Fin de la 7ème législature

 

Bilan et hommage aux anciens présidents du parlement

 

L’assemblée nationale a organisé du jeudi 17 septembre au samedi 19 septembre 2020, un séminaire national sur la production législative de la septième législature à la maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon. Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé a ouvert les travaux de ce séminaire, le jeudi 17 septembre 2020.

 

Dans quelques mois la septième législature prendra fin. C’est dans cette optique que l’Assemblée nationale a organisé du jeudi 17 septembre au samedi 19 septembre 2020, un séminaire national sur le thème : « La septième législature et la production législative ». Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux du séminaire, le jeudi 17 septembre 2020 à la maison de la culture Anselme Titianma Sanon. Le séminaire  vise à présenter les lois des cinq années, faire connaitre et apprécier les idées et avant-propositions des lois issues des travaux des experts, accélérer le processus d’enrôlement de certaines d’entre elle ou léguer d’autres à la 8eme législature.

Ce séminaire, selon lui, se positionne aussi comme une courroie de transmission pour passer à la prochaine législature des leviers « solides » afin de relever avec sérénité les défis législatifs qui lui seront soumis. En effet, durant trois jours, des représentants du gouvernement, des universités, de la société civile, des organisations syndicales, du patronat, et des députés, entre autres, ont réfléchi sur la contribution de la 7ème législature au corpus législatif en vue de l’épanouissement du peuple. Au cœur des échanges, durant ce séminaire, plusieurs thématiques.

La problématique de l’emploi des nationaux dans le secteur minier, la problématique de la protection des entreprises locales Burkinabè, l’inadéquation entre les impératifs de développement du pays et le nombre de jours fériés et chômés, sont entre autres, thématiques. Durant cinq ans passés au Parlement, en dépit des « soubresauts », des « contraintes » et de la double crise sécuritaire et sanitaire, les parlementaires disent avoir le sentiment du devoir accomplir. Afin de réussir sa mission, la législature sortante s’est dotée d’un plan stratégique 2016-2020. Ce plan ambition de faire de l’Assemblée nationale « une institution forte, moderne, innovante, accessible et au service des citoyens », foi de M. Sakandé.

 

Faire de l’Assemblée nationale, une institution forte

 

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, les députés ont multiplié les initiatives afin de mieux représenter leurs mandants, leur être plus accessible et leur rendre compte. « Mieux, l’Assemblée nationale est allée auprès des plus défavorisés et des plus exposés pour les écouter et leur démontrer qu’ils comptent pour la nation », a affirmé le Chef du parlement. Egalement, il a souligné qu’en attendant la dernière session, les députés ont voté 226 lois et 57 résolution.

Ils ont aussi posé 114 questions orales, 118 questions écrites répondues, 16 questions d’actualités répondues et conduit 7 commissions d’enquête parlementaire et 12 missions d’information. Cependant, même si cette législature a exercé ses missions constitutionnelles et renforcé sa proximité avec les citoyens, sa production de lois d’initiative parlementaire demande à être renforcée. Pour Alassane Bala Sakandé, si les performances de la 7ème législature sont à saluer, cela a été rendu possible grâce au travail « sans relâche » des devanciers.

« Je suis allé à leurs sources, lorsque j’ai  des difficultés, lorsque je ne comprends pas, et lorsque je veux entreprendre. Quand, ils disent petit Bala tourne à gauche, je tourne à gauche », a-t-il souligné. C’est pourquoi, au cours de la cérémonie d’ouverture, les députés ont rendu un « vibrant » hommage aux anciens présidents de l’Assemblée nationale et de la chambre des représentants. Bongnessan Arsène Yé, Mélégué Traoré, Soungalo Apollinaire  Ouattara, anciens présidents de l’Assemblée nationale, Cherif Sy, ancien président du conseil national de la transition,  et Kader Cissé, ancien président de la chambre ont pris part à l’ouverture de ce séminaire. L’initiative du parlement est exceptionnelle et inédite dans l’histoire du parlementarisme burkinabè, d’où le soutien des anciens, a confié l’ancien président de l’Assemblée national Mélégué Traoré. Il est une première dans l’histoire du Parlement burkinabè depuis la mise en place du conseil général en 1948, a  soutenu Mélégué Traoré. A la fin des législatures, l’Assemblée nationale faisait jusque-là une simple compilation des lois votées pendant la mandature, a-t-il fait savoir.

 

Boudayinga J-M THIENON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!