la vaillante population. Au nom de la promotion, N’Daye Marame Diop a salué le corps enseignants pour les sacrifices consentis en 4 ans afin d’assurer cette formation sur le plan théorique et pratique avant de prendre l’engagement de perpétrer cet esprit de don de soi et de sacrifice qui sont des critères importants dans le métier des urgentistes. Elle a réitéré la promesse des récipiendaires « d’être exemplaires » en tant que première promotion d’urgentistes formés au Burkina Faso.
Frédéric OUEDRAOGO
