Elections couplées de novembre 2020

 

Les Editions Sidwaya outillent ses journalistes

 

En prélude aux élections législative et présidentielle, la direction générale des Editions Sidwaya organise du mercredi 21 octobre 2020 au samedi 24 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier sur le traitement de l’information en période électorale, au profit de ses chefs de desk, les rédacteurs en chefs et leurs adjoints, les chefs des services régionaux et correspondances provinciaux.

 

Les élections présidentielle et législative se tiendront le dimanche 22 novembre 2020. A quelques jours de l’ouverture de la campagne électorale et à un mois des élections, la direction générale des Editions Sidwaya prépare le terrain à ses journalistes. En effet, la direction générale organise du mercredi 21 octobre 2020 au vendredi 23 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier sur le traitement de l’information en période électorale. L’atelier concerne, les chefs de desk, les rédacteurs en chefs et leurs adjoints, les chefs de services régionaux et des correspondances provinciaux.

Selon le directeur général des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiégna, cette formation revêt un caractère « exceptionnel et national ». Car, a-t-il poursuivi, c’est la première fois que la « Maison commune » forme autant de journalistes venant dans toutes les régions du Burkina Faso. « Les élections sont très ouvertes. Le journaliste ne peut pas être sauvé par sa fidélité à un abord politique mais il peut être sauvé par son professionnalisme », a renchéri Mahamadi Tiégna. Pour M. Tiégna, la direction générale des Editions Sidwaya à travers cette formation entend donner les moyens de traiter « efficacement » les informations en période « sensible ». D’où l’enjeu de la formation.  Aux dires du premier responsable des Editions Sidwaya, il y a des aspects techniques, que les journalistes doivent maitriser dans tout le processus électoral.

Il est important, d’après lui, de mettre à la disposition des journalistes toute la documentation et les informations qui vont leur permettre de ne pas commettre des fautes professionnelles au cours de cette campagne. « Si tout va bien au niveau du traitement de l’information,   raisonnablement tout peut aller bien au niveau du climat d’ensemble », a-t-il affirmé. Egalement, selon M. Tiégna, il y a beaucoup d’attentes auprès des médias publics.  L’égal accès des candidats aux medias publics est une règle d’or à respecter.  « Nous devons faire très attention », a-t-il mis en garde, car des journalistes sont engagés dans les staffs de communication de certains candidats.

Même si c’est leur droit en tant citoyen de militer, il ne faudrait pas que leur militantisme entrave leur travail. « Nous devons appliquer la réglementation de façon à ce que ceux qui sont engagés ne puissent pas  être dans l’opérationnel du traitement de l’information dans les campagnes », a-t-il souligné. « Le journaliste a beau écrire le plus bel article, le plus équilibré, le plus professionnel au monde, lorsqu’il est fiché à  l’état-major d’un parti, le lecteur, ou l’auditeur ou le téléspectateur ne le prendra pas au sérieux », a justifié Mahamadi Tiégna. « Il dira que ce journaliste est la voix du maitre. Et le travail sera biaisé », a-t-il fait remarquer, avant de souhaiter aux journalistes d’être assidus et d’appliquer les connaissances acquises sur le terrain.

 

Boudayinga J-M THIENON

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