Filière maïs

Un projet pour plus de production et de commercialisation

 

Oxfam Burkina et ses partenaires ont lancé le jeudi 15 octobre 2020 à Dédougou le Projet de renforcement de la production du maïs et de la contractualisation entre l’Union des sociétés coopératives pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun et la Société industrielle et meunière d’Afrique de l’Ouest (PROMAC). 

 

Oxfam Burkina veut contribuer à la rentabilité de la production du maïs et à la professionnalisation des acteurs de la filière. C’est pourquoi, en collaboration avec ses partenaires comme l’Union des sociétés coopératives pour la commercialisation des produits agricoles de la Boucle du Mouhoun (USCCPA/BM) et la Société industrielle et meunière d’Afrique de l’Ouest (SIMAO), elle a lancé ce jeudi 15 octobre 2020 à Dédougou, un projet. Le Projet de renforcement de la production du maïs et de la contractualisation entre l’USCCPA/BM et SIMAO (PROMAC)  qui va durer trois (03) ans sera mis en œuvre dans les provinces de Banwa (Solenzo), Kossi (Nouna) et Mouhoun (Dédougou). D’un coût d’environ 547 millions de FCFA, il est financé par l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne UE) à travers le Projet d’agriculture contractuelle et de transition écologique (PACTE).

A termes, le projet compte améliorer les revenus de 1 500 producteurs de maïs  avec un impact sur la vie des ménages ruraux. S’agissant des activités à mener, il va accompagner les producteurs dans l’utilisation du compost afin qu’il y ait moins de produits chimiques dans les champs, et promouvra l’agriculture de conservation. Du côté de l’acheteur, la SIMAO, le projet compte renforcer ses capacités en équipements de transformation et son personnel. Pour le directeur pays de  Oxfam, Papa Sosthène Konaté, ce projet est le fruit d’une collaboration entre des partenaires déterminés à faire avancer la cause des acteurs du monde rural confrontés à des défis de commercialisation. L’un des défis, a-t-il précisé est la réduction de l’utilisation des pesticides qui nuisent à la santé et à l’environnement. « C’est une opportunité à saisir pour vous-mêmes. Je vous invite à vous battre pour mettre sur orbite la filière maïs dans la région, grenier du Burkina », a-t-il lancé aux deux parties. Et d’appeler au respect des engagements contractuels pris par le vendeur qu’est USCCPA/BM et l’acheteur, la SIMOA.

Le Président du conseil d’administration de l’USCCPA/BM, Laurent Domboué, a rassuré qu’à travers ce projet la chaine de valeur du maïs sera renforcée. Car, selon lui, son organisation cumule une vingtaine d’années d’expériences dans la commercialisation groupée des produits de ses membres. Quant à la représentante du gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Mme Césarine Somé/Toé, elle a rappelé que l’avenir du Burkina Faso repose sur le secteur agricole qui constitue la principale source de revenus de plus de 80% de sa population. C’est pourquoi, elle a salué ce projet qui entre en droite ligne avec la vision du gouvernement qui met la question de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles au cœur de ses priorités. « Permettre aux acteurs agricoles de vivre de leur métier est une nécessité absolue si nous voulons mettre fin à la pauvreté qui frappe particulièrement le milieu rural », a-t-elle émis. Tout en affirmant la disponibilité de l’Etat à travers les services déconcentrés de la région à accompagner la mise en œuvre de ce projet.

Adama SEDGO

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